Beaulieu-sur-Dordogne (Bel Luec en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. Le , elle étend son périmètre à la commune de Brivezac sous le régime de la commune nouvelle[1].
Pour les articles homonymes, voir Beaulieu et Dordogne.
Beaulieu-sur-Dordogne | |
![]() Le village depuis la rive gauche de la Dordogne en 2005. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde |
Intercommunalité | Communauté de communes Midi Corrézien (siège) |
Maire Mandat |
Dominique Cayre 2020-2026 |
Code postal | 19120 |
Code commune | 19019 |
Démographie | |
Gentilé | Bellocois |
Population municipale |
1 284 hab. (2019 ![]() |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 58′ 45″ nord, 1° 50′ 21″ est |
Altitude | 147 m Min. 125 m Max. 432 m |
Superficie | 16,89 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Biars-sur-Cère - Saint-Céré (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Midi corrézien |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | beaulieu-sur-dordogne.fr |
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Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Ses habitants sont appelés les Bellocois et les Bellocoises.
La commune de Beaulieu-sur-Dordogne, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Beaulieu est au sud du département de la Corrèze.
Tulle est à 37 km au nord. Brive-la-Gaillarde est à 38 km et Collonges-la-Rouge est à 20 km au nord-ouest. Aurillac (Cantal) est à 60 km à l'est.
Nonards | Bassignac-le-Bas | |
Sioniac | ![]() |
Altillac |
Astaillac | Gagnac-sur-Cère |
La commune est limitée sur toute sa bordure orientale par la Dordogne, et arrosée au nord par son affluent la Ménoire.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1952 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,4 | 3,4 | 5,4 | 9,3 | 12,4 | 14,8 | 14,3 | 11,1 | 8,6 | 4,6 | 2,4 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,4 | 9,1 | 11,6 | 15,5 | 18,6 | 21,6 | 20,9 | 17,5 | 13,9 | 9 | 6,3 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,4 | 14,8 | 17,8 | 21,7 | 24,7 | 28,4 | 27,5 | 23,9 | 19,1 | 13,5 | 10,2 | 18,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−18 17.01.1987 |
−18,6 15.02.1956 |
−11 06.03.1971 |
−4,6 09.04.1968 |
−1,6 01.05.1960 |
1,4 08.06.1954 |
6 11.07.1980 |
3,5 26.08.1979 |
1 28.09.1972 |
−2 30.10.1997 |
−7,8 25.11.1956 |
−13 11.12.1967 |
−18,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24,6 31.01.1965 |
24,5 24.02.1990 |
29 07.03.1963 |
30 22.04.1984 |
33,6 26.05.1953 |
38,6 28.06.1986 |
39,5 20.07.1989 |
38,5 21.08.1987 |
36,8 17.09.1987 |
31,5 03.10.1983 |
24,2 02.11.1968 |
24 02.12.1953 |
39,5 1989 |
Précipitations (mm) | 93,8 | 83,4 | 82,7 | 112,3 | 112,8 | 93,8 | 79,1 | 71,5 | 95,6 | 103,9 | 108 | 108,4 | 1 145,3 |
La commune est située sur la route départementale 940 au bord de la Dordogne, au sud du Limousin.
Beaulieu-sur-Dordogne est une commune rurale[Note 4],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Le territoire de la commune de Beaulieu-sur-Dordogne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Ménoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1992, 1993, 1994, 1999, 2001, 2010 et 2021[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Beaulieu-sur-Dordogne - Bassin de la Dordogne », approuvé le [17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 858 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 582 sont en en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet, de Hautefage et de Saint-Étienne-Cantalès, des ouvrages de classe A[Note 6] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Beaulieu-sur-Dordogne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Beaulieu vient du latin bellus locus, « lieu beau », endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions, on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
Les gentilés des habitants de Beaulieu sont très variés : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.
En pleine guerre de succession à la tête de l’Aquitaine, vers 855, Rodolphe de Turenne archevêque de Bourges, rallié à la cause « légitimiste » incarnée par Charles le Chauve, eut à cœur d’effectuer une fondation monastique sur ses terres familiales. Après une vaine tentative à Végennes, il se tourne vers Vellinus. Le cartulaire de l’abbaye rapporte que devant la splendeur du lieu, il ne put s’empêcher de le baptiser « Bellus Locus ». Depuis la grande abbaye de Solignac, il sollicite l’envoi d’une équipe de moines chargée de mettre en place ce nouveau monastère et participe avec sa large parentèle à l’édification du patrimoine de l’abbaye. Le monastère est consacré en 860.
Grâce aux pieuses donations des comtes de Quercy, des vicomtes de Turenne, de leurs multiples vassaux, le temporel de l’abbaye se compose du tiers du Bas-Limousin et d’une langue de l’actuel département du Lot. Dotée d’un trésor de reliques (saints Prime et Félicien), et bien qu’elle souffre de convoitises laïques, elle connaît un essor spectaculaire qui permet le développement d’un courant de pèlerinage. Beaulieu devint une étape essentielle sur les chemins unissant Limoges à Aurillac et Figeac, menant vers Conques, Moissac, Toulouse puis Compostelle. Annexée à Cluny vers 1095, elle se réforme et connaît une période favorable avec la mise en marche de reconstructions et de grands travaux. C’est le chantier de l’abbatiale et de son décor sculpté.
L’abbaye est puissante, placée sous la protection de saints populaires, située au débouché de régions fertiles, conditions sine qua non pour qu’un habitat villageois se développe. Dès la fin du XIIe siècle, un bourg se constitue tout autour des bâtiments conventuels protégés par une muraille, ponctuée de tours et bordée par un fossé. C’est l’enclos monastique. Des barris naissent hors les murs : le faubourg de la Grave, vers la Dordogne, où se trouvait l’ancien hôpital ; le barri majeur à l’emplacement du village primitif de Vellinus ; le barri du Trou dans lequel étaient inhumés les défunts et le quartier Mirabel à proximité des anciens vergers de l’abbaye. Beaulieu devint une place commerciale importante d’où émerge une véritable communauté bourgeoise qui suscite les convoitises des seigneurs de Castelnau et Turenne.
À partir de 1213, fin de la mainmise clunisienne, l’abbaye perd peu à peu de sa puissance. Beaulieu devient le siège des conflits de pouvoir entre le seigneur-abbé, les bourgeois et le vicomte de Turenne. Avec la mise en commande du XVe siècle, l’abbaye se délite progressivement.
L’abbaye subit les assauts des protestants lors des Guerres de Religion. À l’approche du XVIe siècle, les idées de la Réforme se sont propagées sous l’influence des marchands et gabariers de la Dordogne. Par deux fois (1569-1574), les troupes de l’amiral de Coligny pillent la ville et l’abbaye.
L’église abbatiale est alors transformée en temple protestant. Rendue au culte catholique, en 1622, grâce à la Ligue, l’abbaye est reconstruite au XVIIe siècle par la congrégation des bénédictins de Saint-Maur. Ils y rétablissent la discipline monastique. La ville, à nouveau prospère, érige ses demeures cossues. Les anciens ligueurs créent, avec l’aide des évêques, de nombreuses confréries.
L’abbaye abritait encore six moines lorsque la Révolution détruit les bâtiments conventuels et les constructions mauristes. L’abbatiale est épargnée et devient église paroissiale.
Le , la commune étend son périmètre à celle de Brivezac[1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
? | juillet 1941 (révoqué) |
Léopold Marcou | ? | Révoqué par le Gouvernement de Vichy[24] |
mars 2001 | mars 2008 | Jacques Vigier | UMP | Conseiller général (1998-2004) |
mars 2008 | mars 2014 | Jacques Descargues[25] | PS | Conseiller général (2004-2015) |
mars 2014 | En cours | Dominique Cayre[26] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Cadre |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2019 | En cours | Ghislaine Dubost | DVD | Conseillère départementale du Canton du Midi corrézien (2015-) |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Brivezac | 19032 | CC Midi Corrézien | 8,24 | 162 (2016) | 20 |
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 626 €[28].
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 1 284 habitants[Note 8], en augmentation de 8,35 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 003 | 1 937 | 2 136 | 2 108 | 2 415 | 2 547 | 2 493 | 2 504 | 2 490 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 490 | 2 378 | 2 571 | 2 530 | 2 567 | 2 535 | 2 454 | 2 359 | 2 236 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 025 | 1 927 | 1 886 | 1 713 | 1 684 | 1 751 | 1 774 | 2 053 | 1 819 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 673 | 1 592 | 1 560 | 1 508 | 1 265 | 1 286 | 1 287 | 1 288 | 1 193 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 299 | 1 284 | - | - | - | - | - | - | - |
Au début du XXe siècle, Beaulieu-sur-Dordogne comptait 2 025 habitants[34].
Établissements d'enseignement[35] :
Professionnels de santé :
Beaulieu possède un club de rugby créé en 1908 : l'Union Sportive Beaulieu (U.S.B.). Régulièrement champion du Limousin, le club a participé à plusieurs phases de championnat de France échouant même en demi-finale en 1921. Lors de la saison 2011-2012, le club s'est illustré en remportant le titre de Champion de France de 2e série en battant en finale l'US Josbaig Saint Goin (victoire 15 à 11), couronnant ainsi une bonne saison permettant au club de monter en 1re série pour la saison 2012-2013.
La région de Beaulieu produit 400 tonnes de fraises, soit près de 1 % de la production française. Elle alimente notamment la production de confitures par le groupe Andros dans ses usines de Biars-Bretenoux. Une fête de la fraise se tient le 2e dimanche de mai, à l'occasion de laquelle une tarte aux fraises de 8 mètres de diamètre et 900 kg de fraises est confectionnée[38].
Le château est construit sur une terrasse maintenue par un mur de soutènement médiéval à-pic sur la Dordogne, de manière à défendre Beaulieu et la haute vallée des invasions par la rivière (le roi Eudes y arrêta les Normands en 889). Le château est constitué de bâtiments des XIVe, XVe et XVIe siècles, on peut encore voir une bretèche en saillie sur le portail d'entrée. Le château a abordé le XXe siècle à l'état de ruines, mais il a été restauré. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Fondée au IXe siècle par Rodolphe de la famille des comtes de Turenne, seigneurs de Beaulieu, l'abbaye fut rattachée au XIe siècle à Cluny[52],[53].
Sous l'impulsion de la réforme grégorienne, les pèlerinages prirent leur essor, nécessitant la construction de nouvelles églises, mieux adaptées. En 1150, le chœur et le transept de la nouvelle église de Beaulieu étaient déjà achevés ; la construction se poursuivra jusqu'au XIIIe siècle.
Le plan est semblable aux autres églises romanes de pèlerinage, en croix latine, comportant une nef dotée de bas-côtés et un déambulatoire permettant aux pèlerins, sans déranger l'office, de prier les saints de leur choix dans les chapelles absidiales rayonnantes. L'architecte Anatole de Baudot y a effectué des travaux de restauration.
L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1927[54].
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[55].
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Coupé, au premier de gueules à l'enceinte fortifiée d'argent à trois tours crènelées et couvertes de même, ouvertes et ajourées de sable, au second d'azur à la dextrochère d'argent mouvant du flanc senestre, tenant une clef du même posée en pal, le panneton en haut et débordant de la tige.
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