Beaumont-sur-Sarthe est une commune française située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 967 Belmontais[Note 1].
Beaumont-le-Vicomte, ancien nom de la commune, redirige ici.
Beaumont-sur-Sarthe | |
![]() Vue générale du centre-bourg et de la rivière Sarthe. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles |
Maire Mandat |
Lea Duval 2020-2026 |
Code postal | 72170 |
Code commune | 72029 |
Démographie | |
Gentilé | Belmontais |
Population municipale |
1 967 hab. (2019 ![]() |
Densité | 296 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 35″ nord, 0° 07′ 50″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 103 m |
Superficie | 6,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sillé-le-Guillaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.beaumont-sur-sarthe.fr |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Beaumont est une commune située au nord de la Sarthe, à mi-chemin entre la ville d'Alençon (23 km) au nord et la métropole du Mans (24 km) au sud. Fresnay-sur-Sarthe est à 11 km, Ballon à 12 km, Sillé-le-Guillaume à 20 km et Mamers à 24 km.
Comme son nom l'indique, Beaumont est traversée par la Sarthe.
Les communes limitrophes sont : Assé-le-Riboul, Juillé, Maresché, Saint-Christophe-du-Jambet et Vivoin
Juillé | Vivoin | |
Saint-Christophe-du-Jambet | ![]() |
Maresché |
Assé-le-Riboul |
Les principaux lieux-dits de la commune sont : les Nouis, la Maufière et Saint-Laurent.
La commune s’étend sur une superficie 6,64 km2 (soit 664 hectares), avec une altitude variant selon les endroits de 57 m à une hauteur maximale de 103 m. Le point le plus bas se situant à proximité de la Sarthe, juste avant de passer sur la commune de Maresché au lieu-dit la Croix Verte.
La commune est située dans une vaste plaine à une vingtaine de kilomètres du début des Alpes mancelles. De plus, par le fait que la commune soit traversée d'est en ouest par la Sarthe, Beaumont est en plein milieu d'une plaine alluviale.
Au niveau de la géologie dans l'histoire, Beaumont-sur-Sarthe se situe sur une zone datant du Jurassique, avec des sols où l'on remarque la présence de sable et de grès.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marolles Les Br », sur la commune de Marolles-les-Braults, mise en service en 1985[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 678,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
La ville de Beaumont-sur-Sarthe est traversée par la RD 338 (ex-RN 138) reliant Alençon au Mans. Elle est également traversée par d'autres routes départementales comme la RD 5 en direction de Sillé-le-Guillaume, la RD 39 en direction de Fresnay-sur-Sarthe et la RD 26/27 en direction de Marolles-les-Braults.
L'autoroute A28 est située à proximité (5 km) de la ville avec la sortie no 21 à Maresché.
La gare de Vivoin - Beaumont, mise en service en 1856, permet des liaisons ferroviaires journalières vers Le Mans, Alençon ou Caen, ligne no 24.
La ville de Beaumont-sur-Sarthe est desservie par les TIS (Transports interurbains de la Sarthe), gérés par le conseil général de la Sarthe, la ligne 210 (Fresnay-sur-Sarthe - Le Mans)
L'aéroport le plus près est l'aéroport Le Mans-Arnage, qui depuis quelques années ne propose plus de vols réguliers hors période d'été. Pour des vols réguliers, l'aéroport le plus proche est l'aéroport de Caen - Carpiquet qui propose des vols à destination nationale ou l'aéroport de Rennes Bretagne en vols à destination internationale.
Beaumont-sur-Sarthe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,7 %), zones urbanisées (17,3 %), prairies (16 %), terres arables (7,9 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bellomontum vers 1060[22].
Beaumont-sur-Sarthe, ou le Vicomte, doit son nom et son surnom à sa situation pittoresque sur le bord de la rivière (la Sarthe) et à son ancienne possession par les vicomtes du Mans.
Durant la Révolution, la commune, alors nommée Beaumont ou Beaumont-le-Vicomte[23] dont, déjà au XVIe siècle, le nom est l'objet d'une contrepèterie de François Rabelais[24],[25], prend le nom de Beaumont-sur-Sarthe[26] qu'elle a conservé jusqu'à aujourd'hui.
Cette petite ville était au Moyen Âge, une place de guerre fort importante ; située entre le Maine et la Normandie, elle eut naturellement à souffrir beaucoup des luttes sanglantes, incessamment engagées entre les comtes et les ducs de ces deux provinces.
Du Xe au XIe siècle, les premiers seigneurs de Beaumont portent souvent le nom de Raoul, vicomtes du Mans. Ils luttent notamment contre Guillaume le Bâtard qui, pendant l'espace de quatorze ans, de 1070 à 1084, prit la ville jusqu'à cinq fois. Enfin, le vicomte Hubert, fils de Raoul V, fut assez heureux pour forcer le redoutable conquérant de l'Angleterre à entrer en accommodement.
En 1135, Geoffroy d'Anjou Plantagenêt poursuivit le vicomte Rosselin, fils d'Hubert, jusque dans les murs de Beaumont, prit et brûla entièrement cette malheureuse ville, que Philippe Auguste devait encore assiéger et prendre en 1189.
Le comte Arthur de Richemont, marchant au secours des Armagnacs, l'emporta d'assaut en 1412 : les Anglais la prirent en 1417 ; Ambroise de Loré la leur enleva la même année, mais ils s'en rendirent maîtres de nouveau quelques années plus tard.
Enfin, en 1562, après avoir évacué Le Mans, les calvinistes y entrèrent et s'y livrèrent à toutes sortes d'excès, rompant le pont à coups de canon, brûlant les églises et les maisons des catholiques, dont ils emportèrent les biens. La ville se soumit à Henri IV, en 1589, après la prise du Mans (le roi Henri était aussi duc de Beaumont-au-Maine et seigneur de Ste-Suzanne : voir ci-dessous).
Dès le XIe siècle, Beaumont était le siège d'un doyenné et comptait trois églises dans l'enceinte de ses murailles crénelées : Notre-Dame, Saint-André et Saint-Aubin des Vignes, dont Hildebert, évêque du Mans, confirma la possession à la célèbre abbaye de Marmoutier.
La vicomté de Beaumont entra dans la Maison de Brienne avant le mois de février 1253, par le mariage d'Agnès, vicomtesse de Beaumont, dame de La Flèche, de Fresnay, de Sainte-Suzanne et du Lude, fille héritière de Richard II de Beaumont, dernier descendant des premiers vicomtes, avec Louis d'Acre, troisième fils de Jean de Brienne, roi de Jérusalem, empereur de Constantinople, et de Bérangère de Castille-León, sa seconde femme.
Elle fut successivement possédée par Jean Ier de Brienne († 1303/1306) époux de Jeanne de la Guerche ; leur fils Robert († 1327) époux de Marie, fille de Maurice V de Craon ; leur fils Jean II († 1355) ; puis son propre fils Louis II († 1364 sans postérité). Marie, sœur du vicomte Louis, fille du vicomte Jean II et d'Isabeau fille de Jean III d'Harcourt, épouse de Guillaume Chamaillart, seigneur d'Anthenaise, en eut une fille également nommée Marie, laquelle épousa, en 1371, Pierre II, comte d'Alençon, auquel elle apporta en mariage la vicomté de Beaumont dont elle avait hérité de son oncle, Louis II de Brienne, tué à la bataille de Cocherel, le 23 mai 1364.
Dans la suite, Françoise, sœur et héritière de Charles, duc d'Alençon (deux arrière-arrière-petits-enfants de Pierre II d'Alençon), et veuve de Charles de Bourbon, duc de Vendôme, obtint, en 1543, que la vicomté de Beaumont, les terres et baronnies de Saosnois, de La Flèche et de Château-Gontier, fussent érigées en duché-pairie sous le nom de Beaumont, pour elle et ses successeurs mâles et femelles.
Enfin, son fils Antoine de Bourbon, roi de Navarre, transmit ce duché à son fils Henri IV, qui, parvenu au trône, voulut se le réserver ; mais le Parlement refusa d'enregistrer les lettres patentes par lesquelles il le déclarait. Force lui fut donc d'abandonner cette prétention, puisque "tout domaine particulier d'un prince qui parvient à la royauté est de plein droit réuni à la Couronne".
Le 25 mai 1701, le maréchal René de Froulé, comte de Tessé, reçut, en échange des terres qu'il possédait dans les parcs de Versailles et de Marly, les deux villes et domaines de Beaumont et de Fresnay-sur-Sarthe, que sa famille conserva jusqu'à la Révolution.
La ville, ancienne titulaire de ce noble duché, n'est plus qu'un simple chef-lieu de canton. Sa justice seigneuriale et son bailliage ducal sont remplacés par une simple justice de paix, et tout son appareil militaire a fait place à une brigade de gendarmerie.
Beaumont-sur-Sarthe se situe dans la première circonscription de la Sarthe. Jusqu'en 2014, la commune est chef-lieu du canton de Beaumont-sur-Sarthe. Depuis le redécoupage cantonal, elle fait partie du canton de Sillé-le-Guillaume.
Le 15 mars 2020, lors des élections municipales, les citoyens de Beaumont-sur-Sarthe étaient appelés à se rendre aux urnes, afin de désigner leur conseil municipal et leurs conseils communautaires de la communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles représentant la commune.
Trois listes s'opposaient, toutes sans étiquettes : une première liste menée par le maire sortant François Robin qui briguait un 4ème mandat, une deuxième liste menée par Lea Duval, conseillère d'opposition, et une troisième liste menée par Christian Byk.
Malgré un contexte difficile lié à la crise du coronavirus, les Belmontais sont nombreux à se présenter aux urnes, avec un taux de participation de 63.48% (à comparer aux 51.54% au niveau départemental). Le résultat est sans appel dès le premier tour, et consacre la liste de Lea Duval avec 61.32% des voix. La liste de François Robin est seconde avec 26.26% des voix, et celle de Christian Byk troisième avec 12.4% des suffrages. Ce résultat permet à la liste de Lea Duval d'obtenir 16 sièges au conseil municipal, tandis que la liste de François Robin en obtient deux, le dernier siège étant enfin pour la liste de Christian Byk. La liste de Lea Duval obtient de surcroit les 5 sièges au conseil communautaire.
Le nouveau conseil municipal ne peut néanmoins se réunir qu'à partir du 28 mai 2020, date à laquelle le conseil vote pour élire son maire ; les votes désignent Lea Duval.
Le 15 juillet 2020, le conseil communautaire de la communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles se réunit à son tour et Lea Duval y est élue deuxième vice-présidente.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | ||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CM | CC | ||
François Robin * | SE | 218 | 26,26 | 2 | 0 |
Lea Duval | SE | 509 | 61,33 | 15 | 5 |
Christian Byk | SE | 103 | 12,41 | 1 | 00 |
Inscrits | 1 339 | 100,00 | |||
Abstentions | 489 | 36,52 | |||
Votants | 850 | 63,48 | |||
Blancs et nuls | 20 | 2,35 | |||
Exprimés | 830 | 97,65 | |||
* Liste du maire sortant |
Le 23 mars 2014, lors des élections municipales, les citoyens de Beaumont-sur-Sarthe étaient appelés à se rendre aux urnes pour désigner leur conseil municipal pour les six années à venir ainsi que les conseillers communautaires de la communauté de communes du Pays belmontais représentant la commune.
Ce scrutin opposait deux listes : une du Modem menée par Catherine Moget-Cosson et une représentant une politique se réclamant de droite menée par le maire sortant François Robin.
À l'issue de ce vote, assez serré, la liste du maire sortant François Robin l'emporte avec 53.91 % des suffrages exprimés, ce qui permet l’accession de quinze co-listiers au conseil municipal dont six au conseil communautaire contre la liste adverse qui obtient 46.08 %. Ce résultat réalisé par la liste de Catherine Moget-Cosson permet de créer une opposition composée de quatre membres dont deux siègeront également au conseil communautaire.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CM | CC | |||||
François Robin * | DVD | 509 | 53,91 | 15 | 6 | |||
Catherine Moget-Cosson | MoDem | 435 | 46,08 | 4 | 2 | |||
Inscrits | 1 305 | 100,00 | ||||||
Abstentions | 318 | 24,37 | ||||||
Votants | 987 | 75,63 | ||||||
Blancs et nuls | 43 | 4,36 | ||||||
Exprimés | 944 | 95,64 | ||||||
* Liste du maire sortant |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1925 | ? | M. Garreau | ||
1935 | ? | M. Le Cuziat | Médecin | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959 | mars 1989 | Gaston Trocherie[28] (1921-1999) | RI puis UDF-PR |
Pharmacien Conseiller général du canton de Beaumont-sur-Sarthe (1967 → 1979) Conseiller régional des Pays de la Loire (1973 → 1986) Réélu en 1965, 1971, 1977 et 1983 |
mars 1989 | mars 2001 | Jean-Marie Foussard | SE | |
mars 2001 | mai 2020 | François Robin | DVD | Administrateur de biens |
mai 2020[29] | En cours | Léa Duval | DVG | Chef de produit |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[29].
Depuis 1988, Beaumont est jumelée avec une ville anglaise, Burgh le Marsh, dans le Lincolnshire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 1 967 habitants[Note 8], en diminution de 1,94 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 295 | 2 402 | 2 415 | 2 235 | 2 381 | 2 378 | 2 320 | 2 321 | 2 214 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 239 | 2 184 | 2 234 | 2 090 | 2 028 | 2 015 | 1 908 | 1 969 | 1 908 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 063 | 2 094 | 2 040 | 1 756 | 1 725 | 1 624 | 1 751 | 1 848 | 1 808 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 870 | 1 902 | 2 134 | 1 938 | 1 874 | 1 973 | 2 060 | 2 161 | 2 094 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 945 | 1 967 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,5 % la même année, alors qu'il est de 28,2 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 941 hommes pour 1 023 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,34 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,6 | 90 ou + | 5,1 |
16,1 | 75-89 ans | 22,3 |
17,9 | 60-74 ans | 20,4 |
20,0 | 45-59 ans | 15,1 |
12,6 | 30-44 ans | 12,7 |
18,2 | 15-29 ans | 13,1 |
12,5 | 0-14 ans | 11,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
7,6 | 75-89 ans | 10,6 |
17,3 | 60-74 ans | 17,9 |
20,3 | 45-59 ans | 19,6 |
17,6 | 30-44 ans | 16,9 |
17,2 | 15-29 ans | 15,5 |
19,1 | 0-14 ans | 17,3 |
Beaumont fait partie de l'académie de Nantes.
La commune administre deux écoles maternelles et élémentaires, une publique et une privée : Sainte-Thérèse-Saint-Joseph, et deux collèges, le public : Le Joncheray et le privé : Sainte-Thérèse-Saint-Joseph.
Le collège du Joncheray accueille 289 élèves (2009), venant de treize communes environnantes, réparties en treize classes (trois classes de 6e, trois classes de 5e, trois classes de 4e, deux classes de 3e et une classe ULIS pour les enfants présentant des difficultés d'apprentissage).
Le collège est situé à l'extérieur du centre-ville, dans un cadre verdoyant, disposant de vastes espaces verts.
L'école et collège Sainte-Thérèse-Saint-Joseph est située dans le centre de Beaumont-sur-Sarthe. L'établissement est issu de la fusion des collèges Sainte-Thérèse de Beaumont et Notre-Dame-Saint-Joseph de Fresnay. Il scolarise dans neuf classes (trois classes de 6e, deux classes de 5e, deux classes de 4e et deux classes de 3e), des élèves en provenance des anciens cantons de Beaumont et Fresnay.
La commune de Beaumont-sur-Sarthe dispose d'une offre de soins assez bien fournis. Elle est composée de quatre médecins généralistes, deux spécialistes : un podologue et un masseur kinésithérapeute, deux chirurgiens dentistes, quatre infirmières et deux pharmacies. La commune possède également une clinique vétérinaire qui réunit trois vétérinaires, de garde 24 heures sur 24. Le projet d'un pôle santé est actuellement à l'étude par la commune.
Beaumont possède également un hôpital local avec deux foyers-logements : Les Campanules disposant de dix logements et Les Heures claires disposant de quinze logements, un établissement d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) et un foyer Anais.
Par ailleurs, les assistantes sociales du département et le centre médico-psychologique tiennent leurs permanences au sein du centre social Georges-Rouault.
La commune possède un complexe sportif d'extérieur pouvant accueillir plusieurs activités comme le football avec son terrain principal et ses trois terrains pour les entraînements et les matchs junior ou de l’athlétisme avec la piste d'athlétisme qui fait le tour du terrain principal ou du tennis avec le court extérieur ou encore de la pétanque avec ses nombreux terrains. Il y a également un gymnase pouvant accueillir aussi plusieurs activités comme le handball, le basketball, le badminton, le tennis (avec le cours intérieur) mais aussi de la danse dans la salle annexe du gymnase.
Tous les étés, la piscine municipale non couverte ouvre ses portes de juin (pour les scolaires) jusqu'en août, encadré par un maitre nageur-sauveteur diplômé. Il y a la possibilité de prendre des cours de natation.
Le Beaumont Sports athlétiques (BSA) a été créé le 3 décembre 1932 et compte aujourd'hui 209 licenciés (saison 2012 / 2013).
Ces 209 licenciés sont répartis en trois arbitres, vingt-et-un dirigeants, vingt-trois vétérans et cinquante-deux seniors et U19. Et pour ce qui est de sa formation des jeunes joueurs reconnue pour sa qualité et son parfait fonctionnement, le club compte seize joueurs U18, dix-neuf joueurs U15, vingt-quatre joueurs U13 (deux équipes), dix-neuf joueurs U11 (deux équipes), seize joueurs U9 (deux équipes) et de seize joueurs U7.
L'équipe première évolue actuellement en Division régionale d'honneur (3e division régionale) et joue ses matchs à domicile au stade des Voves, d'une capacité d'environ 100 places assises.
Le Judo Club belmontais est ouvert à toutes les tranches d'âges
Depuis 5 ans à compter de ?, la ville de Beaumont possède un jeune club de basketball : l'ASBB (L'Association sportive belmontois basketball) qui compte trente-huit adhérents (saison 2012 / 2013). Le club est composé d'une équipe de benjamins qui évolue en Départementale masculine 3 (Division 3), une équipe de poussins qui évolue en Départementale poussin poule L (dernière poule du championnat) et sans oublier la nouvelle équipe de minimes qui joue en 2e division. S'ajoute à cela une équipe de senior.
Le Tennis Club belmontais dépasse les 110 licenciés à la saison 2012 / 2013. Le club a engagé pour cette saison deux équipes sénior hommes, une équipe senior femme et une équipe en 8 ans fille. Tous cela encadré par deux professeurs diplômés et un assistant moniteur de tennis.
L'ACB (Association cycliste belmontaise) est une association qui réunit de nombreux cyclistes (jeunes ou plus âgés). L'AC est l'un des clubs sarthois qui organisent le plus de compétitions au cours de l'année.
La société de Tir de Beaumont se nomme Les Bleuets. Les Bleuets possèdent une école de tir, qui forme les jeunes tireurs de poussins à minimes avec un initiateur et deux animateurs diplômés. Le club participe chaque année au championnat départemental, régional et au Championnat de France où il obtient de bons résultats.
Les installations du stand permettent les possibilités suivantes :
Les Belmontais et Belmontaises disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Notre-Dame avec son architecture romane du XIe siècle.
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 654 € à Beaumont-sur-Sarthe alors que dans le canton la moyenne était de 18 651 € et dans la Sarthe de 21 256 €. 37,3 % de la population était imposable ce qui est bien en dessous la moyenne du département qui est de 52,9 %.
En 2009, Beaumont comptait 68,3 % de sa population, de 15 à 64 ans, actif et 11,5 % des 15 / 64 ans au chômage. Alors que dans la Sarthe, la moyenne des actifs 15 / 64 ans était de 73 % et 10,6 % de chômage.
La même année on comptait 847 emplois dans la commune dont 88,3 % de l'emploi salarié au lieu de travail.
Au 31 décembre 2010, le nombre total d'établissements était de 173 dans la commune. Ces 173 établissements répartis de la façon suivante par secteur d'activité :
Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2010)
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce, transports, services divers |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Beaumont-sur-Sarthe | 11.6 % | 6.9 % | 5.8 % | 55.5 % | 20.2 % | |
Sarthe | 17.2 % | 6.3 % | 8.6 % | 53.8 % | 14.1 % | |
France Métropolitaine | 11.3 % | 5.7 % | 9.5 % | 59.6 % | 13.9 % | |
Sources des données : INSEE[35] |
La ville de Beaumont-sur-Sarthe et les villages aux alentours comptent de nombreux lieux touristiques et de choses à voir, que cela soit des châteaux ou des monuments religieux.
Beaumont-sur-Sarthe est une ancienne cité médiévale qui renferme de nombreux édifices.
À l'époque médiévale, les vicomtes de Beaumont, mirent en place des moyens pour protéger la ville des éventuels ennemis. Ils firent construire le château de Beaumont qui date du XIIe siècle, la motte féodale qui donne une vue pittoresque sur la vallée de la Sarthe et les anciennes murailles et portes de la ville (la première, « porte Saint-André » ou « porte d'Alençon » au nord, la deuxième, « porte Sainte-Anne » ou « porte du Mans »" au sud, et la 3e, « porte Saint-Joseph », la « porte de Paris » ou « de Vivoin », qui se trouvait rue Georges-Rouault). Ces portes sont aujourd'hui détruites mais il en reste de nombreuses traces et vestiges.
Il y a aussi le pont roman et le moulin à eau qui datent, eux aussi, de la même époque que les monuments cités précédemment.
Beaumont comporte également des halles du XIXe siècle, qui se situent au cœur du centre ville.
La commune est parcourue par de nombreux circuits de randonnées pédestres, les circuits du Chanvre et du Roussard, la route Ambroise de Loré ou alors les jardins de l'hôtel de ville qui comportent une végétation riche et variée et des coins de détente. Sans oublier la Sarthe qui borde la commune, du nord jusqu'à l'est.
À proximité de la commune se trouve d'autres monuments importants à visiter comme le prieuré de Vivoin datant du XIe siècle et inscrit Monument Historique depuis 1927 (le prieuré) et 1840 (l'église).
À Saint-Marceau, il y a également un monument classé Monument Historique : la chapelle Saint-Julien.
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Blason | D'azur semé de fleur de lys d'or au lion du même brochant sur le tout. |
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Détails | Adopté le 9 mars 1961. |
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