Saint-André-sur-Cailly est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Saint-André-sur-Cailly | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Communauté de communes inter-Caux-Vexin |
Maire Mandat |
Éric Avenel 2020-2026 |
Code postal | 76690 |
Code commune | 76555 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Andrésiens, Saint-Andrésiennes |
Population municipale |
833 hab. (2019 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 32′ 57″ nord, 1° 13′ 14″ est |
Altitude | Min. 114 m Max. 176 m |
Superficie | 12,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.standresurcailly.fr/ |
modifier ![]() |
Claville-Motteville | Cailly Saint-Germain-sous-Cailly |
La Rue-Saint-Pierre |
Saint-Georges-sur-Fontaine | ![]() |
Pierreval |
Quincampoix | Morgny-la-Pommeraye |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Saint-André-sur-Cailly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (4,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est anciennement attesté sous les formes Ecclesia de Rua Sancti Andree en 1870 (Archives de Seine-Maritime 14 H 163, 331); Rua Sancti Andreae en 1080; Enguerrano de Sancto Andrea au début du XIIIe siècle (Archives de Seine-Maritime 14 H — Forêt Verte); Ecclesie Sancti Andreae vers 1240; Sanctus Andreas en 1337; A Saint Andrieu sur Cailly en 1390 et 1393 (Archives de Seine-Maritime tab. Rouen, reg. 5, f. 105 v.); Fief de Saint Andrieu en 1395 (Archives Nat. P. 307-139); Paroisse Saint Andrieu sur Cailli en 1414 (Archives de Seine-Maritime tab. Rouen, reg. 17 f. 120); Saint Andrieu en 1431 (Longnon 14, 80); A Saint André sur Cailly en 1678 (Archives de Seine-Maritime II B 440); Saint André en 1715 (Frémont); Saint André sur Cailly en 1757 (Cassini) et en 1788[21],[22].
Cette formation toponymique était parallèle à celle de La Rue-Saint-Pierre, village contigu.
L'hagiotoponyme Saint-André désigne André (apôtre) et le déterminant locatif -sur-Cailly se réfère au village de Cailly et non pas à la rivière (le ou la Cailly). Voir toponymie de Cailly.
La paroisse de Saint Jean sur Cailly est rattachée à celle de Saint-André par ordonnance royale du ; celle de Pibeuf (canton de Buchy) l'est également, le .
Le nom du hameau de Carqueleu (Carkeleu 1215[21]) aurait, selon une étymologie populaire, en rapport avec le loup, appelé leu au nord de la Seine (voir expression « à la queue-leu-leu » et le toponyme Canteleu). Mais dans ce cas, l'explication par le nom du loup est douteuse. En effet, on retrouve dans la région et en Picardie, quelques toponymes présentant une finale -leu, issue du vieux bas francique *lōh ou du vieux saxon lōh « bois, clairière, essart, pré » (Clenleu, Senleu, etc.). Il a pour correspondance le vieux norrois ló « clairière, essart, pré » qu l'on rencontre dans le toponyme norvégien Oslo.
Le nom du hameau Boutlevet ou Boulvet est obscur.
Plusieurs découvertes de vestiges apportent des certitudes sur l'importance de ce village à l'époque gallo-romaine. Les fondements d'un vaste édifice, un mur de 200 mètres de longueur, une mosaïque et des centaines de monnaies ont ainsi été mises au jour ainsi que les murs d'un théâtre au hameau du Boutlevé.
Des cercueils de pierre d'époque franque ont été exhumés.
La paroisse est cédée au milieu du XIe siècle à l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen par Osberne de Cailly.
Le relais de poste le Vert Galant témoignerait du passage d'Henri IV en ce lieu en 1592.
La construction de ce relais date de la fin du XVIIIe siècle sur le bord de la nouvelle route dont le tracé a été rectifié. Henri IV a-t-il séjourné en ce lieu ? Cela est possible, puisque son séjour à Fontaine-le-Bourg à quelque distance de Saint-André-sur-Cailly est attesté par des lettres envoyées de ce lieu. Dans ce cas il s'agirait d'une ancienne auberge disparue située au Vieux Vert Galant sur le tracé de l'ancienne route.
À la veille de la Révolution française, on dénombre environ 80 foyers pour la plupart des journaliers, ils filaient aussi le coton.
Au XVIIIe siècle, la conversion d'anciens labours en bois et en herbages donne lieu à une multitude de plaintes et de doléances.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Nicole Larchevêque | ||
2014 | En cours (au 10 août 2020) |
Éric Avenel | Réélu pour le mandat 2020-0026[23] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 833 habitants[Note 8], en diminution de 3,92 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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395 | 384 | 409 | 416 | 637 | 603 | 639 | 631 | 628 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
563 | 549 | 555 | 559 | 551 | 512 | 489 | 479 | 462 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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458 | 480 | 492 | 444 | 445 | 431 | 428 | 469 | 484 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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480 | 405 | 524 | 583 | 636 | 821 | 833 | 843 | 891 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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847 | 833 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune de Saint-André-sur-Cailly se blasonnent ainsi :
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