Barry-d'Islemade est une commune française, située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Barry-d'Islemade | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Castelsarrasin |
Intercommunalité | Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain |
Maire Mandat |
Guy Portal 2020-2026 |
Code postal | 82290 |
Code commune | 82011 |
Démographie | |
Gentilé | Barriens |
Population municipale |
941 hab. (2019 ![]() |
Densité | 83 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 04′ 36″ nord, 1° 14′ 45″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 95 m |
Superficie | 11,35 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Meauzac (ville-centre) |
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Castelsarrasin |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Tarn, le ruisseau de Maribenne, le ruisseau de Payrol, le ruisseau de Gaillardie, le ruisseau de Guignès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Barry-d'Islemade est une commune rurale qui compte 941 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération de Meauzac et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Barriens ou Barriennes.
Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans l'unité urbaine de Meauzac dans la plaine du Tarn en Bas-Montauban.
Lafrançaise | ||
Meauzac | ![]() |
Villemade |
La Ville-Dieu-du-Temple | Albefeuille-Lagarde |
La superficie de la commune est de 1 135 hectares ; son altitude varie de 73 à 95 mètres[2].
Accès avec la route départementale D 42.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Tarn, le ruisseau de Maribenne, le ruisseau de Payrol, le ruisseau de Gaillardie, le ruisseau de Guignès, un bras du Tarn, le ruisseau de Bernon, le ruisseau de Poumarède et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 60 communes[5].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[6].
Le ruisseau de Maribenne, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune de la La Ville-Dieu-du-Temple et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Labastide-du-Temple, après avoir traversé 4 communes[7].
Le ruisseau de Payrol, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Montbeton et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[14] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 11 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[21].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[23], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[24].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[25] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[26].
Barry-d'Islemade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[27],[I 1],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meauzac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 3 415 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), zones urbanisées (6 %), cultures permanentes (5,6 %), forêts (4,4 %), eaux continentales[Note 8] (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Barry-d'Islemade est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2003[34],[30].
Barry-d'Islemade est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 359 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 359 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1998, 2002, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 10] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[41]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[43],[44].
Commune faisant partie de la communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain et du canton de Castelsarrasin (avant le redécoupage départemental de 2014, Barry-d'Islemade faisait partie de l'ex-canton de Castelsarrasin-2) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Terrasses et Plaines des deux cantons.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1899 | 1927 | Jules Pierre Abraham Satur | ||
1927 | 1935 | Pierre Boyer | ||
1935 | 1947 | Germain Marty | ||
1947 | 1969 | Armand Boyé | ||
1969 | 1995 | Edmond Belvèze | ||
1995 | En cours | Guy Portal | PRG |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].
En 2019, la commune comptait 941 habitants[Note 11], en augmentation de 4,21 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
169 | 277 | 152 | 160 | 618 | 662 | 614 | 645 | 614 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
575 | 550 | 540 | 536 | 536 | 528 | 541 | 540 | 505 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
508 | 502 | 439 | 391 | 399 | 342 | 395 | 405 | 411 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
471 | 464 | 448 | 507 | 562 | 573 | 760 | 866 | 933 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
941 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[49] | 1975[49] | 1982[49] | 1990[49] | 1999[49] | 2006[50] | 2009[51] | 2013[52] |
Rang de la commune dans le département | 86 | 81 | 85 | 73 | 76 | 64 | 65 | 64 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
Barry-d'Islemade fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018, la commune compte 340 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 916 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 750 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 5,3 % | 7 % | 9,9 % |
Département[I 10] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 592 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 90 en 2013 et 74 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 410, soit un indicateur de concentration d'emploi de 17,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,6 %[I 13].
Sur ces 410 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 53 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
38 établissements[Note 14] sont implantés à Barry-d'Islemade au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 38 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 13,2 % | (9,6 %) |
Construction | 9 | 23,7 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 23,7 % | (29,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,6 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,6 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 21,1 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 5,3 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 3 | 7,9 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,7 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 38 entreprises implantées à Barry-d'Islemade), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[53] :
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 52 | 41 | 31 | 19 |
SAU[Note 17] (ha) | 888 | 826 | 653 | 379 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 41 en 2000 puis à 31 en 2010[56] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[57],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 888 ha en 1988 à 379 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 20 ha[56].
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