Ydes est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Ydes | |
Église Saint-Georges - L'ange de l'Annonciation du porche ouest. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense |
Maire Mandat |
Alain Delage 2020-2026 |
Code postal | 15210 |
Code commune | 15265 |
Démographie | |
Gentilé | Ydois |
Population municipale |
1 644 hab. (2019 ![]() |
Densité | 95 hab./km2 |
Population agglomération |
2 700 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 20′ 53″ nord, 2° 26′ 17″ est |
Altitude | Min. 390 m Max. 665 m |
Superficie | 17,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Ydes (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bort-les-Orgues (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ydes (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ydes.fr |
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Au cœur du modeste bassin minier, Ydes est connue pour son riche passé industriel d'exploitation charbonnière. La houille y est exploitée dès le Moyen Âge et de façon industrielle entre 1842 et 1959, favorisant pleinement l'économie locale.
Ses habitants sont appelés les Ydois.
L'activité industrielle du XIXe siècle et le développement de l'exploitation du charbon ont permis la croissance du site de L'Hôpital qui est devenu Ydes-Centre alors que le village d'origine devenait Ydes-Bourg.
La commune est située à 22 km au nord de Mauriac, 68 km au nord d'Aurillac et à 88 km au sud-ouest de Clermont-Ferrand.
![]() |
Bort-les-Orgues (Corrèze), Madic |
Vebret | ![]() | |
Champagnac | N | Saignes | ||
O Ydes E | ||||
S | ||||
Bassignac | Sauvat |
Ydes est traversée par la Sumène[1], un affluent de la Dordogne.
Le Milhac se jette dans la Sumène sur le territoire de la commune.
Le sol contient encore de riches gisements houillers. Les mines de Vendes et Champagnac (Bois de Lempre) ont été fermées en 1959.
Ydes est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ydes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 1] et 2 700 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 2],[I 3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bort-les-Orgues, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,8 %), forêts (26,5 %), zones urbanisées (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 105, alors qu'il était de 1 083 en 2013 et de 1 099 en 2008[I 6].
Parmi ces logements, 72,5 % étaient des résidences principales, 12,1 % des résidences secondaires et 15,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ydes en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,1 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 8].
Typologie | Ydes[I 6] | Cantal[I 9] | France entière[I 10] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 72,5 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 12,1 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,4 | 11,9 | 8,2 |
La route départementale 922, reliant Laqueuille au nord et Aurillac au sud, passe par Ydes. Elle correspond à un ancien tronçon déclassé de la route nationale 122.
Jusque dans les années 1970-1980, Ydes avait la particularité de posséder trois gares SNCF à proximité : Saignes, Champagnac-les-Mines et Largnac. Les lignes ont été fermées.
Les aéroports les plus proches sont Clermont-Ferrand[6] et Aurillac[7].
Attesté en Hisde au XIIe siècle.
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du pré-latin is, eau ; et du suffixe -ate[8].
Tout comme plusieurs communes du nord Cantal, Ydes fut le siège d'une commanderie de l'ordre du Temple qui faisait alors partie de la province templière d'Auvergne et qui est dévolue au commencement du XIVe siècle aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au sein de leur langue d'Auvergne. Ydes devient ensuite un membre de la commanderie du Pont-Vieux, commune de Tauves (1293), elle-même dépendante du Grand prieuré d'Auvergne.
En , lors d'une grève importante des mineurs de Champagnac, tout le bassin minier a été assiégé par le 139e régiment d'infanterie et les brigades de gendarmerie.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1872 | Charles de La Vaissière de Lavergne | |||
1925 | 1941 | Alfred Basset | Rad. | Conseiller général du canton de Saignes (1923-1940) |
1941 | 1944 | |||
1944 | 1963 | Alfred Basset | Rad. puis SFIO | Conseiller général du canton de Saignes (1945-1963) Président du conseil général (1945-1951) |
1963 | 1989 | Bernard Ceyrac | Président-directeur général de la Sodecco (1959-1968). Chevalier de la Légion d'Honneur | |
mars 1989 | mars 2008 | Roger Besse | RPR puis UMP | Sénateur (1989-2008) Conseiller général du canton de Saignes (1976-2008) Président du conseil général (1988-2001) Président de la CC Sumène Artense |
mars 2008 | mai 2020 | Guy Lacam | UMP puis LR | Retraité |
mai 2020 | En cours | Alain Delage | DVC | Chef d'entreprise Conseiller départemental du canton d'Ydes (2021-) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 1 644 habitants[Note 3], en diminution de 7,59 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
879 | 807 | 854 | 967 | 1 067 | 1 043 | 1 028 | 1 061 | 1 060 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 061 | 1 014 | 1 014 | 964 | 958 | 1 031 | 1 456 | 1 633 | 1 838 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 140 | 2 452 | 2 703 | 2 426 | 2 713 | 2 638 | 2 567 | 2 563 | 2 535 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 075 | 2 037 | 1 970 | 1 980 | 1 965 | 1 931 | 1 881 | 1 866 | 1 779 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 660 | 1 644 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,6 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (40,0 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 805 hommes pour 855 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 4,0 |
12,4 | 75-89 ans | 14,6 |
24,2 | 60-74 ans | 23,5 |
25,1 | 45-59 ans | 22,5 |
14,5 | 30-44 ans | 12,9 |
11,1 | 15-29 ans | 9,2 |
11,6 | 0-14 ans | 13,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
Le portail profond semble reprendre les dispositions de celui de l'abbaye Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne. Il a la particularité de présenter sur les murs nord et sud deux scènes assez rarement liées. Sur le mur nord, une scène du Nouveau Testament : l'Annonciation représentant l'archange Gabriel et la Vierge Marie. Sur le mur sud, une scène de l'Ancien Testament : Habacuc porté par un ange vient apporter de la nourriture à Daniel dans la fosse aux lions. La relation entre les deux scènes vient probablement de l'analogie suivante : le Christ entra dans le sein de sa mère et en sortit sans toucher au sceau de sa demeure virginale. De la même manière, l'ange enlève Habacuc en Judée avec une corbeille de nourriture et le transporte dans la fosse aux lions où se trouve Daniel sans briser le sceau (d'après Émile Mâle, L'Art religieux au XIIIe siècle). Sur l'archivolte du porche ont été sculptés les signes du zodiaque. Ce portail est datable de la fin du XIIe siècle.
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Blason | D'or à deux clefs de sinople passées en sautoir, les pannetons vers senestre; à la bordure de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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