Bussy-lès-Daours est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Bussy-lès-Daours | |
L'église Saint-Léger. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | CC du Val de Somme |
Maire Mandat |
Sylvie Brandicourt 2020-2026 |
Code postal | 80800 |
Code commune | 80156 |
Démographie | |
Gentilé | Bussydaoursiens |
Population municipale |
398 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 54′ 39″ nord, 2° 25′ 59″ est |
Altitude | Min. 31 m Max. 86 m |
Superficie | 8,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Amiens-3 |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bussy-lès-Daours est un village périurbain picard de l'Amienois situé à environ huit kilomètres au nord-est d’Amiens et à sept kilomètres à l'ouest de Corbie, dans le département de la Somme (80). Elle s'étend au sein d'une petite vallée comprenant l'Hallue, cours d'eau qui se jette dans la Somme, plus au sud, au niveau de Daours.
La route départementale 1 reliant Amiens à Péronne traverse et limite la commune au sud. Bussy-lès-Daours est relié par la route à Querrieu et à la route départementale 929 reliant Amiens à Bapaume.
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 37)[1].
Le relief de la commune se résume à celui d'un plateau descendant en pente douce vers l'ouest jusqu'à Amiens et de la vallée de l'Hallue avec ses étangs, en limite de territoire.
Le sol de la commune est composé de terres franches et argileuses dans une petite partie du territoire dominant l'Hallue, proche de Daours. Dans la vallée de l'Hallue, le sol est formé d'alluvions. Partout ailleus, le sol est composé de terres siliceuses[2].
![]() |
Querrieu | Pont-Noyelles | ![]() | |
Camon | N | Daours | ||
O Bussy-lès-Daours E | ||||
S | ||||
Lamotte-Brebière | Daours | Daours |
La commue est limité à l'est par l'Hallue, affluent de la rive droite du fleuve côtier picard la Somme. Des étangs présents dans la vallée ont été aménagés par l'homme.
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord et de nord-ouest.
Bussy-lès-Daours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
La commune présente un habitat groupé.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,2 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), zones humides intérieures (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Au cours des âges, Bussy-lès-Daours fut désigné par les formes suivantes : Busci en 1153 ; Buxeria en 1164 ; Buscicum en 1170 ; Buxis en 1301 ; Buyssi au XVIIe siècle[10].
L'archéologie aérienne a permis de révéler plusieurs cercles et enclos protohistoriques sur le territoire communal[11].
Des traces d'une villa gallo-romaine, proches d'une ancienne voie romaine reliant Bavay à Amiens sont présentes sur le territoire de Bussy-lès-Daours[11].
De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, au cours de la bataille de l'Hallue, Bussy-lès-Daours fut touchée par des tirs d'obus. Des tombes militaires sont présentes dans le cimetière communal.
Pendant la Grande Guerre, Bussy-lès-Daours était un village de l'arrière. En 1918, les troupes australiennes et une partie de l'état-major australien étaient installés à Bussy. Le 7 juillet 1918, Georges Clemenceau, alors Président du Conseil et ministre de la Guerre vint à Bussy rencontrer le général Monash et féliciter les troupes australiennes qui avaient remporté la Bataille du Hamel, le 4 juillet, à quelques kilomètres à l'est de Bussy[12].
La commune de Bussy-lès-Daours précédemment rattachée au canton de Corbie est rattachée au Canton d'Amiens-3 depuis 2014.
Bussy-lès-Daours est membre de la communauté de communes du Val de Somme, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | Pierre Mériaux | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2020 | Jean-Francis Devaux | Réélu pour le mandat 2014-2020[13],[14] | |
2020[15] | En cours (au 8 octobre 2020) |
Sylvie Brandicourt |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 398 habitants[Note 3], en augmentation de 14,7 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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375 | 409 | 454 | 465 | 486 | 492 | 496 | 498 | 499 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
498 | 479 | 443 | 408 | 401 | 354 | 372 | 358 | 345 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
339 | 290 | 271 | 296 | 254 | 248 | 231 | 203 | 207 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
189 | 189 | 218 | 278 | 334 | 325 | 330 | 331 | 345 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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381 | 398 | - | - | - | - | - | - | - |
Les élèves du village sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui associe les communes de Bussy-lès-Daours, Vecquemont et Aubigny[21]. À la rentrée 2019, deux classes sont situées à Vecquemont et deux autres à Aubigny.
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.
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