Bort-les-Orgues est une commune française, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Bort.
Bort-les-Orgues | |
![]() Vue sur la ville et les monts Dore depuis les orgues. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Ussel |
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté |
Maire Mandat |
Éric Ziolo 2020-2026 |
Code postal | 19110 |
Code commune | 19028 |
Démographie | |
Gentilé | Bortois |
Population municipale |
2 648 hab. (2019 ![]() |
Densité | 176 hab./km2 |
Population agglomération |
4 303 hab. (2017) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 24′ 06″ nord, 2° 29′ 53″ est |
Altitude | Min. 403 m Max. 788 m |
Superficie | 15,07 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bort-les-Orgues (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute-Dordogne (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bort-les-orgues.com |
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À l'Auvergne, Bort emprunte ses paysages[Quoi ?]. La ville se place sur un sillon houiller datant de l'ère primaire. À 860 m d'altitude, sur 2 km de longueur et 80 m de hauteur, les orgues d'âge incertain sont issues d'une coulée de phonolite venant des Monts du Cantal.
Le regard embrasse un vaste panorama : l'imposant massif du Sancy, la masse gigantesque du Cantal, le plateau de l'Artense ou « pays des pierres », les vallées glaciaires au fond large et plat, aux versants abrupts[1].
La commune est située dans le Massif central à 28 km au sud-est d'Ussel, 83 km au nord-est de Tulle, 77 km au nord d'Aurillac et à 79 km au sud-ouest de Clermont-Ferrand.
Bort-les-Orgues est limitrophe de six communes, dont cinq dans le département du Cantal. La ville est limitrophe du Cantal et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lanobre | ||
Sarroux - Saint Julien | ![]() |
Champs-sur-Tarentaine-Marchal |
Madic | Ydes (quadripoint) | Vebret |
Bort-les-Orgues est situé sur la Dordogne. Le barrage de Bort-les-Orgues se trouve sur ce fleuve et a fortement modifié la physionomie de la commune et celle de sa proche région, lors de la mise en eau de sa retenue en 1952. Plusieurs villages ont été engloutis à cette occasion, Port-Dieu par exemple : l'anthropologue Armelle Faure a publié une étude fouillée sur le sujet où elle confirme que « Port-Dieu est devenu un lieu presque mythologique[2] ».
Les autres cours d'eau présents sur la commune sont la Grande Rhue, le Soulou, la Tialle et le ruisseau de Cheylade.
Le barrage, mis en eau en 1952 (120 m de haut, 390 m de développement en crête, 80 m d'épaisseur à la base), enrichit le patrimoine local. En effet il compte entre 14 000 et 17 000 visiteurs par an[3].
Il coupe la Dordogne et il est le réservoir de quatre barrages situés en aval : Marèges, L'Aigle, le Chastang et Argentat. Sa retenue de 1 070 ha sur 21 km de longueur, partiellement aménagée pour les loisirs, ajoute les plaisirs de l'eau à ceux de la montagne. C'est la troisième plus grande retenue française pour un barrage en béton (hors DOM-TOM).
Le Puy de Bort a une altitude de 860 m, un point trigonométrique sur le parcours de la Méridienne.
Les orgues de Bort s’étirent sur deux kilomètres de longueur et montent jusqu'à 80 mètres. Issues d’une coulée de phonolite venant du Cantal, elles dominent la ville située à leur pied à une altitude de 430 mètres. Du haut des orgues, les visiteurs ont accès au point de vue qu’elles procurent sur l’Auvergne et le Limousin.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saignes », sur la commune de Saignes, mise en service en 1981[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 001,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 53 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,2 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].
Bort-les-Orgues est une commune rurale[Note 5],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bort-les-Orgues, une unité urbaine monocommunale[20] de 2 677 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bort-les-Orgues, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Bort-les-Orgues, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), prairies (18,5 %), zones urbanisées (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Bort-les-Orgues comptait 2 132 logements en 2017, selon l'INSEE dont 64,1 % de résidences principales, 7,1 % de résidences secondaires et 28,8 % de logements vacants[29]. De plus, 59,7 % des bortois sont propriétaires de leur logement.
La ville se trouvait sur la ligne de chemin de fer Bourges - Miécaze mais cette ligne est totalement désaffectée entre la gare de Bort-les-Orgues et Eygurande-Merlines depuis sa fermeture. Un projet de contournement du barrage par la voie ferrée a été lancé en même temps que le projet de barrage. Il a été même commencé par le percement d'un tunnel qui aurait dû faire 6 km de long en partant de la base du barrage ou passait la ligne et finissant en direction d'Ussel, sous le hameau de la Fourcherie. Le site d'inventaire des tunnels ferroviaires de France, répertorie cette épopée car cette construction commencée a été abandonnée en cours de route[30]. Toutefois, le Gentiane express est un circuit touristique qui reprend partiellement l'ancienne ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues et les TER Nouvelle-Aquitaine et TER Auvergne-Rhône-Alpes restent présents via des lignes d'autocar.
Les aéroports les plus proches sont Clermont-Ferrand[31] et Aurillac[32]. L'aérodrome d'Ussel - Thalamy se situe à 25 km de la commune.
Le territoire de la commune de Bort-les-Orgues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 35,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 238 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 044 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[33].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[38]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bort-les-Orgues est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Bort : le nom vient du gaulois Boduoritu composé des mots boduo (corneille) et ritu (gué). Bort signifie donc le « gué de la corneille »[41].
Son nom traditionnel est Bòrt en occitan, c'est ce dernier qui passera en français pour donner le nom actuel[42].
La commune s'appelait Bort et a pris le nom de Bort-les-Orgues en 1919.
À l’époque de Jules César, la région est peuplée par la tribu des Lémovices, dont le nom est à l’origine de ceux de Limousin[43] et Limoges. Les Romains, vainqueurs des Gaulois, construisent une voie entre Clermont et Limoges qui passe par Bort[1].
Après avoir été sous le contrôle des Wisigoths, le Limousin est récupéré par les rois francs au VIIe siècle. Au XIIe siècle, il passe brièvement sous la domination des Anglais.
L'ordre chrétien se substitue à l'ordre romain et laisse le long de la Dordogne un chapelet d'églises romanes. Les Bénédictins créent un prieuré au Xe siècle. Le plus connu d'entre eux, Pierre de Balzac (fin XVe siècle), accroît l'église de Bort, fait construire un pont sur la Dordogne et met en place une horloge. Aussi, l'église de Bort, édifiée entre le XIIe et le XVe siècle, associe-t-elle les styles roman et gothique. Elle est placée sous le double patronage de saint Germain, patriarche de Constantinople, et de saint Remède, évêque de Gap. Les reliques de ces deux prélats auraient été ramenées de Constantinople lors de la IVe Croisade (1204). Parmi les Croisés figuraient sans doute deux chevaliers de l'illustre famille de Bort/Lestrange qui, en 1370, abandonna son château de Ribeyrolle pour celui de Pierrefitte[1].
Bort s'émancipe tardivement de la tutelle de ses prieurs : les institutions consulaires s'installent seulement à la fin du Moyen Âge. Les habitants obtiennent de Charles VII le droit de construire des fortifications, ce qui est entrepris en 1438. Avec la paix revenue, les activités reprennent ; des châteaux se bâtissent, comme celui de Pierrefitte à l'allure encore médiévale, et celui de Val, annonçant la Renaissance. Les guerres de religion ensanglantent la région au XVIe siècle. Bort reçoit la visite des Huguenots et paye sans doute une rançon pour éviter le pillage (1569)[1].
En l'an XI, Bort fusionne avec Saint-Thomas[Quoi ?], jusqu'ici situé dans le département du Cantal.
Bort, rattachée au diocèse de Limoges jusqu'en 1801, profite des libéralités de l'intendant Turgot pour être reliée directement par la route à la capitale du Limousin (fin XVIIIe siècle)[1].
À cette époque, les marchés prospèrent. Traditionnellement ville commerciale, Bort se métamorphose en ville manufacturière au XIXe siècle. Certes, l'activité de production n'est pas nouvelle. Dès le XIVe siècle, les sabotiers profitent de l'abondance des forêts pour fabriquer des galoches.
Au XVIIIe siècle, les pays viticoles, grands consommateurs de fûts et de barriques, se ravitaillent en bois de haute Corrèze ; la Dordogne véhicule de nombreux trains de bûches. Trois activités surtout occupent une main d'œuvre abondante : la chapellerie (l'entreprise des frères Mègemond employait 400 personnes vers 1890), le moulinage de la soie à la Cascade (700 femmes y travaillaient à la fin du Second Empire) et le cuir. Pendant des siècles, les petits tanneurs bortois trempent leurs peaux dans la Dordogne. Ils sont ensuite les victimes de la concentration industrielle qui assure l'essor des Tanneries de Bort au XXe siècle.
Le 19 octobre 1943, trente-neuf Bortoises et Bortois sont déportés par les Allemands. Rassemblés sur la place de la mairie, 35 hommes et 4 femmes, arrêtés à leur domicile familial ou sur leur lieu de travail, sont envoyés à Fresnes pour y être internés administratifs ou internés politiques ; certains sont déportés dans les camps de la mort, à Dachau ou à Buchenwald[44].
En 1932, une maroquinerie, la S.O.C.O., achève de faire de Bort « une cité du cuir ». Une entreprise de confection textile, implantée dans les années 1970, offre aussi de nombreux emplois jusqu'à ces dernières années (le groupe Bidermann possédait un site de production sur la commune)[45]. Ce travail industriel florissant assure une augmentation de la population bortoise qui s'installe le long des grands axes de communication (quartier de la gare, par exemple)[1].
Un important effort est mené à la fin du XXe siècle, pour développer autour de la retenue un pôle touristique (camping, gîtes, piscine, embarcadères), en relation avec la commune de Lanobre dans le Cantal, dont la population et l'activité se sont accrues en raison de sa proximité avec Bort.
Mais, au début du XXIe siècle, Bort n'a pas trouvé de relais d'activité économique qui soit suffisant pour faire face à sa désindustrialisation.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Bort-les-Orgues sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Tendance politique | Début de mandat | Fin de mandat | |
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Municipales | Bort-les-Orgues | Maire de Bort-les-Orgues | Éric Ziolo | LR | |||
Départementales | Canton de la Haute-Dordogne | Conseillers départementaux | Marie-Laure Vidal et Éric Ziolo | LR | |||
Législatives | Première circonscription de la Corrèze | Député | Francis Dubois | DVD | |||
Régionales | Nouvelle-Aquitaine | Président du conseil régional | Alain Rousset | PS | |||
Présidentielle | France | Président de la République | Emmanuel Macron | LREM |
Scrutin | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | ||||||||
Municipales 2014[46] | PS | 67,84 | SE | 32,15 | Pas de 3e et 4e | Pas de 2d tour | |||||||||||||||
Européennes 2014[47] | PS | 34,06 | UMP | 25,22 | FN | 18,12 | FG | 5,02 | Tour unique | ||||||||||||
Départementales 2015[48] | PS | 50,14 | UMP | 43,03 | DVG | 6,82 | Pas de 4e | PS | 52,15 | UMP | 47,85 | Pas de 3e | |||||||||
Régionales 2015[49] | PS | 36,81 | LR | 29,89 | FN | 17,75 | DLF | 4,71 | PS | 45,28 | LR | 37,67 | FN | 17,05 | |||||||
Présidentielle 2017[50] | EM | 25,80 | LR | 20,49 | FN | 19,26 | LFI | 15,52 | EM | 69,38 | FN | 30,62 | Pas de 3e | ||||||||
Législatives 2017[51] | LREM | 32,34 | LR | 22,12 | PS | 15,87 | FN | 10,22 | LREM | 59,05 | PS | 40,95 | Pas de 3e | ||||||||
Européennes 2019[52] | RN | 25,25 | LREM | 16,80 | LR | 12,12 | PS | 10,79 | Tour unique | ||||||||||||
Municipales 2020 | LR | 100,00 | Pas d'autre candidat | Pas de 2d tour | |||||||||||||||||
Régionales 2021 | LR | 33,70 | PS | 21,47 | RN | 15,99 | EÉLV | 9,87 | LR | 38,04 | PS | 31,12 | RN | 14,66 | |||||||
Départementales 2021 | LR | 59,36 | DVG | 26,68 | RN | 10,96 | Pas de 4e | LR | 63,86 | DVG | 36,14 | Pas de 3e | |||||||||
Présidentielle 2022 | RN | 25,62 | LREM | 23,15 | LFI | 15,38 | LR | 10,90 | LREM | 52,53 | RN | 47,47 | Pas de 3e | ||||||||
Législatives 2022 | LR | 22,97 | LREM | 21,64 | RN | 18,09 | LFI | 17,76 | LR | 59,05 | LFI | 40,95 | Pas de 3e |
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
Éric Ziolo (LR) est le maire de Bort-les-Orgues depuis le 23 mai 2020[55]. Élu lors des élections municipales de 2020, il succède à Nathalie Delcouderc-Juillard (PS).
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[56].
La commune, est labellisée « Station Verte » depuis 2006[57]. La commune figure parmi les lauréats de la Marianne d'Or en 2009[58]. Elle est aussi labellisée porte d’entrée du Parc naturel des volcans d’Auvergne.
Bort-les-Orgues fait partie de la communauté de communes Haute-Corrèze Communauté, dont le siège est à Ussel.
Depuis la réforme cantonale de 2014, Bort-les-Orgues est le bureau centralisateur du canton de la Haute-Dordogne.
Bort-les-Orgues est jumelée avec Saint-Julien-lès-Metz (France), ville de la Moselle.
Bort-les-Orgues appartient à l'Académie de Limoges et à la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de la Corrèze qui eux-mêmes appartient a la région académique de la Nouvelle-Aquitaine. La commune est dans la zone A du calendrier scolaire français.
La commune administre une crèche, une école maternelle et une école élémentaire. L'école élémentaire porte le nom de Jean Jaurès, l'école maternelle, quant à elle, porte le nom de Jean Zay. Un collège est aussi présent à Bort-les-Orgues : le collège Marmontel, (pour Jean-François Marmontel, né dans la commune en 1723), autrefois ce collège était une grande école de pratique de commerce et d'industrie.
Bort-les-Orgues compte un lycée professionnel. Les formations au lycée professionnel de Bort-Artense sont :
La commune compte un centre hospitalier fondé en 1906 par Gustave Parré, membre du conseil municipal à cette époque. Mais le centre hospitalier de Haute-Corrèze à Ussel (à 23 km) est le centre hospitalier le plus proche qui bénéficie d'un service d'urgence et d'une maternité.
Le centre hospitalier de Bort-les-Orgues, dont le statut est celui d'un centre hospitalier public doté de l'autonomie juridique et financière, est géré par un conseil de surveillance, présidé par le maire de la commune[59].
L'hôpital, avec une capacité de 156 lits, dispense les spécialités médicales et chirurgicales suivantes[60],[61] : médecine, soins de suite et de réadaptation, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), unité de soins de longue durée (USLD) - soins médicaux techniques importants] (SMTI), accueil de jour, maladie d'Alzheimer et troubles apparentés, gynécologie, chirurgie orthopédique, diététique[60],[61].
C'est un établissement public de santé autonome. Le territoire de santé de l’hôpital de Bort-les-Orgues comporte les trois cantons de Bort-les-Orgues, de Champs-sur-Tarentaine et de Saignes[62]..
Les travaux de construction du centre hospitalier de Bort-les-Orgues sont approuvés le 23 février 1902 par le conseil municipal, alors présidé par Gustave Parré. L'inauguration a lieu le 30 septembre 1906.
La construction du barrage de Bort-les-Orgues, dans les années 1950, favorise l'implantation d'une antenne chirurgicale et donne à l'hospice sa vraie vocation d'hôpital. L'achèvement du barrage amène progressivement une diminution de l’activité qui aboutit à la fermeture du service de chirurgie.
En mars 1955, un projet d'extension de l'hôpital permet la création d'une maternité.
Le , l'adjudication pour les travaux « maison de retraite » fixée au conduit à de nouvelles restructurations en 1971, 1973 et 1980[59].
De 2001 à 2004, une nouvelle période de restructuration permet de dédoubler un grand nombre de chambres et d’équiper les chambres nouvelles d’une salle de bain avec WC, lavabo et douche. L’ajout d’un étage sur une partie du bâtiment permet la création d’une unité spécifique pour une prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie cognitive.
Bort-les-Orgues relève du conseil de prud'hommes de Tulle, de la Cour administrative d'appel de Bordeaux, de la Cour d'appel de Limoges, de la Cour d'assises de la Corrèze à Tulle, du tribunal administratif de Limoges, du tribunal d'instance de Tulle, du tribunal de commerce de Brive-la-Gaillarde, du tribunal de grande instance de Tulle, du tribunal paritaire des baux ruraux de Tulle et du tribunal pour enfants de Brive-la-Gaillarde[63].
Ses habitants sont appelés les Bortois et Bortoises[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].
En 2019, la commune comptait 2 648 habitants[Note 9], en diminution de 7,38 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 723 | 1 792 | 2 125 | 2 159 | 2 291 | 2 337 | 2 367 | 2 322 | 2 559 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 511 | 2 554 | 2 712 | 2 693 | 3 092 | 3 532 | 3 671 | 3 858 | 3 878 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 698 | 3 977 | 3 821 | 3 466 | 3 664 | 3 715 | 4 031 | 5 086 | 5 425 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 115 | 4 937 | 5 075 | 4 509 | 4 208 | 3 534 | 3 260 | 2 887 | 2 699 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 648 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,5 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (39,9 %) est supérieur au taux départemental (34,7 %).
En 2018, la commune comptait 1 212 hommes pour 1 449 femmes, soit un taux de 54,45 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,47 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 90 ou + | 3,9 |
12,0 | 75-89 ans | 21,1 |
20,0 | 60-74 ans | 20,6 |
26,5 | 45-59 ans | 21,4 |
15,5 | 30-44 ans | 12,4 |
14,7 | 15-29 ans | 11,3 |
10,1 | 0-14 ans | 9,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,9 |
9,7 | 75-89 ans | 13,5 |
20,6 | 60-74 ans | 21,3 |
21,1 | 45-59 ans | 20,2 |
16,4 | 30-44 ans | 15,7 |
15,6 | 15-29 ans | 12,6 |
15,5 | 0-14 ans | 13,8 |
L'Amicale sportive bortoise (AS Bortoise ou AS Bort-les-Orgues) est un club français de rugby créé en 1904, qui a évolué en 1re division nationale plusieurs années et qui a été en Fédérale 3 de la saison 2006-2007 à 2008-2009, elle évolue désormais en Honneur. La particularité de l'AS Bort est d'être située dans la région Limousin tout en étant affiliée au comité Auvergne.
Les joueurs célèbres passés par le club sont François Lombard, Amédée Domenech dit « Le Duc » (saison 1950-51), Roger Bastié (saison 1950-51), Noël Baudry...
Club disposant de 4 terrains extérieurs dont 2 de terre battue. Le club porte le nom : "ASB tennis"..
La commune de Bort-les-Orgues a été traversée trois fois par le Tour de France :
Cette commune corrézienne dispose d'un club de karaté, d'un club de football, de handball, de badminton et en association avec les communes voisines d'un club de judo et de tennis de table. Bien que plus d'une centaine d'associations sportives y soient recensées.
La commune tire ses revenus du barrage proche et du tourisme lié au lac de retenue.
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 459 €. Durant la même année, 13,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[72].
En 2014, parmi la population âgée de 15 à 64 ans, on comptait 73,5 % d'actifs dont 71,8 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs. Le nombre total d'emploi, en 2015, s'élevait à 1 903[72].
Au 31 décembre 2015, Bort-les-Orgues comptait 326 établissements : 9 dans l’agriculture, 30 dans l'industrie, 31 dans la construction, 201 dans le commerce-transports-services divers et 55 étaient relatifs au secteur administratif[72].
La commune accueille sur son territoire un site de production du pôle environnement du groupe Plastic Omnium. Une usine de fabrication et d’embouteillage d'un soda régional, Auvergnat Cola, est présent sur la commune. C'est le soda régional le plus vendu en France[73]. Deux établissements de la Fondation Jacques Chirac sont aussi présent sur la commune.
Les tanneries, dont la marque Le Tanneur est le dernier représentant, ont fait les beaux jours de la ville.
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Les armes actuelles de la ville sont « d'azur à trois flanchis d'argent ».
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![]() D'or, au sautoir denché de gueules. |
Malte-Brun, La France illustrée, 1882 ; à gauche.
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![]() D'azur, à trois bandes ondées d'or. |
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La devise de Bort est « Extremis finibus Lemovicensium et Arvernorum » (« aux confins des territoires limousin et arverne »).[réf. nécessaire]
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