Brezons est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Cantal.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Cet article concerne une commune française.Pour la rivière française, voir Brezons (rivière).
La commune de Brezons, traversée par le 45eparallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
La commune de Brezons, sur le territoire de l'ancien canton de Pierrefort, s’étend sur une superficie de 43,2 km2 à l’extrémité sud ouest du parc naturel régional des volcans d'Auvergne. Elle comptait, à la fin du XIXesiècle, une population de 951 habitants[1] quasiment autant que le chef-lieu de canton, Pierrefort. En 2010, 206 habitants (quatre habitants au km2) partagent une activité essentiellement tournée vers l’élevage de montagne dont on connaît les difficultés économiques actuelles.
Cette ancienne vallée glaciaire qui s’étage entre 785 et 1 813 m d’altitude a été décrite par Haroun Tazieff comme l’une des plus belles d’Europe. Avec 968ha inscrits en zone Natura 2000, à une demi-heure de marche du Plomb du Cantal ouvrant sur les stations du Lioran et de Prat de Bouc, l’isolement de Brezons fait aussi sa valeur comme lieu de ressourcement privilégié au sein des monts du Cantal.
Fin 2008, la municipalité a décidé de développer l’attractivité de son territoire pour mettre ces ressources à disposition d’un tourisme local intelligent et durable, afin d’offrir à terme une nouvelle dynamique économique et humaine à sa population.
Le Brezons en amont de la route départementale 57.
Le patrimoine paysager de cette vallée glaciaire creusée dans le massif volcanique des monts du Cantal offre trois niveaux de végétation:
Un premier étage de pâtures autour de la rivière de 1recatégorie, le Brezons, et des hameaux qui s’échelonnent sur une quinzaine de kilomètres. La vallée est desservie par une petite voie départementale, la D 39, qui relie le bourg de Brezons et Le Bourguet avant de remonter vers le col de la Griffoul et par une étroite voie communale s’arrêtant au bout de la vallée, à 1 080 mètres d’altitude, avec un parc de stationnement au lieu-dit Sanissage pour une vingtaine de véhicules permettant de se rendre à la cascade du Saut de la Truite. Depuis l'aire de stationnement de Sanissage, trois sentiers de randonnée ont été aménagés et balisés pour accéder aux cascades de la Haute-Vallée.
Un second étage de forêts, essentiellement des hêtraies, sur les pentes difficiles d’accès qui constituent les rebords de la vallée en auge. Les dizaines de cascades lovées dans ces bois et surgissant dans les pâtures sous-jacentes constituent l’une des beautés secrètes de cette vallée. Une "boucle des cascades", au départ de celle du "Saut de la truite", permet d'arriver au pied du Plomb du Cantal, par un versant sauvage, sans remontées mécaniques: le cirque de Grandval.
Un troisième étage de pâtures d’estive offrant des points de vue inoubliables sur le massif cantalien vers le nord et, vers le sud, un regard qui se perd sur l’horizon des Monts d’Aubrac. Le GR 4 et le GR 400 bordent la commune en ligne de crête, au nord et à l’ouest, à proximité du Plomb du Cantal (1 855 m). La vallée est également surplombée par un gigantesque bouchon de lave, le rocher de La Boyle qui évoque, quand on descend du col de la Grifoul, au niveau du hameau les Arzaliers, le profil d’une tête de lion. Le col de la Grifoul lui-même offre un site magnifique de pâturages et de burons de bergers à perte de vue, en direction du Plomb du Cantal, évoquant des paysages mongols. Depuis ce col, une piste praticable par tous véhicules, permet de se rendre au Buron de la Combe de la Saure, à quelques kilomètres de là, aménagé en restaurant d’estive, où l’on peut jouir, à la belle saison, d’une vue imprenable à presque 360° en prenant un repas traditionnel auvergnat. L’hiver, tout autour de la vallée, les balades en raquettes permettent de goûter au silence et la beauté de ces sites protégés. On admirera ainsi le pourpre des hêtraies sur la neige vierge, et les couchers de soleil d’une incroyable majesté.
Le patrimoine bâti est très riche.
L’église de Brezons dédiée à saint Hilaire, inscrite à l’inventaire des monuments historiques, date des XIeetXIIesiècles. Elle s’élève sur le bord du rocher qui accueille le bourg du village. Quand on arrive d’Aurillac par Vigouroux, l’habitat ancien, assez bien sauvegardé, donne à celui-ci, avec ses ruelles étroites et ses maisons hautes, l’aspect d’un bourg fortifié qui regarde la vallée. De fait, le village s’organisait autrefois autour d’un château bâti sur le promontoire rocheux d’origine volcanique qui surplombe le bourg.
L’église du Bourguet dédiée à sainte Anne, plus récente mais couverte elle aussi en lauzes du pays, se présente comme une petite église de montagne regroupant autour d’elles quelques maisons bien préservées dont elle semble assurer la protection.
Une charmante petite chapelle dédiée à sainte Madeleine, bien entretenue, borde la route à l’entrée du hameau de Méjanesserre.
La commune comportait plusieurs châteaux (dans le bourg, à la Boyle, à La Tuilière, à Montréal[2], à La Vidalenche[réf.nécessaire]) mais seul le donjon de celui de la Boyle dresse encore sa tour austère, en souvenir des seigneurs de Brezons.
Il serait difficile de lister de façon exhaustive le petit patrimoine de la commune. Au moins quatre moulins à eau, dont certains de taille modeste et un seul habité. Les fours à pain qu’ils alimentaient sont plus d’une dizaine, dont quelques-uns seulement ont été restaurés. Enfin, la commune compte une trentaine de burons de vachers répartis entre 1 000 et 1 500 mètres d’altitude, datant des XVIIeetXVIIIesiècles, construits en encorbellement ou en voûte plein cintre. Elle compte le buron le plus élevé du massif cantalien, Costejaride, à 1 545 m. Certains ont été rénovés à partir d’initiatives privées, dont l’un avec le soutien financier du Département et de l’Europe.
Cascade du Saut de la Truite.
Urbanisme
Typologie
Brezons est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,9%), forêts (28,1%), prairies (23%), zones agricoles hétérogènes (1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 165, alors qu'il était de 165 en 2013 et de 182 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 46,5% étaient des résidences principales, 43,1% des résidences secondaires et 10,3% des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,4% d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6% des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brezons en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (43,1%) supérieure à celle du département (20,4%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,4% en 2013), contre 70,4% pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
43,1
20,4
9,7
Logements vacants (en%)
10,3
11,9
8,2
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Brezons est membre de l'intercommunalité Saint-Flour Communauté[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Flour. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 183 habitants[Note 2], en diminution de 7,11% par rapport à 2013 (Cantal: −1,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 265
1 253
1 305
1 401
1 470
1 388
1 354
1 193
1 183
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 076
1 008
911
964
951
909
1 058
920
910
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
851
766
805
688
628
607
617
586
551
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
557
451
350
310
252
208
215
215
197
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
183
183
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Son école a fait parler d’elle lors de deux émissions de «Zone interdite». Sauvée une première fois de la fermeture dont elle était menacée à cause du faible nombre d’enfants, elle n’a pu échapper à celle-ci en .
Économie
L’économie de la commune est encore essentiellement agricole, et ne compte plus les nombreux ouvriers qu’elle employait naguère.
Elle accueille en revanche une maison d’enfants à caractère social, «La Petite Maison», qui compte treize salariés, et est gérée par l’association «Terre de demain».
En 1902, les commerces et artisans étaient encore nombreux: quatre aubergistes, quatre cafés, un charbonnier, un menuisier, un charron, un coiffeur, un cordonnier, trois couturières et modistes, un drapier, un rouennier, un mercier, deux épiciers, un forgeron, trois meuniers, deux sabotiers, un tailleur, un tabac, un boulanger.
Pour venir vivre aujourd’hui à Brezons, il faut aller travailler à l’extérieur: Saint-Flour à 30min; Aurillac à 50min, quand la neige n’est pas de la partie, fermant le col de la Griffoul en direction de Murat.
La municipalité a entrepris de mettre en valeur peu à peu les ressources naturelles de la vallée en matière de tourisme durable, respectueux de la nature: aménagement de cinq sentiers de randonnée (été et hiver), accès aux cascades et autres sites remarquables.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Hilaire.
Le château de Brezons, ruines.
Château de la Boyle, construit par la famille de Brezons, de nos jours ne reste que le donjon datant du XVesiècle. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1958[14].
Rocher de La Boyle,
Église Saint-Hilaire de Brezons est un édifice roman datant du XIIesiècle ou du XIIIesiècle, inscrit au titre des monuments historiques en 1927[15].
Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии