Barc est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Barc | |
L'école primaire. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Jocelyne Heurtaux 2020-2026 |
Code postal | 27170 |
Code commune | 27037 |
Démographie | |
Gentilé | Barcois |
Population municipale |
1 178 hab. (2019 ![]() |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 14″ nord, 0° 49′ 20″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 158 m |
Superficie | 11,35 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Évreux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune est située en bordure de la vallée de la Risle et de la plaine du Neubourg[1]. Elle a donc un accès privilégié à deux paysages différents (plaine et la vallée).
La commune est limitrophe avec la commune de Beaumont-le-Roger (chef-lieu de canton).
Beaumontel, Bray | ||
Beaumont-le-Roger | ![]() |
Le Plessis-Sainte-Opportune |
Grosley-sur-Risle | Grosley-sur-Risle, Le Plessis-Sainte-Opportune | Le Plessis-Sainte-Opportune |
Elle est traversée par deux routes importantes faisant l'axe Brionne/Conches et la seconde Bernay/Beaumont-le-Roger/Évreux.
Un ramassage scolaire est effectué chaque jour pour les collégiens et les lycéens.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[10] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 28 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[16].
Barc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,7 %), zones urbanisées (8,3 %), forêts (8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), prairies (0,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes latinisées Barco en 1087-1090[24], Barchus en 1088 (charte de Roger de Beaumont)[25], Barcus en 1131 (charte de Henri Ier ), Barcum en 1207 (cartulaire du Bec), puis Barc en Familie en 1316 (cartulaire du prieuré de Beaumont), Saint Crespin de Bart en 1738[26].
Le gaulois *barco « barque », non attesté, c'est-à-dire hypothétique, a été proposé, « le village est à la tête d'un vallon allongé »[27]. Hypothèse abandonnée aujourd'hui.
Une partie du village se trouve sur une légère élévation (un dénivelé de 53 m a été mis en évidence sur le territoire de la commune par les géomètres-topographes), c'est pourquoi, d'autres auteurs identifient le germanique berc « mont, éminence »[24],[28] qui s'est parfois appliqué à des monticules[24], comme Bark (Schleswig-Holstein, Allemagne). L'ancienne commune homonyme de Barques (Seine-Maritime) (Barc XIIe siècle), rattachée à Marques, est effectivement située sur une hauteur[24]. Voir aussi Berck et Bergues[24].
D'après Charpillon, le nom de l'église de Barc est mentionné à la fin du XIe siècle[29]. Le seigneur de Beaumont-le-Roger (qui donna son nom à la ville), fils de Onfroi de Vieilles, ayant fondé dans sa ville vers 1070, une collégiale dédiée à la Sainte-Trinité, lui assura des revenus pour lesquels Barc fut largement mis à contribution : 360 acres de terres, les dîmes, tous les revenus de la forêt et les droits de chasse. Quelques années plus tard, en complément de dotation, le même Roger de Beaumont donna à sa collégiale l’église de Barc avec son apanage.
En 1141, un descendant de Roger, le comte de Meulan, transforma la collégiale de Beaumont en prieuré dépendant de l'abbaye du Bec Hellouin. L’abbaye qui, depuis Hellouin son fondateur, possédait des biens à Barc, reçut le patronage de l’église dédié aux deux frères martyrs de Soissons, saint Crépin et saint Crépinien, avec les revenus qui lui étaient attachés.
Au début du XIIIe siècle, l’abbé du Bec fut déclaré, à perpétuité, chanoine d'Évreux. Il fonda alors, à son profit, une prébende dite de Marbeuf pour laquelle furent employés le patronage et les dîmes de diverses églises : Marbeuf, Saint-Aubin-d'Écrosville, la Roussière, Émanville, Hellenvilliers et Barc. Ces revenus furent détachés de ceux de l’abbaye pour constituer la prébende de l’abbé.
Le 23 aout 1944, quelques jours avant la Libération, la[Quoi ?] FFI de Conches, ordonne à tous ses membres de se rassembler. Roger Loutrel et Lucien Brossier alors en chemin sont arrêtés à Louversey par deux Allemands. N'ayant pas leurs papiers, ils sont envoyés au poste de police. Après fouille, deux brassards des FFI sont retrouvés dans leurs poches. Suite au refus de dénoncer leur camarade résistants, ils sont abattus après avoir creusé leurs tombes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1837 | Claude Jacques Leguay | |||
1837 | 1852 | Jean Antoine Barbey | ||
1852 | 1855 | Toussaint Ferdinand (1791-1869) Vilain | ||
1855 | 1870 | Charles Remy Gaillard (1811-) | ||
1870 | 1874 | Felix Edouard Roussel | ||
1874 | 1891 | Adolphe Eugene Duprey | ||
1891 | 1911 | Pierre Desiré Ricard (1844-1911) | Propriétaire Exploitant | |
1912 | Alfred Emile Dubost (1855-1942) | Propriétaire de Ferme | ||
avant | ? | Armand Bersot (1891-1988) | ||
avant | ? | Charles Deschamps | ||
2008 | 2020 | Colette Drouin | DVD | Retraitée |
2020 | 2026 | Jocelyne Heurtaux | Sans étiquette(agir pour Barc) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants de Barc sont les Barcois et les Barcoises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 1 178 habitants[Note 8], en augmentation de 3,33 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
645 | 708 | 725 | 818 | 825 | 843 | 807 | 829 | 793 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
766 | 777 | 743 | 665 | 655 | 612 | 620 | 608 | 570 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
539 | 516 | 543 | 478 | 507 | 468 | 462 | 603 | 607 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
662 | 594 | 579 | 639 | 766 | 772 | 882 | 896 | 1 063 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 198 | 1 178 | - | - | - | - | - | - | - |
Une écurie de Tracteur Pulling vit a Barc
La Team HUE tracteur pulling
La ville de Barc accueille sur son territoire plusieurs entreprises de plusieurs secteurs.
Barc compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques :
Cette église, à l'exception du chevet en bordure de rue, est au cœur du cimetière ancien qu'entoure un mur en pierre. L'ensemble chœur-nef forme un bâtiment de plan rectangulaire, avec une toiture à double pente, en ardoise sur le chœur, en tuile plate sur la nef et ses annexes du XIIe siècle. La nef a été refaite au XVIe siècle, la même période voit s'édifier la tour clocher quadrangulaire, haute de 36 mètres. À l'ouest, au voisinage de l'ancienne porte d'entrée, les pierres sont abondamment poinçonnées de graffitis, souvenirs du passage d'anciens pèlerins.
À l'intérieur, on peut voir, notamment, des vitraux du XXe siècle, œuvres des ateliers du verrier ébroïcien Marette et des ateliers Lorin[35] et Devisme, ainsi qu'une toile peinte de Notre-Dame-de-Piété (1769) par le chevalier Sixe (peintre du duc de Bouillon, né à L'Aigle en 1704)[36].
Par ailleurs, la commune compte sur son territoire plusieurs monuments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
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Les armes de la commune de Barc se blasonnent ainsi :
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