Saint-Léger-du-Bourg-Denis est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
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Saint-Léger-du-Bourg-Denis | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie |
Maire Mandat |
Sophie Boucquiaux 2022-2026 |
Code postal | 76160 |
Code commune | 76599 |
Démographie | |
Gentilé | Bourdenysien |
Population municipale |
3 599 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 281 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 26′ 07″ nord, 1° 09′ 05″ est |
Altitude | Min. 20 m Max. 138 m |
Superficie | 2,81 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Darnétal |
Législatives | 2e circonscription de la Seine-Maritime |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.ville-stleger76.fr/ |
modifier ![]() |
Les Bourdenysiens y habitent.
À 130 km au nord-ouest de Paris, elle est la première commune à la sortie est de Rouen, port maritime et fluvial entre Le Havre et Paris sur la Seine.
En superficie (281 ha), elle est l’une des plus petites communes du département.
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Darnétal | Saint-Jacques-sur-Darnétal | |
Rouen | ![]() |
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Bonsecours | Le Mesnil-Esnard | Saint-Aubin-Épinay |
La commune est drainée par l'Aubette, un affluent de la Seine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 6 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Léger-du-Bourg-Denis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,1 %), zones urbanisées (24,6 %), prairies (20,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), terres arables (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 584, alors qu'il était de 1 448 en 2013 et de 1 329 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 94,8 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Léger-du-Bourg-Denis en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (3,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Saint-Léger-du-Bourg-Denis[I 1] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 94,8 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,3 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5 | 8,1 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous la forme Burdeni au XIIe siècle[24], Bourdeny en 1262, Saint Ligier de Bordeni en 1298, Saint Léger de Bourdeni en 1364, Bourdeny en 1459, Bourdeny en 1502, Sancti Leodegarii de Bourdeny en 1502, Bourdenyaco en 1503, Saint Léger et Bourg Denis en 1715, Bourdeny 1738, Bourgdenis 1788[25], Léger du Bourgdeny en 1793, Saint-Léger-du-Bourgdenis en 1801, puis Saint-Léger-du-Bourg-Denis[26].
Comme le montre les formes anciennes, Bourg-Denis est une graphie fallacieuse pour Bourdeny.
Il s'agit d'un toponyme gallo-roman en -acum, composé avec le nom de personne germanique Burdo / Burdinus, d'où *Burdiniacum > Bourdeny[27].
Burdin[us], d'abord prénom, a donné les patronymes Bourdain et Bourdin, communs dans le centre ouest de la France.
Un nom d'homme similaire se retrouve dans le toponyme mérovingien ou carolingien Bourdainville.
Saint-Léger est un toponyme et un patronyme inspirés de Saint Léger d'Autun, VIIe siècle.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie du canton de Darnétal[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Darnétal
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Seine-Maritime.
Saint-Léger-du-Bourg-Denis était membre de la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de Rouen, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1974 sous le statut de SIVOM puis de district et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), transformée le en métropole sous le nom de Métropole Rouen Normandie, et dont est désormais membre la commune.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste PG menée par Jean-Pierre Garcia obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 893 voix (19 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle PS menée par Thérèse Derivière-Julien, qui a recueilli 604 voix (40,34 %, 4 conseillers municipaux).
Lors de ce scrutin, 34,72 % des électeurs se sont abstenus[28].
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste DVG menée par Géraldine Théry obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 621 voix (57,07 %, 18 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement celle PS menée par Thérèse Deriviere-Julien, qui a recueilli 467 voix (42,92 %, 5 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,03 % des électeurs se sont abstenus[29].
Au terme d'une crise qui a vu la démission de 13 conseillers municipaux, de nouvelles élections municipales sont organisées en février 2022, qui voient la victoire au second tour de la liste menée par Sophie Boucquiaux, ancienne maire-adjointe démissionnaire, qui a recueilli 506 voix (46,6 % des suffrages exprimés, 21 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par Yann Queval (32,90 %, 4 conseillers municipaux élus) et par la maire sortante, Géraldine Théry, qui n'a recueilli que deux sièges.
Lors de ce scrutin, 58,76 des électeurs se sont abstenus[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1946
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1946 | 1971 | André Bellet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1971 | 1977 | Georges Le Coguiec | Médecin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | décembre 1990 | Roger Delalondre[Note 8] | PCF | Décédé en cours de mandat | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
janvier 1991 | mars 2014 | Nicolle Rimasson | PS | Retraitée de l'éducation nationale | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014 | mai 2020[31] | Jean-Pierre Garcia | PG-LFI | Retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020[32],[33] | 11 février 2022 [34] | Géraldine Théry | DVG | Ex responsable des ventes pour un promoteur immobilier Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
11 février 2022[30] | En cours (au 13 février 2022) |
Sophie Boucquiaux | DVG | Fonctionnaire territoriale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 3 599 habitants[Note 9], en augmentation de 4,26 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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312 | 980 | 794 | 894 | 900 | 960 | 932 | 1 021 | 999 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
996 | 975 | 981 | 990 | 1 030 | 1 161 | 1 292 | 1 314 | 1 339 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 426 | 1 452 | 1 498 | 1 495 | 1 468 | 1 551 | 1 503 | 1 551 | 1 630 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 925 | 2 144 | 2 381 | 2 953 | 2 772 | 3 124 | 3 247 | 3 464 | 3 402 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 599 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 26 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 729 hommes pour 1 848 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,9 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,8 |
7,0 | 75-89 ans | 10,8 |
14,3 | 60-74 ans | 15,9 |
21,2 | 45-59 ans | 22,7 |
17,7 | 30-44 ans | 18,6 |
17,5 | 15-29 ans | 15,7 |
21,5 | 0-14 ans | 14,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
6,4 | 75-89 ans | 9,4 |
16,3 | 60-74 ans | 17,3 |
19,7 | 45-59 ans | 19,3 |
18,5 | 30-44 ans | 17,7 |
19,1 | 15-29 ans | 17,5 |
19,4 | 0-14 ans | 17 |
![]() |
Blason | De gueules au chevron accompagné, en chef de deux têtes de léopards et en pointe d’une quenouille posée en barre, le tout d’argent. |
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Détails | Un nouveau blason avait été dessiné par André Tellier, ancien instituteur [40] puis la commune a décidé de ne plus avoir de blason officiel mais seulement un logo[41].
Les deux têtes de léopards rappellent les armes de la Normandie. |
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