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Banon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Banon

Le village perché de Banon.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon
Maire
Mandat
Michèle Moutte
2020-2026
Code postal 04150
Code commune 04018
Démographie
Gentilé Banonais
Population
municipale
1 028 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 20″ nord, 5° 37′ 43″ est
Altitude Min. 540 m
Max. 1 093 m
Superficie 39,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Reillanne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Banon
Géolocalisation sur la carte : France
Banon
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Banon
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Banon
Liens
Site web village-banon.fr

    Village perché aujourd’hui descendu dans la plaine, Banon possède une forte identité culturelle. Sa population connaît une forte baisse entre 1841 et 1962 due à l’exode rural, malgré les différentes cultures spéculatives (soie, truffes, lavande), mais a à nouveau dépassé la barre des mille habitants depuis le début des années 2000. Actuellement[Quand ?], l’agriculture joue encore un rôle important, avec des productions labellisées comme le fromage de banon et la lavande (plus précisément le lavandin, qui est différent de la lavande[1]). L’activité économique est tirée par le tourisme, qui bénéficie d’une campagne déserte, d’un climat ensoleillé et de la proximité du Luberon et de la librairie le Bleuet, une des plus grandes de France (la plus grande en milieu rural).

    Ses habitants sont appelés les Banonais[2].


    Géographie


    Le village est adossé au plateau d'Albion, entre la Montagne de Lure et le Ventoux à 25 kilomètres au nord-ouest de Forcalquier et à 760 m d’altitude, sur un site perché dominant la vallée du Coulon[3]. Bien qu'implanté en hauteur, il est protégé du vent du nord par un versant de montagne[4].

    Les communes limitrophes de Banon sont La Rochegiron, Saumane, Lardiers, L'Hospitalet, Ongles, Revest-des-Brousses, Vachères, Simiane-la-Rotonde, Montsalier et Redortiers.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Géologie


    Le calcaire, datant du Crétacé, est la principale roche présente sur la commune ; dans le vallon de la Riaille, il s’agit de calcaire du Barrémien. Il est utilisé pour bâtir, et plus spécialement les chaînages, encadrements et bas de murs ; il est aussi utilisé pour les fontaines[5]. Les dépressions orientées SSO-NNE et SSE-NNO sont elles formées de marnes et de sables grèseux du Crétacé supérieur[6]. Les roches calcaires, poreuses, laissent l’eau s’infiltrer jusqu’à un substrat de marnes néocomiennes[6] ; ces infiltrations creusent la roche, provoquant la formation de gouffres (ou avens), dont l’aven de Belette. Les eaux y circulent à une vitesse de 77 m/h[7].


    Relief


    La vallée, vue du haut de Banon.
    La vallée, vue du haut de Banon.

    Sommets :


    Hydrographie


    Les rivières du Largue, du Calavon, et de la Riaille traversent la commune.

    Deux sources y naissent : celle du Touronnet et celle de Font-Crémant.


    Voies de communication et transports



    Voies routières

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    Services autocars


    Lignes régionales, réseau Zou !

    Ligne Tracé
    B01Banon ↔ Saint-Michel-l'ObservatoireManosque
    Ligne Tracé
    16AptSimiane-la-Rotonde ↔ Banon

    Environnement


    La commune compte 2 271 ha de bois et forêts[2].


    Climat


    Banon est située en Haute-Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. En moyenne annuelle, la température s'établit à 12,8 °C avec une moyenne maximale de 22,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 30 °C en juillet et 0 °C en décembre et janvier.L'ensoleillement moyen s'établit à 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.

    Les stations météos proches de Banon sont situées à Saint-Christol, dans le Vaucluse, et un peu plus éloignée, à Forcalquier[8].


    Risques naturels et technologiques


    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon est en zone 1a (risque très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[9], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune de Banon est également exposée à trois autres risques naturels[10] :

    La commune de Banon n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[11].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[11] et le Dicrim n’existe pas non plus[12].


    Transports


    Plusieurs lignes de bus relient Banon aux communes de la région. Les communes desservies sont Apt, Forcalquier, Digne-les-Bains, Avignon, Manosque. Un réseau de bus est également mis en place les jours de marché (le mardi), vers les communes limitrophes.

    L'aéroport et la gare TGV les plus proches se trouvent à Avignon.

    Banon est desservie par la RD 950, route reliant Saint-Trinit, dans le Vaucluse, à Forcalquier.


    Lieux-dits et hameaux



    Urbanisme



    Typologie


    Banon est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), terres arables (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (2,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].


    Toponymie


    La localité apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle (castrum Banonni).

    Selon Charles Rostaing, le nom est formé sur la racine oronymique (désignant une hauteur) * BAN et signifiant corne, pointe. Selon cet auteur, ce toponyme est antérieur aux Gaulois[20],[21]. Il est suivi par le couple Fénié[22] et Claude Martel, pour qui cette explication s’applique aussi au Grou de Bane[23]. Selon Ernest Nègre, Banon vient d’un nom propre germanique, Bano[24].

    Banon, en vivaro-alpin et en provençal se dit et s'écrit Banon dans la norme classique et Banoun dans la norme mistralienne.

    Trois éléments principaux expliquent la toponymie de la commune : le relief, entre plateau d’Albion et montagne de Lure, sa situation dans l’aire linguistique occitane et, bien sur, l’aménagement humain du territoire. Le relief est donc très présent : le Pié d’Enroux est formé sur une évolution locale du latin podium, hauteur[25]. Le pey de Peymian a la même origine, le nom de cette colline signifiant la montagne du milieu[25]. Le nom du Puy de Salve est formé sur l’évolution la plus courante en France de podium, et on trouve aussi la Crête de Gamby. La Coueste Chaude (à l’ouest du village) est le versant d’une montagne, dérivé occitan du français côte[26] ; d’autres toponymes sont formés à partir des termes adret (versant ensoleillé d’une montagne) et ubac (versant ombragé) : on a ainsi l’Adret et l’Ubac du Grou de Ban, et le hameau de l’Adrech au pied du Grou ; la ferme de l’Ubac au pied du Pié d’Enroux ; la Combe de Vaux est un doublet pléonastique pour désigner une vallée.

    Le travail de l’érosion hydraulique sur les roches calcaires a créé des avens, dont au moins un reçoit un nom spécifique, l’Aven de Goutin. Amplifiée par la déforestation, la même érosion arrache des quantités importantes de pierres aux versants des montagnes, et les dépose sur les plaines, recouvrant parfois les terres cultivables : c’est l’origine du nom des Gravières, au sud du village[27].

    Les zones en hauteur relativement planes et cultivables sont appelées plaines, même si elles sont sur une montagne : ce toponyme est utilisé aux Plaines (en limite nord de la commune) et pour le hameau des Plaines en limite sud, en ruines (avec au-dessus de ces Plaines, le toponyme le Nord des Plaines)[27]. Le Plan, quant à lui, est une petite plaine[27].

    L’eau est présente aussi dans la toponymie : on a ainsi la source dite Font des Petits, et une zone marécageuse, la Palud[27]. Un vallon porte le nom d’Aiguebelle belle eau »), la référence à l’eau est plutôt rare dans la toponymie de cette région sèche[28].

    Le terme grange désigne dans la région une ferme isolée : ce toponyme est présent à la Grange (en limite nord de la commune), encore une fois à la Grange (aux abords du village) et pour les Granges de Dauban[27]. La colline qui surplombe le village est appelée le Défens : il s’agit d’une zone, possédée par le seigneur ou la communauté, où les troupeaux étaient interdits[27]. Le Clos de Gardon est une zone cultivable, dont le produit de l’épierrement a servi à clore les champs et les prés d’un mur de pierre sèche[27]. Les Chastellas indique une fortification d’altitude[27] (ce qui est confirmé par les fouilles, voir plus bas), et la Tuilerie un atelier de production de tuiles postérieur au XVIIIe siècle (auparavant on utilisait le terme tuilière)[27].


    Histoire



    Préhistoire et Antiquité


    La commune est fréquentée à l’époque préhistorique : les découvertes du Paléolithique sont assez nombreuses[29].

    Deux oppidum se trouvent aux Mures et au Chastellard. À Font-Crémat, une villa gallo-romaine et une nécropole ont été découvertes. Un trésor de 700 deniers allant de Néron à Géta a été découvert dans un vase, en 1909[30], en dehors de nombreuses découvertes isolées[31]. Pendant de la Pax Romana, des ateliers de transformation du fer s’implantent sur le territoire de la commune[32]. Pendant tout cette période, le territoire de Banon fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[33].

    La romanisation se lit dans des sites tels que les villas de Fouent-Créma : plusieurs villas et ateliers, ou un hameau gallo-romain étaient installés dans la plaine au nord-est de Banon, aux Ier et IIe siècles de notre ère. À l'époque de la crise de l'Empire romain au IIIe siècle, l'ensemble est incendié (vers 240-275). Les habitants ne désertent pas la commune, puisque le site est occupé à nouveau au IVe, avant un abandon à la fin du siècle, en même temps que le Chastelard de Lardiers, tout proche[34]. La zone a ensuite servi de nécropole, la localisation de l'habitat pour cette période n'étant pas déterminée, en plaine à proximité immédiate ou sur une hauteur[35].

    Alors que le Sud-Est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[36].


    Moyen Âge


    Alors que le Chastelard est abandonné, il reste un repère visuel (dans le paysage) et symbolique (dans les mentalités) important : la frontière avec la communauté voisine de Lardiers est fixée sur le versant de l'oppidum, selon un processus qui semble courant[37].

    Le village est fortifié au XIe siècle (c’est le castrum banonum des chartes de l’époque)[38]. Au Moyen Âge, l’église Notre-Dame dépendait de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église[39] et ceux de la chapelle Saint-Hilaire (disparue) revenaient à l’abbaye de Sénanque[40].

    Le fief des Simiane (du XIIe siècle à la révolution de 1789) est dévasté par Raymond de Turenne (1391). La communauté de Banon relevait de la viguerie de Forcalquier[40].


    Temps modernes


    Une foire se tient à Banon au XVIIIe siècle[41] Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..

    Un moulin à vent existait à Banon (probablement postérieur au XVIIe siècle) (ses ruines se trouvent près du Clos de Gardon)[42].


    Révolution française


    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[43]. Le château médiéval est rasé à la Révolution[42].


    Époque contemporaine


    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 17 habitants de Banon sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[44].

    Comme de nombreuses communes du département, Banon se dote d’écoles bien avant les lois Ferry. L’habitat dispersé la conduit à doubler l’équipement, avec en 1863, deux écoles, installées au chef-lieu et au village du Largue, aux deux extrémités est et ouest de la commune. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons[45] et aux filles : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[46]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour reconstruire l’école du village du Largue, et pour en construire une nouvelle aux Granges de Dauban[47].

    Le village commence à se déplacer au courant du XIXe siècle : les habitants commencent à abandonner l’habitat serré des hauteurs pour construire leurs maisons à proximité du carrefour des routes de Sisteron, Apt, Manosque et Forcalquier, vers 1840-1880. Cette nouvelle agglomération est appelée la Bourgade[38]. L’ancien village n’est pas abandonné immédiatement, puisque l’église y est agrandie, l’hôpital est construit sur les hauteurs. Mais en 1887, le collège est construit dans le nouveau village[42], sur la place du Marché[38]. En 1905, c’est la fontaine à jet d’eau[38] de la source des Brieux, alimentée par un aqueduc souterrain de km[48], qui est construite dans le nouveau village. Par la suite, toutes les nouvelles constructions, privées ou collectives, se font dans le village du bas (église en 1911, hôpital en 1930), et dans les années 1950, on commence à convertir les vergers en zone pavillonnaire[42].

    Au XXe siècle, la culture de la lavande s’implante et une distillerie est créée[49].

    Au cours de la seconde guerre mondiale, des résistants banonais ont participé au maquis du Contadour en aidant les réfractaires au STO qui s’y cachaient.  Dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 décembre 1943, vers 23 heures, les militaires et les policiers allemands arrêtent Pierre Martel, 55 ans, et son fils Louis, 18 ans, l’un et l’autre mécanicien, Henri Martin, 32 ans, exploitant forestier, Robert Icard, 34 ans, cordonnier, Jean André, 30 ans, médecin, marié, un enfant. L’opération se poursuit à Redortiers, où le maire, Justin Hugou, 42 ans, cultivateur, Maurice Meffre, 20 ans, cultivateur et  Louis Joseph, l’instituteur sont à leur tour arrêtés. Le médecin André est accusé par les autorités allemandes de soigner les réfractaires, les autres de les ravitailler, les héberger ou les transporter.

    Henri Martin est libéré de la prison des Baumettes fin décembre 1943, le docteur André le 6 février 1944.

    Pierre et Louis Martel, Robert Icard, Justin Hugou, Louis Joseph et Maurice Meffre sont déportés de Compiègne en Allemagne par le convoi du 6 avril 1944 : Louis Martel et Robert Icard à Melk puis Ebensse, d’où ils sont libérés le 6 mai 1945, Louis Joseph à Melk puis Mauthausen, d’où il est libéré le 5 mai 1945. Quant à Pierre Martel et Justin Hugou, ils meurent en déportation.[50]

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la gendarmerie est déménagée à Forcalquier[51].

    La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[52].

    Article détaillé : Maquis Ventoux.

    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1888 1897 Victor Gaston de Courtois   Docteur en médecine
    1919 1942 Pierre Antoine de Courtois   Avocat, sénateur des Basses-Alpes (1930-1945)
    mars 1983 mars 2001 Jacques Blanc    
    mars 2001 mars 2008 Claude Barthe    
    mars 2008 mars 2014 Cyrille Prache[53] ,[54]DVD[55]  
    mars 2014 juillet 2020 Philippe Wagner UDI Professeur des écoles
    juillet 2020 En cours Michèle Moutte DVG Ancienne employée, conseillère départementale depuis 2021

    Intercommunalité


    Banon fait partie :


    Politique environnementale


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    Budget et fiscalité


    L'imposition des ménages et des entreprises à Banon en 2009[56]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 7,80 %0,55 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 16,00 %1,32 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 44,50 %4,18 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 9,40 %0,94 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[57]).


    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].

    En 2019, la commune comptait 1 028 habitants[Note 2], en augmentation de 0,19 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    8481 0049451 1631 2721 3371 3161 3731 352
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 3071 2661 2601 1721 1631 2341 2061 1591 083
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 0391 0191 0171 005879783746735737
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
    6766647678509739408781 0271 058
    2010 2015 2019 - - - - - -
    1 0709661 028------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1471
    46 feux
    (Source : Baratier, Duby & Hildesheimer[62])

    L’histoire démographique de Banon, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1954, après plus d’un siècle de baisse, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[63]. Le mouvement s’inverse cependant dès les années 1960, avec une croissance de 50 % en un demi-siècle.


    Enseignement


    La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :


    Sports


    Plusieurs clubs sportifs sont présents sur la commune, dans les domaines variés comme la boxe, le badminton, le handball, le judo, le parapente ou les activités de randonnées, pédestres ou équestres.


    Santé


    Plusieurs praticiens de santé sont présents à Banon : 3 kinésithérapeutes, 4 médecins, 2 ostéopathes et une pharmacie,

    Banon dispose d'un hôpital rural de 68 lits, construit entre 1984 et 1985. Cet hôpital dispose aujourd’hui, d'un service de soins de suite et de réadaptation indifférencié de 20 lits, d'un EHPAD de 48 lits et d'un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de 25 places. Cet édifice se dresse sur l'emplacement d'un ancien hospice construit par des donateurs appartenant à de vieilles familles locales. Il est servi par une soixantaine de soignants ou agents administratifs et est le premier employeur de la commune.


    Équipements et services


    La commune dispose de plusieurs services publics, dont :


    Cultes


    La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure, et le culte catholique est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[66].


    Économie



    Aperçu général


    En 2009, la population active s'élevait à 435 personnes, dont 68 chômeurs[67] (50 fin 2011[68]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (75 %)[69] et travaillent majoritairement dans la commune (62 %)[69]. L’agriculture est encore très présente avec 32 établissements actifs en 2010[70]. L'industrie et la construction ont recours à 19 % des actifs. Les services et l'administration emploient un peu plus de 80 %[70].

    Au 1er janvier 2011, les établissements actifs dans la commune relèvent principalement du secteur tertiaire soit 231 des 287 établissements[70].


    Agriculture


    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 32 établissements au sens de l’Insee[70], et 16 exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture. Ce nombre est en forte baisse dans les années 2000, passant de 27 à 16 en 10 ans[71]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement décru, passant de 2 043 ha à 1 207 ha, dont 1006 hectares de grandes cultures. Cette surface a doublé au cours des années 2000[71]. Par contre, les établissements pratiquant la polyculture ont disparu, l’élevage ovin et les cultures permanentes (arboricultures diverses (fruits, truffes), lavandin) représentant le reste des cultures[71].

    La vigne, composante de la triade méditerranéenne est présente anciennement à Banon. Au XIXe siècle, plusieurs dizaines d’hectare de vigne produisent un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux, une petite quantité étant commercialisée sur le marché régional. Actuellement[Quand ?], les surfaces exploitées sont symboliques[72].


    Industrie


    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 31 établissements, employant 55 salariés[70].

    Banon est devenu célèbre par ses petits fromages de chèvre enveloppés dans une feuille de châtaignier sèche et attachés d'une ficelle de rafia. La fromagerie de Banon emploie 38 salariés[73]. 68 tonnes de fromages y sont produits chaque année (pour un poids à l'unité d'environ 100 g), soit la plus petite production pour un AOC en France[74]. En 2015, le Banon est le seul fromage appellation d'origine contrôlée et protégée de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur[75].

    Les mines de phosphates ont fermé, mais la carrière exploitée par Carrières de Haute-Provence transforme toujours le calcaire local en granulats[76].

    En 2018 la confiserie Leblanc, après avoir été rachetée par Olivier Baussan, s'installe à Banon dans l'ancien entrepôt de la librairie Le Bleuet[77].


    Activités de service


    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 75 établissements (avec 75 emplois salariés), auxquels s'ajoutent les 35 établissements du secteur administratif, sanitaire et social et de l’enseignement (salariant 156 personnes)[70].

    Le village se distingue par l'une des plus grandes librairies indépendantes de France, Le Bleuet, qui propose plus de 100 000 titres en rayon.

    D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis pour un habitant[78], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[79]. La proximité du parc naturel régional du Luberon dynamise ce secteur d'activité sur la commune. Dépourvue d’hôtel[80],[81], la commune est néanmoins dotée de plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique :

    Les résidences secondaires apportent une capacité d'accueil non négligeable[86] (148 résidences secondaires[87]).

    Librairie Le Bleuet à Banon.
    Librairie Le Bleuet à Banon.

    Une grande variété de commerces est présente sur la commune :


    Lieux et monuments


    Porte du XIVe siècle et calade.
    Porte du XIVe siècle et calade.

    L’enceinte fortifiée du XVe siècle subsiste en partie, avec notamment la porte du XIVe siècle défendue par une bretèche[88],[89] (construite en 1600 selon la DRAC et inscrite comme monument historique[90]). Quelques vestiges des fondations et des tronçons de tours subsistent également[91].

    Dans le vieux village, l’ancien hôtel-Dieu, d’architecture archaïque et datant de 1850[92], a été restauré et les ruelles à arcades sont bordées de maisons du XVIe siècle, dont quelques-unes comportent des éléments d’architecture bois. Certaines ont des devantures anciennes en pierre, de style médiéval mais datant des XVIIe et XVIIIe siècles[93]. Dans le haut du village, une maison sous laquelle la rue passe possède une grande cheminée dont le manteau est ornée d'une gypserie datant du début du XVIIe siècle, ornée notamment d’une frise à deux lions allongés[94]. À l’écart du village, gouffre du Caladaire.

    L’un des deux pigeonniers qui subsistent à la particularité d’être collectif. Les tours de deux anciens moulins à vent sont conservées, au Vieux Montsalier et à la ferme Notre-Dame[95]. Une des rares cheminées d’usine (d’une briqueterie) du département est située à Banon[96].

    L’habitat dispersé explique la présence de nombreuses chapelles, et de deux paroisses au XIXe siècle[40]. Banon possède deux églises anciennement paroissiales : l’église Saint-Marc est située au sommet du bourg ; elle est de style roman et date de 1652[97]. Elle abrite un ex-voto de 1864 représentant une femme couchée avec son époux priant la Vierge Marie[98]. L’église Saint-Just-et-Notre-Dame-des-Anges[62], ou église basse, située en bas du bourg, fut construite de 1909 à 1911. La voûte s’est effondrée en 1950 et a été remplacée par un plafond. Elle est dotée d’un petit clocher-tour[99].

    Les nombreuses chapelles sont la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours[40] des Granges-de-Dauban (1769[100]) ; Saint-Marc, au Largue[40]. Au moins quatre autres chapelles ont disparu[40].

    La chapelle Notre-Dame-des-Anges, isolée sur le plateau, date en partie de la fin du XIIIe siècle[101],[102]. Il est possible que sa fondation soit plus ancienne, étant implantée sur un lieu occupé à l’époque gallo-romaine[40]. Elle était d’abord appelée Sainte-Marie-du-Largue. L’abside est en cul-de-four, avec un chevet plat ; le chœur est encadré par deux chapelles. La voûte de la nef a probablement été refaite au XIXe siècle[101] au cours des nombreux travaux qu’elle subit sous le régime du Concordat. Deux chapelles latérales encadrent la travée de chœur[102]. La porte est surmontée de voussures appuyées sur des colonnettes. Deux statues d’anges portant des phylactères l’encadrent. Le clocher-mur est surmonté d’une statue de la Vierge Marie[102].


    Sites naturels


    Avens :


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

    Blasonnement :
    « coupé : au premier d'or à la croix de gueules, au second de gueules à la croix d'or »[103]


    Banon et le cinéma


    Banon est le village où se déroule l'histoire de L'Homme qui plantait des arbres de Jean Giono. L'adaptation en film d'animation de Frédéric Back (1987) remporta un l’Oscar du meilleur court-métrage en 1988.

    Dans La Femme du Boulanger de Marcel Pagnol, on apprend que le boulanger interprété par Raimu dans le film de 1938 avait été boulanger à Banon où sa femme allait tous les matins à l'église de Banon.


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    5. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 21.
    6. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 74.
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    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 87.
    21. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
    22. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 27.
    23. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 220.
    24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 14367, p. 828.
    25. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 219.
    26. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 221.
    27. Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 229.
    28. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 23.
    29. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 8-9.
    30. Raymond Collier, op. cit., p. 37.
    31. Raymond Collier, op. cit., p. 36.
    32. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 28.
    33. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
    34. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 73-74
    35. Varano, op. cit., p. 76.
    36. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, no 647, p. 531.
    37. Varano, op. cit., p. 150.
    38. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 85.
    39. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), carte 72.
    40. Daniel Thiery, « Banon », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 12 décembre 2010, mis à jour le 11 décembre 2010 (sic), consulté le 30 juin 2012.
    41. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
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    46. Labadie, op. cit., p. 16.
    47. Labadie, op. cit., p. 11.
    48. Irène Magnaudeix, op. cit., p. 22.
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    88. Raymond Collier, op. cit., p. 305.
    89. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 163.
    90. Arrêté du 26 octobre 1927, « Portail féodal (ancien) », notice no PA00080352, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 octobre 2008.
    91. Raymond Collier, op. cit., p. 299 et 309.
    92. Raymond Collier, op. cit., p. 436.
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    103. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994.

    На других языках


    [de] Banon

    Banon ist eine französische Gemeinde mit 1028 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-de-Haute-Provence der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Sie gehört zum Gemeindeverband Haute-Provence Pays de Banon.

    [en] Banon, Alpes-de-Haute-Provence

    Banon (French pronunciation: ​[banɔ̃]) is a commune in the department of Alpes-de-Haute-Provence in the Provence-Alpes-Côte d'Azur region of south-eastern France.
    - [fr] Banon (Alpes-de-Haute-Provence)

    [ru] Банон (коммуна)

    Бано́н (фр. Banon, окс. Banon) — коммуна во Франции, находится в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег. Департамент коммуны — Альпы Верхнего Прованса. Входит в состав кантона Банон. Округ коммуны — Форкалькье.



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