Bommes (Bòmas en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Bommes | |
![]() La mairie (mars 2012). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Gironde |
Maire Mandat |
Bernard Laurans 2020-2026 |
Code postal | 33210 |
Code commune | 33060 |
Démographie | |
Gentilé | Bommais |
Population municipale |
454 hab. (2019 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 32′ 51″ nord, 0° 21′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 10 m Max. 75 m |
Superficie | 5,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Gironde |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bommes.fr |
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Ses habitants sont appelés les Bommais[1].
Bommes est un village du sud Gironde situé au cœur du vignoble de Sauternes, et bordé à l'ouest par le Ciron, un affluent de la Garonne.
La commune se trouve à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 10 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et de canton[2].
Les communes limitrophes sont Preignac au nord-est, Sauternes à l'est et au sud, Budos au sud-ouest et Pujols-sur-Ciron au nord-ouest.
Pujols-sur-Ciron | Preignac | |
![]() |
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Budos | Sauternes |
Le territoire communal est essentiellement traversé, hors du bourg, par la route départementale D116 qui mène à Landiras vers l'ouest et à Langon vers l'est ; un réseau de routes de moindre importance relie le bourg et le lieu-dit de Haut-Bommes aux villages alentour.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 3 Langon distant de 9,5 km par la route vers l'est.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 19 km vers le sud-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 6,5 km par la route vers le nord-est, de Preignac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine ; celle de Langon, offrant plus de trafic, se trouve à 10 km vers l'est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[9] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 40 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Bommes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (85,2 %), forêts (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bommes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ciron. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2018 et 2020[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 256 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 256 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Il y aurait des grottes préhistoriques en bordure du Ciron.
Le lieu-dit « Maisons Rouges » serait une étape sur une voie romaine.
Au Xe siècle, les Bénédictins possèdent un prieuré, à l’emplacement du presbytère, qui dépendait de La Sauve.
Le 22 avril 1288, le roi d’Angleterre permet à Jean Colomb, bourgeois de Bordeaux de construire une maison forte.
En 1310 les Antonins possèdent l’hôpital de Vigard (ou Bigard) avec chapelle qui dépend de la commanderie d’Aubeterre (Charente)[28], puis passe aux Feuillants (ordre de Citeaux) en 1625. Toute la commune appartient aux religieux.
Les Bénédictins sont les premiers à planter de la vigne et, surtout à cultiver les raisins concentrés en France (pourriture noble), méthode reprise par les Antonins quelques siècles plus tard.
On trouve la trace de la chapelle « St Antoine de Vigard » en 1310 ; un mariage et un baptême y sont célébrés en 1608 et cette même année elle reçoit la visite du cardinal de Sourdis. Cette chapelle comporte un portail ogival et une tour carrée. Il ne reste de nos jours, qu’une partie de la voûte. La lettre T, est la signature des Antonins.
Sont signalés par le même auteur[29]. :
La situation de la commune au XVIIIe siècle est décrite dans l'ouvrage de Jacques Baurein[30].
« Le Roi étant informé que la Paroisse de Bommes étoit composée de deux parties séparées, dont l'une, est appellée le haut, et l'autre le bas Bommes, qui avoient été jusqu'alors réunis dans une même collecte, mais que le nombre de ceux portés dans le tableau des Collecteurs étoit beaucoup plus considérable dans la partie haute, les répartitions se faisoient communément au désavantage des contribuables de la partie basse, qui désireroient former à l'avenir une collecte particulière, afin que leur contribution fût réglée avec plus de proportion et d'équité. (En conséquence), le Roi, par Arrêt de son Conseil d'État, tenu à Versailles, le 31 septembre 1766, ordonna que la partie basse de Bommes seroit désunie de la haute, à l'égard des Impositions de toute espèce. »
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Bommes forme la commune de Bommes[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Yvan Dubedat | ||
mars 2008 | En cours | Bernard Laurans[32] | Agriculteur retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le 1er janvier 2014, la Communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Bommes s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 454 habitants[Note 7], en diminution de 14,18 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
706 | 597 | 551 | 717 | 828 | 800 | 750 | 713 | 737 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
604 | 633 | 625 | 670 | 662 | 670 | 669 | 615 | 642 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
644 | 632 | 658 | 563 | 524 | 519 | 525 | 514 | 503 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
478 | 448 | 365 | 398 | 446 | 439 | 466 | 465 | 515 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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465 | 454 | - | - | - | - | - | - | - |
De nos jours :
Une importante partie du territoire communal est consacrée à la viticulture et abrite quelque 70 exploitations viticoles pour un vignoble d'une superficie de 381 ha.
Six de ces exploitations font partie de la classification officielle des vins de Bordeaux de 1855 en appellation Sauternes :