Basse-sur-le-RuptÉcouter est une commune du massif des Vosges, dans le département des Vosges en région Grand Est. Elle appartient à l'aire urbaine de La Bresse. Elle fait partie de la Communauté de communes des Hautes Vosges. C'est l'une des 189 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
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Le Haut du Roc, site classé, repose sur un socle de granite couronné par un plateau de grès vosgien, parsemé d'un grand nombre de blocs erratiques transportés par les anciens glaciers, témoins de la glaciation.
Le point culminant de la commune se trouve au sommet de Ronfaing (1 060 m)[3]. La commune est composée de plusieurs petits hameaux avec au centre, Planois où se trouve la mairie et l’église à 650 m d'altitude.
Le hameau est entouré par quelques sommets, dont certains dépassent les 1 000 m comme le Haut du Roc et la Piquante Pierre. Mais aussi le Bambois de Planois (840 m) qui surplombe directement le village au nord, la Haute Rapaille (803 m) au sud ou encore le Sarimont (974 m) à l'est.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[4].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Basse sur le Rupt et le ruisseau des Trys[5],[Carte 1].
Les sources du Rupt sont situées au pied du Rondfaing, au Haut de Presles à 950 mètres, au dessus de la Croix des Moinats (890 mètres)[6]. Le toponyme Rupt ou la finale -rupt, fréquents en Lorraine, sont une graphie régionale pour le mot ru signifiant précisément «ruisseau»[7].
Réseaux hydrographique et routier de Basse-sur-le-Rupt.
Climat
Le climat y est de type classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger montagnard, particulièrement marqué sur les sommets à plus de 1 000 m[8].
Voies de communications et transports
Situation géographique de Basse-sur-le-Rupt.
Légende
Voies routières
Située en moyenne montagne, la commune de Basse-sur-le-Rupt s'allonge sur une dizaine de kilomètres, le long de la départementale 34 qui relie Vagney à La Bresse[9], passant de 409 m à 1 060 m d'altitude.
Transports en commun
Réseau régional de transports en commun "Fluo Grand Est"[10].
Lignes SNCF
Après le TGV qui desservait la gare de Remiremont, la LGV Est européenne, (Ligne à Grande Vitesse), est devenue une réalité. Ce qui réduit les durées de trajets à 2 h 45 Remiremont / Paris, en assurant ainsi un réel désenclavement des vallées;
Basse-sur-le-Rupt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vagney, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[15] et 13 190 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (45,6%), prairies (22,1%), zones urbanisées (14,7%), zones agricoles hétérogènes (9,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Article détaillé: Rupt (toponyme).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sur le Rupt en 1704[22], La Basse sur le Rupt en 1790,[23].
L'élément Basse désigne des «terres basses»[22], basse signifiant précisément «bas-fond» en langue d'oïl.
Histoire
La commune fut créée à la Révolution française par la réunion de différents hameaux de la vallée du ruisseau de Basse sur le Rupt, affluent de la Moselotte.
Basse-sur-le-Rupt, qui relevait de l'arrondissement d'Épinal, a été rattachée à l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges à compter du 1er janvier 2019.
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Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, au moment de la Libération de la France, la commune de Basse-sur-le-Rupt fut le théâtre d'un épisode tragique. En raison de sa situation à la fois en altitude et entourée de forêts, la Piquante Pierre, un des plus hauts sommets de la commune, abritait un maquis. Celui-ci fut attaqué et détruit le par l'armée allemande[24],[25].
La Piquante Pierre devint ensuite un lieu de mémoire où fut érigé un monument aux morts en souvenir des 83 maquisards disparus.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 871 habitants[Note 2], en diminution de 0,57% par rapport à 2013 (Vosges: −2,86%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1856
768
564
787
831
859
842
907
903
1 026
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1 026
1 035
1 193
1 221
1 186
1 206
1 133
999
1 090
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
982
923
932
914
893
932
897
838
778
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
704
786
804
819
881
890
878
864
871
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
L'église Saint-Nicolas: culte dépendant de la paroisse du Ban-de-Vagney[44].
Le Haut du Roc: ce site à 1 014 m d'altitude, partagé avec la commune de Saulxures-sur-Moselotte, est implanté sur des poudingues (mélange de grès et de galets). Sur une plate-forme qui offre un large panorama sur la commune, une croix a été érigée en 1933.
La Pierre des Quatre Communes: cette pierre que l'on trouve dans la forêt sur les sentiers de promenade est une borne qui marque la limite de la commune avec ses trois voisines, La Bresse, Cornimont et Rochesson. Il s'agit également du point culminant de la commune à 1 060;
La Piquante Pierre[45]. On ne connaît pas très bien l'origine de ce monolithe situé à 1 008 m d'altitude. Il est cependant remarquable car si on le regarde bien on peut constater qu'il est formé de 4 visages (un peu à l'image des statues de l'île de Pâques). Chacun de ces visages indique un point cardinal[46].
Monuments commémoratifs:
monument aux morts du maquis;
la Croix des Moinats: un monument commémore le souvenir des goums marocains au col de la Croix des Moinats. Leurs bataillons (appelés tabors) comprenant 12 000 goumiers ont combattu dans la région durant la Seconde Guerre mondiale en y laissant un lourd tribut puisque 9 000 d'entre eux furent tués ou blessés;
monument aux morts devant l'église, Plaque commémorative 1914-1918 dans l'église, Monument commémoratif des Goumiers marocains sur la RD 34 en direction de Planois, Monument commémoratif du maquis de "la Piquante Pierre"[47],[48].
L'église Saint-Nicolas
Personnalités liées à la commune
Isidore Étienne, né le et mort le dans la commune. Entrepreneur local, il fut président du syndicat des granitiers de France[49];
Paul Henri Lecomte (1856-1934), botaniste et académicien.
Les "frères Claude", biathlètes français et belges[50]:
Article connexe: Armorial des communes des Vosges.
Blasonnement:
Tranché: - au I: d'argent, aux monts de sinople mouvants de la pointe chargés d'une pierre de granit d'argent mouvant aussi de la pointe et mise en pal; - au II: d'or, à la roue à aubes de sable; - une cotice en bande d'azur brochant la partition; - au chef de gueules chargé de sept besants d'argent rangés en fasce.
Commentaires: Le blason est récent, dessiné en 1999 par un artiste local, Olivier Claudon.
On y discerne les points caractéristiques de la commune[51]:
ses sept hameaux: la Burotte, Contrexard, Planois, Presles, Pubas, Trougemont et l'Echté;
la rivière qui la traverse: le Rupt, affluent droit de la Moselotte;
son histoire économique fondée:
sur l'eau qui a permis l'installation de l'industrie textile, des turbines électriques, de scieries,…;
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN2-85023-076-6), p. 57a.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
Commandant Gonand, «Lucien», 3 années de Résistance dans la montagne vosgienne, journal de marche du 4egroupement F.F.I. des Vosges. Imprimerie-librairie Union - Thann. Imp. no10635. Dép. lég. IIe tr./46. page 95.
Louis Hans, La Bresse martyre: Maquis de la Piquante-Pierre, .
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