Bruniquel est une commune française, située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Bruniquel fait partie de la liste des plus beaux villages de France.
Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.
Pour les articles homonymes, voir Bruniquel (homonymie).
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 (les «gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère», Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou» et la «forêt de Grésigne et environs»), trois espaces protégés (le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn», les «parois de Bruniquel» et la «grotte de la Pierre Plantée») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bruniquel est une commune rurale qui compte 600 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 861 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les bruniquelais ou bruniquelaises.
Géographie
Localisation
La commune de Bruniquel est située en Tarn-et-Garonne, entre les villes de Montauban, à l'ouest, et Carmaux et Albi, à l'est. Elle est limitrophe du département du Tarn.
À la limite du département du Tarn, les environs de Bruniquel sont très boisés, où se rejoignent trois régions naturelles: les collines et plaines du Bas-Quercy, plateau calcaire du causse et à l'est avec le massif de la forêt de Grésigne.
Bruniquel se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, la Vère, le ruisseau de la Vaysse, le ruisseau de Cabéou, le ruisseau d'Embarre, le ruisseau de Merdarié, le ruisseau de Nègue-Saume, le ruisseau de Ribalous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].
La Vère, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 15 communes[6].
Réseaux hydrographique et routier de Bruniquel.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montricoux», sur la commune de Montricoux, mise en service en 1999[12] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 740,3 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 25 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[16] à 14°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune:
le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3ha[20];
les «parois de Bruniquel», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 5,5ha[21];
la «grotte de la Pierre Plantée», un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 1,10ha[22].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[24]:
les «gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère», d'une superficie de 11 660ha, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractérisé par une grande vallée dominée par de grandes falaises, des pentes à pelouses sèches et des plateaux secs, quelques petites vallées encaissées et surtout de nombreuses cavités naturelles riches en chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées[25];
Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou», d'une superficie de 17 144ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[26];
la «forêt de Grésigne et environs», d'une superficie de 27 701ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe)[27].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[28]:
les «causse sud de Bruniquel, basse vallée de la Vère et falaises de combe Male» (235ha)[29];
l'«ensemble de grottes des Barthasses» (179ha), couvrant 2 communes dont une dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[30];
le «causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val» (6 135ha), couvrant 7 communes dont une dans le Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne[35];
la «forêt de Grésigne et environs» (18 733ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[36];
la «vallée de l' Aveyron» (14 644ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[37].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Bruniquel.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Bruniquel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[I 1],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (50,4%), terres arables (18,9%), zones agricoles hétérogènes (14,2%), prairies (6,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1%), cultures permanentes (4,1%), zones urbanisées (0,9%)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bruniquel est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Vère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[43]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2003, 2007 et 2021[44],[41].
Bruniquel est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[45].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bruniquel.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 483 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 383 sont en en aléa moyen ou fort, soit 79%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[47],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[48].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 1999, 2003, 2006, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[49].
La commune est en outre située en aval des barrages de Pareloup, de Pont-de-Salars et de Saint-Géraud, des ouvrages de classe A[Note 10] disposant d'une retenue de respectivement 169, 21 et 15 millions de mètres cubes[51],[52],[53]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[54].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bruniquel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[55].
Toponymie
Le toponyme Bruniquel voisine de Bourniquel«nom germanique signifiant domaine de Brunihild»[56], serait basé sur un nom germanique de femme, Brunehilde[57].
Histoire
Préhistoire
Grotte de Bruniquel
La grotte de Bruniquel, explorée à partir de 1990 par la Société Spéléo-Archéologique de Caussade, a livré des indices de fréquentation du milieu souterrain profond[58]. À 350 mètres de l'entrée de la cavité, des structures anthropiques sont associées à un ossement d'ours daté de plus de 47 600 ans avant le présent. En 2016 des recherches démontrent que ces structures datent de −176 500 (à 2 000 ans près)[59]. Il s'agit de structures établies non pas par l'homo sapiens, qui n'était pas encore présent en Europe mais par l'Homme de Néandertal[60].
Autres sites
Les Abris de Bruniquel: quatre abris sous roche de type magdalénien datés entre 17 500 et 12 500 ans avant le présent[61].
La grotte de Mayrière supérieure, une grotte ornée ayant livré deux peintures de bison probablement antérieures au Magdalénien. Ces peintures ont été fortement abîmées en 1992 par un groupe d'éclaireuses éclaireurs de France ayant entrepris de nettoyer les parois de la cavité.
La grotte de Mayrière inférieure, ou grotte de Paxolles, moins connue que la précédente et occupée seulement à l'âge du bronze. Elle a livré une épingle à tête enroulée[62].
La dame de Bruniquel, le squelette le plus complet de l'époque magdalénienne, a été découverte par Victor Brun en mai 1864 à l'abri Lafaye[63],[64], l'un des quatre abris de Bruniquel situés au pied du château et collectivement inscrits au titre de monuments historiques depuis 1996[65].
Les objets d'art mobilier magdaléniens des abris de Bruniquel ont été étudiés dès le XIXesiècle par le préhistorien Victor Brun[66]. Ces objets sont repartis dans différentes collections: musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, British Museum, muséum de Toulouse, muséum d'histoire naturelle Victor Brun à Montauban. Le British Museum conserve notamment la sculpture en ivoire de mammouth représentant des rennes nageant(en) qui provient de l'abri Montastruc.
Harpon en os de renne.
Aiguille du Magdalénien.
Pointe de sagaie.
Industrie lithique.
Rennes nageant(en).
Histoire
Le château légendaire de la reine Brunehaut domine d'un côté la falaise de l'Aveyron, de l'autre le village étagé à flanc de colline. Le lieu avait été attribué à la reine en 587 jusqu'à son exécution en 613, ses cheveux attachés à la queue d'un cheval.
Le castrum est conquis, en 1176, par les comtes de Toulouse sur les Trencavel[67]. En 1211 le troubadour Guilhem de Tudèla, coauteur de la «Chanson de la croisade» s'y réfugie chez Baudouin de Toulouse (demi-frère du comte Raymond VI de Toulouse) qui livre Bruniquel aux Croisés et est pendu comme traître en 1214, à Montauban.
Après la croisade, le village connut un grand essor au Moyen Âge car il se trouve sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La majorité des maisons ont été construites entre le XIVe et le XVIesiècle, essentiellement en pierre, mais il en existe également à colombage. La plupart des ruelles tortueuses ont conservé leurs pavements et c'est au sommet de la principale que l'on trouve les châteaux, quasiment suspendus au-dessus du vide. Un quartier nouveau se développe, en contrebas de la porte de beffroi, quartier bientôt protégé d'un rempart, en 1355, au niveau de la promenade du ravelin que domine l'église. Ces remparts sont détruits après la paix de Montpellier en 1622 entre Louis XIII et les protestants, ceux-ci ayant fait de la cité une place forte. Mais la communauté protestante reste importante: elle compte environ 850 personnes à la veille de la révocation de l'édit de Nantes (1685).
Bruniquel s'endort ensuite jusqu'au XIXesiècle où se développent les forges de Caussanus (I.M.H) qui trouvent leurs matières premières dans la Grésigne et le causse.
Mais ce sont les artistes qui vont faire revivre le village à travers ses paysages. En 1830, Bruniquel la quercynoise et Penne d'Albigeois, sa sœur languedocienne, attirent les romantiques et les premiers voyageurs. De 1915 à 1921, Marcel-Lenoir, peintre de l'école de Montparnasse, admiré de Picasso, vit tout près et une partie de son œuvre est exposée au château-musée de Montricoux.
L'histoire retient aussi que dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des plans d'évacuation des populations résidant près des frontières de l'Est et des vraisemblables zones de combats, les habitants de Salonnes dans la Moselle (Lorraine) furent acheminés jusqu'à Bruniquel. Après juin 1940 et l'armistice signifiant la fin des combats, parmi certains de ces réfugiés qui furent autorisés à retourner chez eux en Lorraine, quelques-uns choisirent de rester dans le Quercy.
De nos jours, Bruniquel vit essentiellement grâce au tourisme avec l'installation d'artistes et d'artisans - notamment le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut -, ainsi que grâce à la venue, à demeure, d'Européens du Nord, aux résidences secondaires de Toulousains et à la chasse en Grésigne.
Politique et administration
Communauté de communes
La commune de Bruniquel fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[70].
En 2019, la commune comptait 600 habitants[Note 11], en diminution de 2,28% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 485
1 585
1 603
1 571
1 861
1 788
1 809
1 797
1 699
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 650
1 634
1 514
1 396
1 660
1 504
1 318
1 233
1 110
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 040
1 050
908
739
757
788
698
690
634
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
581
515
478
446
469
561
587
620
611
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
600
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
une école maternelle située au hameau de Saint-Maffre, sur la commune de Bruniquel, comprenant les niveaux de PS à GS.
une école primaire située rue de la fraternité au centre du village, comprenant les niveaux du CP au CM2.
La carte scolaire comprend les communes de Bruniquel et de Puygaillard-de-Quercy.
Manifestations culturelles et festivités
Les vendanges à l'ancienne ont été organisées au château en septembre sur un week-end jusqu'en 2015. Un cortège de villageois partait à pied vendanger à la main une rangée de vigne. Le raisin était porté au pressoir du château et pressé manuellement. Le moût était vendu aux participants.
Le Festival des châteaux de Bruniquel est créé par Franck T'Hézan et Michel Montet en 1997. L'association "compagnie de la Tour Brunehaut" est créée en 1997 pour mettre en œuvre la production de la première pièce "Croquefer". Tous les ans, fin juillet et début août, un opéra bouffe de Jacques Offenbach mis en œuvre par des acteurs et chanteurs professionnels est ainsi joué dans le décor naturel du château médiéval et en plein air. De nombreux bénévoles du village et des alentours participent à l'événement artistique. Jean-Christophe Keck, spécialiste de l'œuvre d'Offenbach, est chargé de la direction musicale. À la suite de chaque représentation de l'Opéra-bouffe, les tables d'hôtes permettent au spectateurs qui se sont acquittés d'un ticket payant, de retrouver les artistes dans la cour des châteaux, à l’occasion d’un brespail (mot occitan «petit en-cas»). Le festival vit grâce au soutien de nombreux partenaires officiels départementaux, régionaux et nationaux, associations et organisations ainsi qu'à l'aide financière de plus de cinq cents mécènes. Le festival accueille environ 5 000 spectateurs par an.
Les Nuits frappées de Bruniquel, festival de batucadas, se tient tous les ans depuis 2011 à l'automne dans les rues et au château. L'accès est libre et gratuit.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 320 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 610 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 870 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 370 personnes, parmi lesquelles on compte 75% d'actifs (61,9% ayant un emploi et 13,1% de chômeurs) et 25% d'inactifs[Note 13],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 112 emplois en 2018, contre 114 en 2013 et 120 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 233, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1%[I 10].
Sur ces 233 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 64 travaillent dans la commune, soit 27% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7% les transports en commun, 5,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
80 établissements[Note 14] sont implantés à Bruniquel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
80
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
11
13,8%
(9,6%)
Construction
9
11,3%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
26
32,5%
(29,7%)
Information et communication
2
2,5%
(1,9%)
Activités immobilières
2
2,5%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
13,8%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
7
8,8%
(13,6%)
Autres activités de services
12
15%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,5 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 80 entreprises implantées à Bruniquel), contre 29,7% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[77]:
Esperou, production d'électricité (209 k€)
Les Gorges De L'aveyron, restauration traditionnelle (202 k€)
LC Sud Controle, contrôle technique automobile (200 k€)
Translatour, traduction et interprétation (155 k€)
L'économie du village est en grande partie basée sur son fort tourisme: Bruniquel est considéré comme un des plus beaux villages de France[78],[79],[80]. Le village abrite d'ailleurs un camping (2 étoiles)[I 15], et des établissements faisant chambres d'hôtes[81]. Elle a reposé sur la viticulture (coteaux-du-quercy), mais les dernières vignes de la commune sont arrachées en 2015.
En 2009, Bruniquel accueillait 40 entreprises, dont 77,5% dans le commerce, les transports ou services divers[I 15].
Dans la rue principale (rue Droite de la Peyre) et la rue Bombe-Cul se trouvent divers artisans d'art et artistes.
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[82]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 34 en 2000 puis à 16 en 2010[84] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 78% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[85],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 897ha en 1988 à 534ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 49 ha[84].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La grotte de Bruniquel, découverte en 1992, a livré des traces d'activité humaine en milieu souterrain probablement très anciennes (env. - 176 500 ans).
Église Saint-Maffre de BruniquelLa grotte de Mayrière supérieure, ornée de deux figures de bison attribuées à une phase antérieure au Magdalénien.
Les châteaux de Bruniquel, classés au titre des monuments historiques en 1840[86];
Deux églises principales s'élèvent sur le territoire de la commune.
Église Saint-Maffre
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel
L'église Saint-Maffre de Bruniquel[87], ancienne église priorale, est située à 2 km environ au sud-ouest du village. Le prieuré aurait été fondé à la fin du XIesiècle. De l'époque romane, l'église conserve son transept et son chevet, avec trois absides, le reste de l'édifice ayant été remanié à diverses reprises: la nef a finalement été reconstruite au début du XXesiècle. Les façades du chœur et du croisillon sud du transept ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1947[88].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Dans le village s'élève l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bruniquel. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[89]. L'église a été construite à la fin du XIIIesiècle, elle est mentionnée comme église neuve au début du XIVesiècle. Il s'agissait vraisemblablement d'un édifice rectangulaire à chevet plat, et flanquée de chapelles latérales, au moins au nord. L'édifice est abattu en 1622 pendant les Guerres de religion, puis reconstruit à partir de 1635. Par la suite, le chevet plat est transformé en une abside semi-circulaire. La façade occidentale est enfin reprise en 1814, avec l'édification de l'actuel clocher-mur. Il subsiste de l'édifice médiéval des éléments dans la chapelle latérale nord-est.
Maisons médiévales
Bruniquel possède plusieurs maisons médiévales inscrites au titre des monuments historiques[90]:
Maison Belaygue, à pans de bois, inscrite aux monuments historiques le [91];
Maison dite «Le Parlement», inscrite au titre des monuments historiques en 1984[92];
Ancienne maison dite des comtes de Fayrols, inscrite au titre des monuments historiques en 1986[93];
Maison aux anneaux de fer, inscrite au titre des monuments historiques en 1990[94];
Forges de Caussanus, inscrites au titre des monuments historiques en 1991[95];
Personnalités liées à la commune
Reine Brunehaut (547-613).
Maison de Rochechouart.
Baudouin de Toulouse (1165-1214), fils du comte de Toulouse Raymond V.
Guillaume de Tudèle, poète occitan, auteur, au début du XIIIesiècle, de la 1repartie de la Chanson de la Croisade.
Ossip Zadkine (1890-1967), sculpteur français d'origine russe, dont le mariage avec Valentine Prax a été célébré dans la commune[96].
Jean Malrieu (1915-1976), écrivain français, poète des Cahiers du Sud.
Sabinus Valière (1880-1964), homme politique français, député et résistant, mort le 23 mai 1964 à Bruniquel.
Georges Gandil (1926-1999), céiste double médaillé olympique, né à Bruniquel.
Alain Carcenac (1945-2013), ancien reporter-photographe au quotidien Les Nouvelles calédoniennes[97]; devenu ermite dans le Tarn, son squelette a été découvert par des spéléologues en prospection, dans une grotte près de Bruniquel le [98].
Héraldique
Blason
De sinople au chevron cousu de gueules accompagné en pointe d'une tête de bélier d'argent accornée d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Galerie
Vue d'ensemble du village
La rue Bombe-Cul
Une ruelle pavée de Bruniquel
Une ruelle pavée et avec végétation
La rue du Barri-d'Albi
La rue Droite de la Peyre
Les jardins des châteaux de Bruniquel
Rue montant au Beffroi
Porte Méjane ou de l'Horloge, du Beffroi ou du Mazel
Le château
Voir aussi
Bibliographie
Comte d'Alauzier, «Un village fortifié, Bruniquel», Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, t.77, , p.71-80 (lire en ligne)
Pierre Malrieu, Bruniquel, cité médiévale en Quercy, Éditions Loubatières (collection Terres du Sud no58), Portet-sur-Garonne, 1992 (ISBN2-86266-172-4); p.32
Virginie Czerniak, Bruniquel. Peintures murales médiévales inédites dans une maison place de l'Horloge, p.386-388, dans Bulletin monumental, 2016, tome 174-3 (ISBN978-2-901837-64-0)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[50].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[83].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Pierre-Henry Billy, Origine des noms de villes et des villages de France, Genève, Famot-Crémille, , 320p., p.55, 61.
Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot: Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon: Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133p. (ISBN2-910540-16-2, BNF40220401), p.48.
Rouzaud, F., Soulier, M. et Lignereux, Y. (1995) - «La grotte de Bruniquel», Spelunca, no60, p.27-34.
Jean-François Alaux, «L'épingle à tête enroulée de la grotte Mayrière Inférieure, commune de Bruniquel (Tarn-et-Garonne)», Bulletin de la Société préhistorique française, 67e série, no6, , p.178-179 (lire en ligne).
Victor Brun, Fouilles paléontologiques de l'âge de pierre. Abris et cavernes de Bruniquel, p.329-353. Académie de Montauban
Gilles Séraphin, Christian Remy, Élodie Cassan, Najac, du castrum au château neuf, dans Congrès Archéologique de France, 2009, 167esession, Monuments de l'Aveyron, 2009, Société Française d'Archéologie, Paris, 2011, (ISBN978-2-901837-40-4), p.227-246.
«Châteaux de Bruniquel», notice noPA00095714, base Mérimée, ministère français de la Culture.
M. d'Alauzier, Le Prieuré de Saint-Maffre à Bruniquel, p.26-37, Bulletin archéologique historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1949, tome LXXVI (lire en ligne)
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