On y trouve l'une des composantes du port de Bordeaux, le terminal de Bassens.
Géographie
Localisation
Bassens est une commune Girondine de l'Entre-deux-Mers[1], en rive droite de la Garonne, dans l'aire d'attraction de Bordeaux et son unité urbaine[2],[3].
Limites administratives de la commune.
Aux alentours
Les communes les plus proches sont Carbon-Blanc (1 km), Lormont (3 km), Sainte-Eulalie (4 km), Ambarès-et-Lagrave (4 km), Yvrac (5 km), Artigues-près-Bordeaux (5 km), Cenon (6 km), Saint-Louis-de-Montferrand (6 km), Saint-Vincent-de-Paul (7 km) et Saint-Loubès (7 km)[4].
La commune s'étend sur plus de 10 km2 (1 028 hectares)[5], avec une partie basse à l'ouest et au nord, et un plateau à l'est; la Garonne délimitant sa partie ouest[3],[6]. L'altitude varie de 2 à 56 mètres[5]. Le plateau est la chaîne calcaire qui s'étend sur la rive droite, et qui se termine à Bassens[7].
Bassens se trouve sur les unités paysagères de l'agglomération bordelaise[8], agglomération qui s'étend sur vingt kilomètres d'est en ouest, et du bec d'Ambès[9], confluence de la Dordogne et de la Garonne.
La commune de Bassens peut être soumise aux crues de la Garonne, pour les zones situées près du fleuve: elle fait partie du SPPPI, le syndicat mixte pour la protection contre les inondations de la presqu'île d'Ambès[10].
Voies de communication et transports
Voies de communication
La mise en service, en 1967, du pont suspendu d'Aquitaine a facilité considérablement les liaisons vers le centre de Bordeaux.
TER Nouvelle-Aquitaine
Gare de Bassens.
La ville possède une gare (gare de Bassens) située sur la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et desservie par le TER Nouvelle-Aquitaine. La gare est desservie par la ligne 16 Bordeaux-Angoulême[11].
Réseau TBM
Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers la ligne A du tramway de Bordeaux, qui a son terminus tout au sud de la commune, ainsi que par les lignes de bus 7, 90, 91, 92 et 93. En soirée, en plus de la ligne 7, la commune est desservie par le Flexo 50.
Réseau Trans Gironde
Le réseau de transports TransGironde ne dessert pas la commune[12].
Réseau cyclable
Il a fait l'objet d'une étude de l'A'urba en 2009[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bordeaux-Paulin», sur la commune de Bordeaux, mise en service en 1952[20] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[21],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,3°C et la hauteur de précipitations de 854,6 mm pour la période 1981-2010[22].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 12 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[24], à 13,8°C pour 1981-2010[25], puis à 14,2°C pour 1991-2020[26].
Urbanisme
Typologie
Bassens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[28],[29].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[30] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[33],[34].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39,9%), zones urbanisées (25,9%), zones agricoles hétérogènes (12,1%), eaux continentales[Note 7] (9,8%), prairies (6,4%), cultures permanentes (4,3%), terres arables (1,6%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bassens est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[38]. Les crues significatives qui se sont produites au XXesiècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIesiècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[39]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1999, 2009 et 2013[40],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[41]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bassens.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 2 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 133 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[44].
Toponymie
Formes anciennes du nom: Bassenxs, Bacenxs ou Bassenx au XIVesiècle[45],[46], Bassens en 1793 et 1801, Bassens-Carbon-Blanc entre 1806 et 1853, puis Bassens[47]. Le nom du lieu provient de Bassing (domaine de Basso), de Basso et du suffixe -ing indiquant une propriété[46].
Gentilé: les habitants de la commune sont appelés Bassenais, Bassenaise[6].
Histoire
Les premiers habitats, préhistoriques et gallo-romains, se concentrent autour de l'église et le long de la Garonne. L'ancienne voie romaine vers Blaye, le "chemin de la Vie" traversait les marais, d'après l'érudit F. Jouannet. Léo Drouyn en a donné des coupes et des plans[48]. Une nécropole mérovingienne a été redécouverte sur le site de l'église Saint-Pierre[49].
Bassens subit l'influence économique de la ville de Bordeaux dès l'Antiquité[50],[51].
Au Moyen Âge, c'est le siège de la baronnie de Montferrand[52]. On y cultive la vigne[50]. Un four de tuilier médiéval a été découvert en 1887 au château Pommerol[53].
Bassens est un lieu de résidence de parlementaires et négociants bordelais. Nobles, bourgeois, négociants et armateurs bordelais y font construire de belles demeures aux XVIIIe et XIXesiècles[50],[52].
Entre 1801 et 1806, la commune est réunie à celle de Carbon-Blanc sous le nom de Bassens-Carbon-Blanc. Les deux communes sont séparées en 1853[54],[47].
Le port est aménagé au début du XXesiècle: la construction de quais verticaux reliés à la voie ferrée Bordeaux-Paris est effectuée en 1915. Ces quais sont équipés de dix postes de navire et d'une vingtaine de grues[55].
Au cours de la Première Guerre mondiale, l'armée américaine s'implante dans la partie basse de Bassens pour y construire un nouveau port: à ce niveau de la Garonne, le site peut accueillir des installations portuaires en eaux profondes (chenal de 11 m). Elle y réalise un appontement en 1917 pour le débarquement de ses troupes et de son matériel: 8 000 Sammies font les trois-huit pour développer le «New Bassens», un appontement formé de deux estacades réunies par une passerelle pour dix postes d'accostage. Le quai américain comporte des docks et des camps ainsi qu'un hangar frigorifique. Les installations accueillent près de 700 navires jusqu'en 1919. Certaines de ces infrastructures sont encore utilisées de nos jours[55],[56],[52].
Quai de l'armée américaine
Construction des quais de Bassens pour l'armée américaine, 8 mars 1918.
Régiment de manutentionnaires (stevedores regiment), avril 1918.
Déchargement de mules et chevaux, avril 1918.
Déchargement de marchandises en boîtes, avril 1918.
Embarquement de soldats américains en 1918.
Transfert de blessés à bord d'un navire en 1918.
Canons sur wagons plats aux quais de l'armée américaine en 1919.
Les infrastructures portuaires construites par l'armée américaine.
Des quais en maçonnerie sont édifiés entre 1925 et 1930: des entrepôts pour les produits pétroliers et des hangars pour les bois coloniaux y sont construits.
Dans les années 1980 un remaniement général modifie la disposition des postes d'accostages. Un bassin de radoub est établi à la Baranquine.
Politique et administration
Administration municipale
Hôtel-de-ville de Bassens.
La commune a été érigée en municipalité en 1793[47]. Le conseil municipal est composé de 29 élus[57], et comprend huit adjoints[58].
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[65].
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[66].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Gironde.
Intercommunalité
Bassens au sein de la Bordeaux Métropole.
La commune est intégrée à l'établissement public de coopération intercommunale de Bordeaux Métropole[67].
La piscine intercommunale est gérée par le syndicat intercommunal Bassens/Carbon-Blanc[68].
Autres circonscriptions
Situation du canton de Lormont dans l'arrondissement de Bordeaux en 2014.
La commune de Bassens fait partie jusqu'en 2014 du canton de Lormont de l'arrondissement de Bordeaux. Dans le cadre de la réforme territoriale, entrée en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, un nouveau découpage territorial pour le département de la Gironde est défini par le décret du 20 février 2014. Bien qu'il soit remodelé, la commune demeure dans le canton de Lormont[69],[70].
Instances judiciaires
Il n'y a pas d'administration judiciaire sur la commune. Le Tribunal d'instance, le Tribunal de grande instance, le Tribunal pour enfants, le Tribunal de commerce, le Conseil des prud'hommes et le Tribunal paritaire des baux ruraux se trouvent à Bordeaux, de même que la Cour d'appel, la Cour d'assises, le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel[71].
Jumelages
Bassens a développé des associations de jumelage avec[72],[73]:
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].
En 2019, la commune comptait 7 472 habitants[Note 8], en augmentation de 6,88% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 165
1 910
1 890
1 839
1 900
1 894
1 869
1 853
1 996
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 144
1 193
1 259
1 281
1 241
1 228
1 202
1 216
1 172
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 214
1 164
1 157
1 941
2 589
2 455
2 309
2 194
2 967
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
3 396
4 841
6 133
6 595
6 472
6 978
6 694
6 618
6 991
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 404
7 472
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Située dans l'académie de Bordeaux, on trouve plusieurs établissements scolaires à Bassens: l'école maternelle du Bousquet, l'école maternelle Frédéric-Chopin, l'école primaire Rosa-Bonheur, l'école primaire François-Villon et le collège Manon-Cormier[77].
Les lycées sont sur la commune voisine de Lormont[78],[79].
Manifestations culturelles et festivités
Bassens adhère au Grand projet des villes de la rive droite (avec Cenon, Floirac et Lormont)[80] géré par un groupement d'intérêt économique (GIE) et, à ce titre, participe notamment à trois manifestations culturelles intercommunales:
Le festival de bande dessinée Bulles en Haute-Garonne organisé par l’association Passage à l’art[81];
Le festival des Hauts-de-Garonne en juillet dans le domaine de Beauval[82];
Événement littéraire, à la rentrée, Souffles Nomades[83].
Bassens propose tous les ans une animation dans le cadre de la manifestation intercommunale Presqu'île en page, organisée par le syndicat intercommunal à vocation culturelle (SIVOC)[84].
La médiathèque anime tout au long de l'année scolaire la manifestation de lectures partagées Entre mots, entre nous, en partenariat avec les établissements scolaires ainsi que les structures petite enfance, enfance et jeunesse de la ville[85].
Santé
Quatre médecins généralistes exercent sur la commune, ainsi que six chirurgiens-dentistes[86], des infirmiers et des kinésithérapeutes. Les habitants disposent également sur place d'un laboratoire d'analyse de biologie médicale[87].
Le centre hospitalier le plus proche se situe sur l'agglomération bordelaise, c'est le centre hospitalier universitaire de Bordeaux, réparti sur trois sites dont celui de Bordeaux (groupe hospitalier Saint-André)[88].
On trouve également une résidence pour seniors et deux maisons de retraite[89]; trois familles d’accueil sont conventionnées[90] par le conseil départemental de la Gironde.
Sports
On trouve plusieurs installations sportives sur la ville de Bassens: les terrasses du Bousquet, qui comprend une salle omnisports de 1 141 m2, la plaine des sports Griffons-Séguinaud, qui comprend plusieurs installations dont une piste d'athlétisme et un gymnase, une piscine intercommunale, gérée par le syndicat intercommunal Bassens/Carbon-Blanc, deux plateaux d'évolution, l'un de 1 250 m2 et l'autre de 1 575 m2, le terrain multisports Prévert et celui de Beauval, etc[68].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
La médiane du revenu disponible par unité de consommation était en 2012 de 18 178 €, pour 20 388 € sur le département. 60% des foyers fiscaux étaient imposables, pour 65% sur le département[91].
Tissu économique
Sur 531 établissements présents sur la commune à fin 2012, 1% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11% sur le département), 10% du secteur de l'industrie, 13% du secteur de la construction, 63% de celui du commerce et des services et 13% du secteur de l'administration et de la santé[91].
On trouve sur la commune un port et une zone industrielle. Cette zone industrialo-portuaire est l'un des sites d'activités économiques de l'agglomération bordelaise[92]. Au titre du projet d'aménagement et de développement durable (PADD) de l'ancienne communauté urbaine de Bordeaux, le territoire de l'agglomération est identifié comme site d'intérêt métropolitain[93].
Situé sur la rive droite de la Garonne, le port, dit terminal de Bassens, est l'une des composantes du port de Bordeaux[55].
En 2012, la cale sèche du port de Bassens est devenue le premier site français de démantèlement de grands navires marchands[94]. Le premier navire à y être démantelé est le Matterhorn, un cargo de 115 mètres. La création de ce site par une filiale de Veolia Environnement est issue de la volonté française, au moment du Grenelle Environnement, de mettre en place sa propre capacité de déconstruction de grands navires marchands, activité jusqu'ici inexistante en Europe de l'Ouest, les vieux bateaux étant expédiés dans d'autres régions (à 90% en Asie du Sud) où le démantèlement est opéré dans de mauvaises conditions environnementales et sociales. En octobre 2014, le navire école la Jeanne d'Arc est amené au port pour y être déconstruit par les entreprises Bartin Recycling et Petrofer société nouvelle, filiales du groupe Véolia[95],[96],[97]. En juin 2016, c'est au tour du croiseur Colbert d'être accueillit à Bassens pour être démantelé[98].
Zone industrielle
On trouve plusieurs activités sur la zone industrielle de Bassens, comme de la production de caoutchouc synthétique (Michelin)[99] ou de la production de tourteaux d'huile de tournesol (Saipol)[100].
De par les activités qui se trouvent sur la zone, la commune est dans le périmètre de risques technologiques[101]. La ville a mis en place un comité de veille et un plan communal de sauvegarde (PCS)[102].
Port de Bassens
Port de Bassens.
Port et zone industrielle de Bassens.
Port et zone industrielle de Bassens.
Port et zone industrielle de Bassens.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Plusieurs édifices de la commune[103] sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[104]:
Le château de Beauval, rue du Tertre, au sommet du plateau à la limite orientale de la commune. Ensemble des XVIIIe et XIXesiècles, constitué d'un logis et d'une chapelle[105].
Le château Pomerol, du XIXesiècle, rue Raoul-Bourdieu, au bord du plateau et au carrefour d'anciennes voies. Aujourd'hui maison de retraite[106].
L'église Saint-Pierre, place de la Libération, à l'un des points les plus élevés du plateau et au centre du village où aboutissent les anciennes routes. Édifice des XIe, XIIe, XVe, XVIe et XIXesiècles, sur un emplacement occupé dès le VIIIesiècle[107], décor intérieur remanié à la fin du XXesiècle, clocher du XIIesiècle inscrit aux Monuments historiques[108]. Le clocher neuf conçu par l'architecte Paul Abadie a été récemment restauré ainsi que les clochetons[109].
La ferme dite clos du Barry, rue Pasteur, des XVIIIe et XIXesiècles, située à proximité du village à un carrefour de chemins anciens. Le pavillon central donne sur une petite cour, le portail d'entrée comporte une grille ouvragée, les deux ailes en retour d'équerre servaient de dépendances[110].
La ferme Boles, côte de la Garonne, des XVIIIe (logis et cheminées) et XIXesiècles (dépendances)[111].
La ferme dite domaine le Bousquet, rue du Maréchal-Joffre, sur le coteau à l'extérieur du village. Édifice des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXesiècles, formé d'un long bâtiment à trois corps et de deux corps de dépendances sur le côté. Une tourelle carrée s'appuie sur la façade septentrionale du logis[112].
La ferme dite métairie de Fleur, rue du Tertre, au bord du plateau de Montferrand, du XVIe-XVIIesiècle, aujourd'hui partiellement détruite. D'après Léo Drouyn, elle aurait réutilisé des matériaux du château de Montferrand détruit en 1591 (cheminée et cul-de-lampe support d'échauguette)[113].
La maison de maître dite château d'Antichan, rue Manon-Cormier, au bord de l'ancienne route du port de Lormont, au pied du coteau. Édifice du XVIIIesiècle, constitué d'un long bâtiment entouré d'un parc. Le niveau de soubassement (transformé en appartements) abritait les chais ; on accède au rez-de-chaussée surélevé par un escalier tournant en pierre à double volée. La porte d'entrée est couronnée par un fronton orné de sculptures. La maison fut habitée au XXesiècle par Manon Cormier[114].
La maison de maître dite domaine Bellerive-Les Moines, quai Alfred-de-Vial, des XVIIIe et XIXesiècles, maison carrée à étage avec tours polygonales de style néo-médiéval surmontées d'un décor de créneaux[115].
La maison de maître dite château des Griffons, avenue des Griffons, actuel bâtiment construit au XIXesiècle par l'architecte Charles Berger pour le négociant bordelais Marc Maurel. Acquis en 1934 par la municipalité de Bassens[116].
La maison de maître dite domaine Lagrange, rue Fabre, au sommet du coteau, des XVIIIe et XIXesiècles, était une ancienne possession de l'abbaye cistercienne de Bonlieu. Elle est constituée d'un corps principal accolé à un corps de bâtiment plus étroit. Les aménagements de voirie ont séparé la demeure d'une partie de son parc[117].
La maison de maître dite château Morin, rue de la Pomme-d'Or, en bordure du plateau dominant la Garonne, du XVIIIesiècle. Elle a été partiellement détruite par un incendie en 2001; chapelle à abside semi-circulaire. Attribuables à l'architecte Louis Combes[118].
La maison de maître dite domaine Moulerin, rue d'Ambarès, à proximité de routes antiques, entourée de vignobles, date des XVIIe et XVIIIesiècles, mais a été très remaniée par la suite ainsi que le jardin (ruines de chapelle?). Logis allongé et prolongé d'un logement et d'un chai portant la date de 1882. Lors de la vente comme bien national, le domaine comportait « maison de maître avec métairie, un chai, un cuvier, 103 journaux de vigne, terre, pré, aubarède et pacage »[119].
La maison de maître dite domaine Muscadet, rue d'Ambarès, à proximité de routes antiques, des XVIIIe et XIXesiècles. Ensemble composé d'un logis (partie ancienne) au centre d'une cour avec trois côtés entourés de dépendances. Les deux pavillons de la façade postérieure sont couverts d'une haute toiture d'ardoise percée d'œils-de-bœuf[120].
La maison de maître dite château de Séguinaud, chemin du Grand-Came, du XIXesiècle, acheté en 1878 par le négociant bordelais Urbain Maurel: cette maison de campagne comprenait alors « maison de maître, logement, chai, cuvier, grange, parc, jardin d'agrément et fontaine ». Le domaine a été racheté par la municipalité de Bassens en 1973, qui en fait alors un centre de loisirs. Bâtiment construit en U au milieu d'un parc où les vestiges d'un belvédère donnent accès à un large panorama sur la vallée de la Garonne. Plus au sud, une fontaine alimente un lavoir auquel on accède par un escalier à une volée double[121].
Le manoir dit château Beaumont, rue Raoul-Bourdieu, au carrefour des routes reliant Bassens, Lormont et Carbon-Blanc, du XVIIIesiècle, remanié au XXe. L'édifice se compose d'un corps de logis carré avec deux tours circulaires découronnées. La chapelle est signalée par des ouvertures surmontées d'une croix. Le parc et le château ont été acquis par la municipalité en 1955. Actuellement maison des jeunes[122].
Le manoir dit château Grillon, rue La Fayette, situé à la limite des zones résidentielles et de la zone industrielle dont il est séparé par la voie de chemin de fer, des XVIIIe et XIXesiècles. Façade postérieure du logis principal le long de la route, avec deux corps à pignons découverts et tourelle d'angle d'inspiration médiévale[123].
Les vestiges du manoir dit domaine de Meignan, rue La Rochefoucault, à la limite de la zone résidentielle et de la zone viticole, des XVIIIe et XIXesiècles: puits galbé datant de la 1remoitié du XVIIIesiècle et portail composé d'une porte cochère flanquée de deux portes piétonnes datant du 1erquart du XIXesiècle; la grille est ornée de motifs géométriques et hérissée d'artichauts. Le parc est devenu un jardin public[124].
Les vestiges du manoir dit château Puy-Pelat puis domaine des Balances, rue Franklin, du XVIIIesiècle, vestiges situés à la limite de la zone portuaire entre la voie ferrée et les nouvelles routes: quelques vestiges des murs du logis percés d'une porte cintrée[125].
Le château de Lagarde est construit vers 1864 par l'architecte Berger pour l'armateur bordelais Émile Maurel[126]. Il est détruit dans un incendie en 1913. Il en reste les communs (logements, écurie, bergerie, grenier, remise, orangerie). Le parc a été partiellement loti et transformé en jardin public[127].
L'éolienne de Beauval, rue du Tertre, datant de la fin du XIXesiècle, éolienne Bollée[128]. Elle est signalée dans le circuit-patrimoine en vélo qui traverse la commune[129].
Église de Bassens
Église Saint-Pierre de Bassens.
Église Saint-Pierre.
Église Saint-Pierre.
Église Saint-Pierre.
Église Saint-Pierre.
Autres lieux
Château Morin (ruine).
Château Beaumont.
Esplanade.
Monument aux morts.
Équipements culturels
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La construction de la médiathèque date de 1995. Elle a été réaménagée en 2013 (600 m2)[130], a été dotée d'un espace public numérique (EPN) labellisé Netpublic et d'une salle de spectacle de 80 places.
Patrimoine environnemental
Bassens adhère au projet de fil vert du parc des Coteaux reliant plusieurs communes de la rive droite[131], intégré à la Boucle verte de Bordeaux Métropole[132].
Personnalités liées à la commune
Jacques Robelin (1605-1677), mort à Bassens, maître maçon parisien.
Hubert Prom (1807-1896), fondateur de Maurel & Prom, propriétaire du château de Beauval au XIXesiècle.
Simon-Antoine Delphin de Lamothe (1725-1781), professeur en droit bordelais puis avocat au parlement de Bordeaux, propriétaire du "domaine de Muscadet".
Herman Georges Berger (1875-1924), escrimeur, champion olympique par équipe en 1908.
Madeleine Cormier, dite Manon Cormier (1896-1945), résistante française, maire de la commune de Bassens de 1922 à 1925.
Héraldique
Les armes de Bassens (Gironde) se blasonnent ainsi:
D'argent au navire de gueules et d'azur, habillé et pavillonné d'or, ouvert de six sabords aussi d'azur, voguant sur une champagne du même, chargée d'un croissant d'or surmonté d'une grappe de raisin de gueules feuillée de sinople, au chef aussi de gueules chargé d'un léopard aussi d'or armé et lampassé aussi d'azur.
Voir aussi
Bibliographie
Histoire et Patrimoine de Bassens, Association Histoire et patrimoine de Bassens,
F. Sévérino, Bernard Vallier, Bassens: quelques points de son histoire, Alan Sutton (Joué-lès-Tours),
Guy Mayeur et Bernard Vallier, Bassens: Mémoire en images, Association Histoire et patrimoine de Bassens, , 26p. (OCLC468709699)
Gaëlle Rousseau et Bernard Vallier, Une Famille de négociants à Bassens… les Maurel!, Association Histoire et patrimoine de Bassens, , 43p. (OCLC469574115)
Guy Mayeur, Bernard Vallier et Lucienne Mayeur, Bassens: Tome II, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton (Cyr-sur-Loire), , 128p. (ISBN2-84910-183-4)
Les Américains à Bassens: 1917-1919, Association Histoire et patrimoine de Bassens, , 32p. (OCLC469573910)
Histoire de la vigne à Bassens, Association Histoire et patrimoine de Bassens, , 50p. (OCLC470899369)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Entre-deux-Mers, portion de la Gironde comprise entre les rivières de la Garonne et de la Dordogne (cf. Actes de l’académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, Volumes 32 à 34, 1870, p.325) — À noter que l'atlas des paysages de la Gironde (Conseil départemental de la Gironde) n'inclut pas la commune de Bassens.
Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), «Unité urbaine 2010 de Bordeaux (33701)», sur Insee (insee.fr), unité urbaine 2010 (consulté le ).
Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), «Bassens, 33530», sur Géoportail (geoportail.fr) (consulté le ).
Lionel Delvarre, «Distances orthodromiques à partir de Bassens (33)», sur Lion1906(version du 14 mars 2017 sur l'Internet Archive), consulté le 11 août 2015 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau) — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Patrick Epron, Origine des noms de lieux en Gironde et en Aquitaine, Ed. PPC, (OCLC21852628), p.22.
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A. Fouquier, Annuaire historique universel ou Histoire politique pour 1853, Lebrun et Cie, libraires, , p.256 — «Projet de loi autorisant la division en deux communes de celle de Bassens-Carbonc-Blanc (Gironde); présenté le 15 février 1853; en commission le 17; en rapport le 28 février; rapporteur, M. le baron Portalis; voté le 5 mars».
«Port dit Terminal de Bassens», notice noIA33001287, base Mérimée, ministère français de la Culture, document du 13 novembre 2008.
Bernard Lachaise et Jean Claude Drouin, Maires de la Gironde de la Révolution à la Restauration: Les maires des chefs-lieux de cantons de 1790 à 1824, MSHA, coll.«Travaux de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine», , 103p. (ISBN978-2-85892-188-1), p.79 - Lassegue Jacques, maire de Bassens de 1790 à 1791, né en 1735 à Bassens et décédé à Bassens en 1793.
Maires de la Gironde de la Révolution à la Restauration, op. cit., p.81 - Peyraud Elie, maire de Bassens de 1791 à 1792, né en 1731 à Bassens et décédé à Bassens en 1806, boulanger puis agriculteur et propriétaire.
Amédée Latour (rédacteur en chef), L'Union médicale: Journal des intérêts scientifiques et pratiques, moraux et professionnels du corps médical, t.17, , p.619.
Ministère de l'Éducation nationale, «Annuaire - Lormont», sur education.gouv.fr (consulté le ).
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Yannick Delneste, «La «Jeanne d'Arc» arrivera au port de Bassens (33) à la mi-octobre», Sud Ouest, (lire en ligne).
«Veolia monte en puissance dans le démantèlement», Les Échos, (lire en ligne).
Yannick Delneste, «Bassens (33): le démantèlement de la «Jeanne d'Arc» peut commencer», Sud Ouest, (lire en ligne).
Gaëlle Richard, «Bassens (33): Le «Colbert» est arrivé dimanche soir pour être démantelé», Sud Ouest, (lire en ligne).
Maxime Amiot, «Pourquoi le caoutchouc reste le nerf de la guerre pour Michelin», Les Échos, (lire en ligne).
«Saipol décortique le tournesol pour le brûler», Les Échos, (lire en ligne).
Jean-Louis Mauvais, L'état de l'environnement sur la façade atlantique, Editions Quae - Ifremer, coll.«Bilans & prospectives», , 140p. (ISBN978-2-905434-98-2, présentation en ligne), p.33.
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