Pailherols est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Située dans le pays traditionnel des Monts du Cantal, elle est issue du démembrement en 1789 de la paroisse de Raulhac.
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Pailherols | |
![]() La chapelle du Cantal. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cère et Goul en Carladès |
Maire Mandat |
Claude Prunet 2020-2026 |
Code postal | 15800 |
Code commune | 15146 |
Démographie | |
Gentilé | Pailherolais, Pailherolaises |
Population municipale |
126 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 57′ 06″ nord, 2° 41′ 06″ est |
Altitude | Min. 807 m Max. 1 632 m |
Superficie | 25,98 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vic-sur-Cère |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Pailherols, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Pailherols est une commune située dans le parc des Volcans d'Auvergne et arrosée par le Goul. Village de montagne situé à près de 1000 mètres d'altitude, Pailherols mêle modernité et tradition. Porte d'entrée vers le Plomb du Cantal, le village est blotti sur le plateau de Barrès[1], un petit plateau volcanique composé de basalte et de phonolite. La mise en valeur agricole du plateau laisse une place largement prépondérante aux herbages : prairies de fauche qui cèdent la place, aux altitudes les plus élevées, à des estives peuplés l'été par les vaches de Salers et abritant une flore riche et préservée, dont quelques fleurs rares de montagne. Dans la partie basse, le parcellaire, assez lâche, est délimité par un réseau bocager qui tend à disparaître progressivement sous l’effet du regroupement des parcelles[2].
Au côté d'un élevage extensif traditionnel, le village a su se mettre en valeur pour accueillir le visiteur, au travers de pistes de ski de fond ou de chemin de randonnée. Il possède aussi quelques vieilles maisons et quelques burons qui ont été restaurés pour devenir des gîtes touristiques ou offrir des chambres d'hôtes.
Saint-Clément | Saint-Jacques-des-Blats, Brezons | Malbo |
Jou-sous-Monjou | ![]() |
Lacapelle-Barrès |
Raulhac | Mur-de-Barrez (Aveyron) |
Thérondels (Aveyron) |
Pailherols est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (50,2 %), prairies (41,6 %), forêts (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones humides intérieures (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 117, alors qu'il était de 118 en 2013 et de 121 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 49,2 % étaient des résidences principales, 39,6 % des résidences secondaires et 11,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pailherols en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (39,6 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Pailherols[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 49,2 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 39,6 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,2 | 11,9 | 8,2 |
Pailherols fait partie du Carladès qui était autrefois possédé par les vicomtes de Carlat.
Le nom de Pailherols pourrait venir du génitif de pailhés, lieu-dit situé à proximité. Dernier tissu d'habitat sédentaire avant la traversée des monts du Cantal, le village est construit à l'écart de l'Estrada, désignée comme une voie romaine sur la carte de Cassini, qui permettait aux fruits et au sel en provenance du sud et de l'ouest de traverser les monts du Cantal. Cette route est attestée par les textes dès le XIIe siècle.
Le village prend véritablement forme au XVIe siècle, avec l'arrivée d'une Vierge miraculeuse.
À ce moment, il reçoit une série de dons qui lui permettent d'établir une église, succursale de celle de Raulhac. Ces dons se manifestent en particulier par un tableau, aujourd'hui monument historique, offert par les seigneurs de Cropières. Dans ce même temps, il reçoit du roi François Ier, le privilège d'organiser deux foires annuelles. La dernière à survivre, la foire dite des cerises, le premier dimanche de juin, donne aujourd'hui lieu à la fête des fromages. La deuxième, traditionnellement le premier dimanche après le , est encore traditionnellement un pèlerinage à la vierge et tient lieu de fête paroissiale. Cette église est alors une succursale de la paroisse de Raulhac.
Institué comme commune à la Révolution, le village se développe comme un trait d'union entre les estives et l'habitat sédentaire.
Un marchand ramenait de Cahors une vierge en plâtre qu'il destinait à sa femme. Résidant à l'auberge locale, il s'aperçut le lendemain de la disparition de son présent. Il revint à l'auberge et fit chercher son bien que l'on retrouva au pied d'un buisson. Par trois fois, il constata la disparition de la statuette avant de franchir le col, par trois fois on retrouva la vierge au même endroit. On en vint à voir un signe divin et une église fut construite à l'emplacement du buisson.
Un pèlerinage annuel a lieu le dimanche après l'Assomption. Le livre de Notre-Dame de Pailherols fait état de plusieurs miracles. C'est en souvenir de l'exclamation d'un jeune aveugle ayant retrouvé la vue au retour d'un pèlerinage que le ruisseau qui borde le bourg s'appelle la Beauté.
En limite de Pailherols, sur le chemin du Plomb du Cantal, se trouve aussi la chapelle du Cantal qui était la paroisse d'été des bergers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2014 | Pierre Bonal[7] | DVD | Agriculteur |
mars 2014 | En cours (au 19 juillet 2014) |
Claude Prunet[8] | DVD | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 126 habitants[Note 2], en diminution de 8,03 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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649 | 649 | 763 | 750 | 713 | 728 | 751 | 816 | 655 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
684 | 641 | 626 | 600 | 600 | 562 | 582 | 531 | 507 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 517 | 523 | 424 | 393 | 378 | 399 | 402 | 354 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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332 | 301 | 213 | 195 | 171 | 153 | 165 | 167 | 137 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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127 | 126 | - | - | - | - | - | - | - |
Le , Ma Montagne, une œuvre de Camille Henrot est inaugurée. 38 sculptures blanches inspirées des barrières mobiles traditionnelles qui servent à fermer les parcelles d'estives ont été implantées dans la montagne, sur les chemins de randonnées. C'est un hommage aux buronniers[13]. À l'entrée du village, une installation représente, le vestiaire du berger et marque le point de départ symbolique d'une montée aux estives. L'ensemble est un alphabet inspiré des trigrammes du Yi King[14].
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