Bragassargues est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
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Bragassargues | |
![]() Mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Zucconi 2020-2026 |
Code postal | 30260 |
Code commune | 30050 |
Démographie | |
Gentilé | Bragassargais |
Population municipale |
170 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 55′ 04″ nord, 4° 03′ 06″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 243 m |
Superficie | 7,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Crieulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bragassargues est une commune rurale qui compte 170 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Bragassarguois ou Bragassarguoises.
Bragassargues est traversé par le chemin de randonnée GR 63 qui part d'Avignon pour retrouver les Cévennes.
Le village est situé à 26 km à l'ouest-nord-ouest de Nîmes et à 37 km au sud-est du Vigan, sous-préfecture dont dépend la commune. Il est situé entre les garrigues nîmoises et les Cévennes.
Logrian-Florian | Puechredon | |
Quissac | ![]() |
Cannes-et-Clairan |
Orthoux-Sérignac-Quilhan |
Le village est adossé aux collines calcaires, la vigne est cultivée sur les coteaux.
Le Crieulon, affluent du Vidourle avec un régime pluvial qui peut atteindre des débits importants, a nécessité la construction d'un barrage écrêteur de crues (le barrage de la Rouvière). L'édifice se situe sur les communes de Bragassargues (pour la rive gauche) et de Quissac (rive droite).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic Le Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 26 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « barrage de la Rouvière » (49 ha), couvrant 3 communes du département[14].
Bragassargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), cultures permanentes (31,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bragassargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1996, 2001 et 2002[20],[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 100 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Ses habitants se nomment les Bragassargais.
Découverte, sur le territoire de la commune, d'une statue-menhir datant d'environ 3000 ans av. J.-C. Celle-ci est actuellement exposée au muséum d'histoire naturelle de Nîmes.
D'autres traces d’une occupation humaine sur le territoire de Bragassargues remontent à la période protohistorique et sont attestées par des céramiques datées des Ve et VIe siècles av. J.-C. découvertes au castellas de Roucaute, et par une enceinte dont subsistent des vestiges.
Sur le même site, un château est bâti au XIIe siècle : en restent les murs du donjon et une partie de l’enceinte. À cette époque, le hameau de Bragassargues existe depuis au moins deux siècles : il est mentionné pour la première fois en 959, sous le nom de « Bracacianicus », dans le cartulaire de Notre-Dame de Nîmes.
Au XVIIe siècle, le village est protestant. Jacques Bonbonnoux, figure de la guerre des Camisards, naît à Bragassargues. L’église, le presbytère et le cimetière catholique sont vendus à la Révolution.
La commune connaît peu d’évolutions au cours du XIXe siècle. Les terres sont majoritairement constituées de bois et de pâtures, les cultures principalement consacrées à la céréaliculture, complétée à la marge d’oliviers et de mûriers. La vigne est quasi inexistante jusqu’au XXe siècle. Bragassargues est une commune pauvre, peu peuplée, dont la population est dispersée entre le petit village central et les mas des grandes propriétés agricoles auxquelles appartiennent les 3/4 des terres, orientés vers l’élevage[24]. Ce contexte explique l’absence d’un patrimoine communal important. L’investissement dans les équipements collectifs est limité : deux puits communaux, une mairie-école à la fin du XIXe siècle[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | juin 2005 | Robert Ratier | PCF | |
juillet 2005 | mars 2008 | Patrick Deschuyteneer | ||
mars 2008 | 2014 | Michel Marion | SE | |
mars 2014 | En cours | Jean-Yves Grosmaître | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 170 habitants[Note 6], en augmentation de 11,11 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
90 | 74 | 99 | 83 | 86 | 76 | 77 | 84 | 101 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
91 | 106 | 109 | 100 | 95 | 68 | 85 | 82 | 93 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
105 | 80 | 86 | 88 | 92 | 86 | 76 | 89 | 80 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
79 | 76 | 54 | 68 | 94 | 94 | 122 | 124 | 143 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
173 | 170 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 69 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 163 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 430 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,2 % | 11,1 % | 4,5 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 92 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (73 % ayant un emploi et 4,5 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 10].
Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
16 établissements[Note 9] sont implantés à Bragassargues au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 16 entreprises implantées à Bragassargues), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 7 | 6 | 8 | 8 |
SAU[Note 10] (ha) | 182 | 187 | 237 | 231 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 231 ha[32],[Carte 5],[Carte 6].
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Les armes de Brassargues se blasonnent ainsi : D'azur aux trois rochers d'argent mouvant de la pointe, au chef du même chargé de trois étoiles de gueules[33].
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