Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Buncey
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Géographie
Comprenant un tronçon de la vallée de la Seine[1] avec un bout du plateau du Duesmois en rive gauche (à l'ouest), la commune de Buncey s'étend largement en rive droite sur la grande forêt domaniale de Châtillon. Ce territoire de 27 km2 est donc essentiellement tourné vers la sylviculture qui occupe plus de la moitié de sa surface, le reste étant surtout destiné à l'agriculture; il ne reste que peu de prairies sur les berges de Seine. Le point culminant se trouve sur le plateau de la forêt, à la pointe sud-est du finage, à 333 m, la Seine donne le point bas au nord à 224 m.
Le village depuis le versant rive gauche de la Seine.
Hydrographie
Le village est installé en rive droite de la Seine mais écarté du fleuve et de ses zones inondables, au pied et sur le promontoire formé entre Seine et Val Thibaut, son église est perchée sur la butte. Les plateaux du Duesmois et de la forêt de Châtillon aux sous-sols karstiques ne produisent pas de cours-d'eau, d'ailleurs la forêt de Châtillon dans son ensemble n'a pas de rivières. La résurgence de la Douix à Châtillon-sur-Seine (commune voisine au nord) est emblématique du réseau hydraulique souterrain. Avec une faible dénivellation d'environ 1,5 m au kilomètre (5 km de cours sur la commune qui passe de 232 m à 224 m), la Seine décrit de nombreux méandres et peut sortir de son lit en période de crue. Quelques sources existent sur la commune: Coutiote, du Gros-Cul, fontaine de Terre-Chaude.
La Seine vers le lavoir…
et au niveau du pont.
Accessibilité
Le village se distingue sur la route départementale 971 par la traversée de l'agglomération en ligne droite de cette route au caractère plutôt sinueux qui suit le haut val de la Seine sur un axe nord-sud. Hors village au-dessus de la rive gauche de la Seine, le finage est traversé également nord-sud par la D980, route de plateau faite de longues lignes droites vallonnées entre Châtillon-sur-Seine et Montbard.
Hameaux, écarts, lieux-dits
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.
Habitat ou bâti écarté: fermes St Georges, de la Borde, Darbois, la Boisserotte, et des Quatre Bornes.
Lieux-dits d'intérêt local: le val Thibaut, plusieurs parties de la forêt portent un nom (le Grand Canton, bois Jouard, bois de la Borde, les Broussailles…) ainsi que plusieurs combes (Viard, Jean Riotte, Bollefard, du Sentier à la Biche...).
Buncey est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (58,6%), terres arables (35,9%), prairies (2,3%), zones agricoles hétérogènes (1,8%), zones urbanisées (1%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Antiquité
Les restes d'une très importante villa romaine avec dalles de marbre et mosaïques ont été mis au jour à l'entrée du village lors de travaux de terrassement.
Moyen Âge
La découverte de sarcophages mérovingiens autour de l'église témoignent de la pérennité du peuplement.
Buncey et sa maison forte sont en 1272 propriété du duc Robert II et les habitants sont affranchis par Philippe le Bon en 1428[9].
Époque moderne
Au XVIIesiècle les protestants de Châtillon choisissent Buncey pour y établir un temple qui revient aux Cordeliers de Châtillon avec la révocation de l'édit de Nantes en 1685[10].
Héraldique
Blasonnement:
Mi-parti, au premier bandé d'or et d'azur de six pièce, au second d'azur à la fleur de lys d'or.
Lieux, monuments et pôles d'intérêt
En 2016, la commune compte 1 monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[11], 16 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[12], 6 éléments classés à l'inventaire des objets historiques[13] et 44 objets répertoriés à l'I.G.P.C[14].
Plusieurs bornes armoriées, marquant les parcelles en forêt, sont généralement du XVIIesiècle, certaines pouvant remonter aux ducs de Valois au XIVesiècleClassé MH[15]. Récemment référencées (2015), elles ne sont pas facile à repérer dans l'immense forêt de Châtillon (les 64 bornes classées se répartissent sur cinq communes: outre Buncey, Nod-sur-Seine , Villiers-le-Duc, Maisey-le-Duc et Saint-Germain-le-Rocheux; d'après la fiche M.H., une carte existe).
L'église Saint-Georges, probablement du XVIesiècle, renferme un mobilier remarquable. Outre des restes de fresques murales, une partie des vitraux, une toile[16] du XVIIesiècle sont classées aux Monuments historiques ainsi que quatre statues: un saint Georges terrassant le dragon[17] du XVesiècle et un saint Roch[18] du XVIesiècle en pierre, un saint Nicolas[19] de la même époque et une Piéta[20] du XVIIesiècle en pierre polychrome. Classés I.G.P.C., également en pierre polychrome, un saint Edme[21] et un saint Jacques le Majeur[22] du XVIesiècle ainsi qu'un saint Vincent[23] du XVIIIesiècle en bois[10].
Escalier en paliers vers l'église.
L'église dans son enclos paroissial.
Abside droite percée d'une fenêtre à meneau.
Mairie-école du XIXesiècle au toit d'ardoise avec une élégante façade.
Nombreuses croix monumentales dans le village et sur le territoire de la commune comme la croix Jacob[24] au nord-est ou la croix de pont sur la Seine[25].
Mairie-école côté ouest.
Croix Jacob au piédestal gravé:
A LA DEVOTION D'EDME COMBAUT ET MARIE TRUFFET SA FEMME 1824.
Croix de pont de 4 m de haut.
Lavoir en rive de Seine, du XIXesiècle, à proximité du pont.
Le lavoir en rive de Seine.
Intérieur du lavoir...
pendant une crue du fleuve.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2008
en cours
Christian Bornot
DVD
Agriculteur
mars 2001
mars 2008
Roger Bornot
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 369 habitants[Note 3], en diminution de 3,66% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
417
445
414
428
511
565
587
631
658
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
595
550
507
484
438
462
426
435
424
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
382
395
451
378
341
324
341
353
348
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
353
352
286
364
395
386
381
390
381
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
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-
-
-
369
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-
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-
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-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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