Commune la plus au nord du département, elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
La commune de Busserolles est localisée en Périgord vert, tout au nord du département de la Dordogne.
Le bourg de Busserolles, à la jonction des routes départementales (RD) 88 et 90, est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest de Piégut et onze kilomètres à l'est de Montbron.
La commune est également desservie au nord et au nord-ouest par les RD 90E1 et 699, et brièvement, au sud, par les RD 91 et 91E2. Entre Bussière-Badil et Piégut-Pluviers, le sentier de grande randonnée GR 4 traverse le territoire communal sur environ quatre kilomètres.
Communes limitrophes
Carte de Busserolles et des communes avoisinantes.
Busserolles est limitrophe de sept communes dont une en Haute-Vienne et deux en Charente.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Busserolles est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no710 - Montbron» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Busserolles.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
Q :
Quartz stérile, en filons (Carbonifère sup. à Jurassique inférieur)
μη1-2 :
Lamprophyres: microdiorites quartziques (Carbonifère sup. à Permien)
μγ3-4 :
Microgranites porphyriques à biotite, gris ou roses, en filons recoupant les massifs granitiques (Carbonifère sup.)
fγ2M :
Leucogranites du dôme de Saint-Mathieu - Granite de Champniers-Reilhac: granite leucocrate, équant, de grain moyen, à biotite, silicate d'alumine et/ou petite muscovite - Granites d'anatexie (Carbonifère sup.)
γζ1-2 :
Leucogranites du dôme de Saint-Mathieu - Granite de Roussines: granite leucocrate à texture planaire, à cloisons de biotite et sillimanite abondantes, muscovite rare - Migmatites et granites d'anatexie (Carbonifère sup.)
γ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère sup.)
fγ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite monzonitique à structure équante, grain fin, tendance aplitique, à biotite et parfois amphibole (Carbonifère sup.)
pγ3 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, gros grain, tendance porphyroïde (Carbonifère sup.)
μγ :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: microgranite gris à biotite et microgranodiorites porphyriques, en massifs ou petits corps intrusifs (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
Μζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss à biotite et sillimanite avec mobilisats granitiques leucocrates (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 m[5] à l'ouest, près du lieu-dit Paugnac, là où la Tardoire quitte la commune pour s'écouler entre celles d'Écuras et de Bussière-Badil, et 303[5] ou 305 m au sud-est, dans le bois de Puyrocher[Note 1],[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 32,46 km2[5],[12],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 33,5 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Tardoire, le Trieux, la Planche, le ruisseau de l'Étang Grolhier et par divers petits cours d'eau[Note 4], qui constituent un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Tardoire, d'une longueur totale de 114,05 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Pageas et se jette dans la Bonnieure en Charente à Saint-Ciers-sur-Bonnieure en rive gauche[17]. Elle borde le territoire communal au nord-ouest sur neuf kilomètres, face à Roussines et Écuras.
Le Trieux, d'une longueur totale de 29,55 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Marval et se jette dans la Tardoire en rive gauche à Bussière-Badil, face à Écuras[18],[19]. Il traverse la commune du nord-est à l'ouest, lui servant de limite naturelle sur trois kilomètres, en deux endroits séparés, face à Maisonnais-sur-Tardoire au nord-est et à Bussière-Badil à l'ouest.
Le ruisseau de l'Étang Grolhier forme la retenue de l'étang Grolhier, réserve ornithologique d'une superficie d'environ 27 hectares[20] dont la moitié nord se situe sur la commune.
Le territoire communal est parsemé de nombreux étangs.
La Tardoire en limite de Busserolles et de Roussines.
Le Trieux à l'ouest du bourg de Busserolles.
Le ruisseau de l'étang Grolhier en aval de l'étang du même nom.
L'étang Grolhier à Busserolles.
Réseaux hydrographique et routier de Busserolles.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cheronnac_sapc», sur la commune de Chéronnac, mise en service en 1995[29] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[30],[Note 8], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 1 107,3 mm pour la période 1981-2010[31].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 51 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[33], à 11,4°C pour 1981-2010[34], puis à 11,8°C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Busserolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[36],[37],[38].
La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,3%), prairies (29,1%), zones agricoles hétérogènes (22,9%), zones urbanisées (0,8%), eaux continentales[Note 10] (0,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4%)[41].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Busserolles proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[42]:
la Barrière
Beaulieu
Bellevue
Bois de Puyrocher
Bost Pertus
la Brousse
le Buisson
le Chalard
Chantalouette
les Chareyroux
la Chataignolle
le Chêne Blanc
chez Bigot
chez Gabarier
chez Garot
chez Gauchou
chez Giraudeau
chez la Lyre
chez Levraut
chez Nadaud
chez Peynaud
Clargourt
Cluzance
Coiraud
Croix de Rougier
le Cros de l'Ouvrage
le Dagois
l'Étang Grolhier
Fargeas
les Fontenelles
la Forêt
la Forge de Lavallade
Forge-Neuve
le Fraisse
la Garenne
le Graffeuil (hameau au nord-est)
le Graffeuil (lieu-dit à l'ouest)
le Grand Bost
le Grand Clos
le Grand Villotte
l'Isle
les Joncs
Lacaud
Lamandeau
Langlade
Leymeronie
Ludieras
la Maillerie
Malègue
le Mangot
les Meynieux
Mirambeau
le Moulin de Coiraud
le Moulin de Grolhier
Moulin de Leymeronie
le Moulin de Ludieras
Nanteuil
Paugnac
le Petit Villotte
le Poirier
les Potences
le Reclos
la Ribière
le Roc
Trepeix
Varachaud
le Verger
le Villard
Villautrange
Villeneuve.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Busserolles est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Trieux, le ruisseau de Montizon, la Tardoire et le Nauzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[45],[43].
Busserolles est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Busserolles est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].
Toponymie
Le nom de la commune provient de l'occitanboissiera désignant un lieu planté de buis[50].
En occitan, la commune porte le nom de Bussairòla[51].
Les habitants de Busserolles se nomment les Busserollais[52].
Histoire
Le territoire communal a été occupé dès l'époque gallo-romaine[50].
La première mention du lieu, sous la forme Buxerolla remonte à la fin du XIIIesiècle, postérieurement à l'édification de son église[50]. Au siècle suivant, il est mentionné comme Buysserola[50].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Buxerolles[53].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Busserolles est rattachée au canton de Bussière-Badil (nommé canton de Bussière dans un premier temps) qui dépendait du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais.
Intercommunalité
Fin 2000, Busserolles intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert granitique. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].
Liste des maires
La mairie de Busserolles.Plaque mortuaire de Martial Faurie-Laroche, maire de Busserolles.
Dans le domaine judiciaire, Busserolles relève[60]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].
En 2019, la commune comptait 506 habitants[Note 13], en diminution de 4,17% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 766
1 626
1 655
2 153
2 187
2 109
2 171
2 241
2 207
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 117
1 950
2 022
1 874
1 937
1 946
2 019
2 033
1 923
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 829
1 850
1 762
1 545
1 521
1 307
1 308
1 123
1 090
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
941
818
728
616
569
507
540
548
560
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
511
506
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2013, Busserolles est organisée en regroupement pédagogique intercommunal[64] (RPI) avec les communes de Bussière-Badil et Varaignes au niveau des classes de primaire. La commune se charge des classes de cours moyen. Le cours préparatoire a lieu à Bussière-Badil et les classes de cours élémentaire s'effectuent à Varaignes.
Économie
L'usine de «Périgord farine».
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 202 personnes, soit 39,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-sept) a augmenté par rapport à 2010 (dix-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,6%.
Établissements
Au , la commune compte 72 établissements[66], dont trente-cinq au niveau des commerces, transports ou services, seize dans la construction, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[67].
Entreprises
Dans le secteur de l'agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Périgord farines minoterie Allafort» (fabrique de produits alimentaires) située à Buserolles se classe en 6eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 19 196 k€[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martial des XIIeetXVesiècles, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1958[69].
Oratoire Notre-Dame-des-Champs, en bordure de la route départementale 90. Bâti en 1954[70], il fait l'objet d'un pèlerinage chaque année, le 15 août[71].
Logis de Chalard, ancien logis de maîtres de forges, au lieu-dit chez Bigot[72].
L'église Saint-Martial.
Les deux nefs de l'église.
Le logis de Chalard.
Patrimoine naturel
Parc naturel régional Périgord-Limousin
Depuis sa création en 1998, le parc naturel régional Périgord-Limousin intègre la commune de Busserolles[73], confirmée en 2011[74].
ZNIEFF
Sur le territoire communal, les vallées de la Tardoire, du Trieux et du ruisseau de l'Étang Grolhier appartiennent à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, remarquable pour sa flore et la qualité des eaux[75],[76].
Site remarquable
Au sud-est du territoire communal, l'étang Grolhier est un site naturel inscrit depuis 1979[77].
Patrimoine environnemental
Étang Grolhier, aménagé en espace de détente
Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.
L'étang Grolhier à Busserolles.
Un étang au bord du GR 4, entre les Chareyroux et la Forêt.
Personnalités liées à la commune
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Le Géoportail affiche deux valeurs différentes: 303 mètres dans la boîte «Communes» et 305 mètres sur la carte.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Nauzon, affluent de rive droite du Trieux, n'arrose pas la commune de Busserolles située en rive gauche.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Décédé en fonctions.
Élu maire en octobre 1937 après que François Lavoix, précédemment élu, refuse la fonction.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Agroalimentaire», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.34.
«Église», notice noPA00082424, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 février 2013.
Panneau concernant l'oratoire Notre-Dame des Champs, à l'intérieur de l'église de Busserolles, vu le 1er août 2013.
Alberte Sadouillet-Perrin et Guy Mandon (ill.Paul Laparre), Pèlerinages en Périgord: Le culte de Marie et des saints, Périgueux, Pierre Fanlac, , 158p. (ISBN2-86577-079-6), «Busseroles Notre-Dame des Champs», p.54-55.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.70.
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