Bonsecours est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Bonsecours | |
La basilique Notre-Dame de Bonsecours. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie |
Maire Mandat |
Laurent Grelaud 2020-2026 |
Code postal | 76240 |
Code commune | 76103 |
Démographie | |
Gentilé | Bonauxiliens |
Population municipale |
6 479 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 723 hab./km2 |
Population agglomération |
532 559 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 43″ nord, 1° 07′ 43″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 157 m |
Superficie | 3,76 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
Aire d'attraction | Rouen (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Darnétal |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-bonsecours.fr |
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Elle est connue dans l'agglomération rouennaise pour son panorama qu'elle offre sur la « ville aux cent clochers ».
Bonsecours fait partie de l'agglomération de Rouen qui compte 45 communes et 405 392 habitants. Bonsecours est située entre Rouen et Le Mesnil-Esnard.
Le territoire de la commune va des bords de la Seine jusqu'au plateau, ce qui ne lui donne pas de cohérence topographique ; il en résulte des quartiers dont l'aménagement est difficile à organiser.
![]() |
Rouen | Saint-Léger-du-Bourg-Denis | ![]() | |
Sotteville-lès-Rouen | N | |||
O Bonsecours E | ||||
S | ||||
Amfreville-la-Mi-Voie | Le Mesnil-Esnard |
Les lignes de bus F5 et 13 desservent Bonsecours.
Ces lignes permettent de rejoindre le centre-ville de Rouen ainsi que les communes voisines (Boos, Le Mesnil-Esnard, Franqueville-Saint-Pierre…).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 7 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Bonsecours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,7 %), forêts (28,5 %), prairies (10,3 %), terres arables (3,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le site est attesté sous les formes Blovilla au XIe siècle, Notre-Dame de Bloville en 1390 et 1393[24], Notre-Dame de Bloville les Rouen en 1472[25], Ecc. Beate Marie de Blovilla en 1502 et 1503[26], Notre Dame de Blosville en 1544, Nostre Domine de Bonsecours en 1571[27], Notre Dame de Blosville dit Bonsecours en 1609[28], Notre Dame de Blosville dit Bonsecours en 1618[29], Blosseville des Bonsecours en 1793, Blosseville dit Bonsecours en 1801[30]. La commune s'est appelée Blosseville-Bonsecours jusqu'en 1958[31].
Le nom de « Bloville » s'explique probablement comme Bloville à Boisjean (Pas-de-Calais, Bladulfi villa 858) par l'anthroponyme germanique Bladulfus. À l'origine, la graphie alternative Blosville note l'allongement et la fermeture du [o], mais elle a été lue de manière erronée "Blosseville" à l'époque moderne[32].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Blosseville-Bonsecours, porta provisoirement le nom de Blosseville-la-Montagne[30].
En 1958, le nom de la commune est raccourci en Bonsecours[30].
Bonsecours est hagiotoponyme caché.
Le qualificatif Bonsecours qui apparait au XVIe siècle, est lié au célèbre pèlerinage de Notre-Dame de Bonsecours, dont le sanctuaire est mentionné comme église parrochiale de Bloville dit Bonsecours. Déjà Dom Duplessis[33] constatait au XVIIIe siècle que seul Bonsecours était utilisé par la population[34].
Notre-Dame du Bon Secours est l'un des titres donnés à la Vierge Marie dans l'Église catholique depuis le XIVe siècle. Cette dévotion qui s'est répandue dans le monde entier a donné son nom à de multiples églises, chapelles et autres bâtiments religieux et à certaines localités.
La commune de Bonsecours est construite sur le site de l'ancien monastère Sainte-Catherine qui fut un lieu de séjour des rois notamment pendant les guerres qui opposèrent le roi de France à son vassal, le duc de Normandie.
Le camp de Sainte-Catherine, en fait le château de Thuringe [35], fut occupé en 1592 par Henri IV. Le pèlerinage à Notre-Dame de Bonsecours, attesté dès le XIVe siècle, se serait surtout développé après la disparition en 1597 de l'abbaye de Sainte-Catherine.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1849 | 1892 | Lebourgeois | ||
1900 | 1902 | Jules Lebourgeois | ||
1902 | 1919 | Édouard Larcher | ||
1919 | 1923 | Gaston Mignot | ||
1923 | 1939 | Georges Loquet | ||
1939 | 1943 | Emmanuel Bleuzet | ||
1943 | 1944 | Jacques Morin | Avocat | |
1944 | 1945 | Dr Saint-Aubin | Médecin | |
1945 | octobre 1947 | Georges Ledru | DVD | Militaire Conseiller général du canton de Boos (1945 → 1951) |
octobre 1947 | mai 1953 | Numa Servin | ||
mai 1953 | mars 1959 | Raymond Jullien | ||
mars 1959 | mars 1971 | Lucien Aubert | Comptable | |
mars 1971 | mars 1989 | Guy Eliot | Médecin | |
mars 1989 | mars 2008 | Max Martinez | app. UDF | Suppléant du député Pierre Albertini |
mars 2008 | En cours | Laurent Grelaud | PS puis DVG puis Horizons |
Administrateur au ministère des finances Vice-président Métropole Rouen Normandie (2015 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[37],[38] Conseiller départemental depuis 2021 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2019, la commune comptait 6 479 habitants[Note 9], en diminution de 0,08 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
755 | 647 | 752 | 1 071 | 1 044 | 1 106 | 1 316 | 1 223 | 1 231 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 307 | 1 411 | 1 406 | 1 512 | 1 497 | 1 549 | 1 551 | 1 724 | 1 715 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 772 | 1 872 | 1 957 | 2 379 | 2 365 | 2 562 | 2 952 | 2 685 | 3 098 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 686 | 3 806 | 5 435 | 6 108 | 6 898 | 6 853 | 6 867 | 6 469 | 6 473 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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6 479 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Terrains de tennis, terrains de foot, gymnase, terrain de basketball, tir à l'arc, organisation de la cyclo Robic Bonsecours.
Bonsecours possède des commerces : quatre boulangeries, une boucherie, un pressing, un supermarché Super U, une supérette, un fruitier, deux magasins de presse, fleuristes, banques, bars restaurants.
La basilique Notre-Dame a été reconstruite au XIXe siècle (architecte : Jacques-Eugène Barthélémy) sur un très ancien site de pèlerinage. Elle a été inscrite en 1977 sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. José-Maria de Heredia est enterré dans le cimetière qui la jouxte. L'ancienne église, quant à elle, aurait été détruite en 1473.
Situé en face de la basilique, on trouve le monument dédié à Jeanne d'Arc avec, à son sommet, l'archange saint Michel. Ce monument a été inauguré en 1892.
Le casino fut bâti en 1893 par les concessionnaires du funiculaire de Bonsecours qui reliait alors le quartier d'Eauplet à la basilique par la colline. Il était alors à la fois restaurant, dancing et salle de jeux. En 1905, il fut racheté par un restaurateur rouennais, Dieudonné, qui le spécialisa dans les noces, les banquets. En 1942, il fut cédé à une organisation charitable qui en fit un lieu de vacances pour les enfants de Rouen. Le 17 novembre 1964, la commune de Bonsecours devient propriétaire du casino. En 1970, le casino est restauré, son aspect d'origine lui est restitué. Il était alors utilisé pour les noces mais aussi pour des expositions et de nombreuses manifestations culturelles. Le 3 janvier 2006 à 2 h 30, un incendie le réduisit en cendres.
Un nouveau casino a été reconstruit pour remplacer l'ancien.
Le cimetière particulièrement monumental est aussi un centre d'intérêt à ne pas négliger. Sa situation particulièrement escarpée offre un magnifique panorama à toutes ses sépultures dont certaines sont très anciennes. La tombe de José-Maria de Heredia et de sa famille y est conservée. Un carré est consacré à des sépultures de prêtres du diocèse de Rouen, dont celui du père Jacques Hamel, prêtre assassiné dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016. Non loin du carré des prêtres se trouve la tombe commune de sœurs dominicaines et de Jean Amoudru, « curé de Leningrad », qui subit la persécution en URSS du temps de Staline. Monument à Albert Ier, œuvre du sculpteur Fivet[42].
La proximité du monumental hommage à Jeanne d'Arc en relève encore la grandeur.
La côte Sainte-Catherine offre un panorama sur Rouen et les communes voisines, ainsi qu'un espace naturel abritant des espèces rares à l'échelle de la région : Dactylorhiza praetermissa, Sorbus latifolia, Mantis religiosa[43].
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Les armes de la commune de Bonsecours se blasonnent ainsi :
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