Béligneux est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village est situé sur le coteau de la Côtière alors que deux de ses importants hameaux sont situés sur la plaine : la Valbonne (partagé avec Balan) et Chânes.
Béligneux | |
La mairie de Béligneux située dans le hameau de la Valbonne ; la précédente mairie était dans le village-même de Béligneux. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côtière à Montluel |
Maire Mandat |
Jacques Piot 2020-2026 |
Code postal | 01360 |
Code commune | 01032 |
Démographie | |
Gentilé | Bélignards |
Population municipale |
3 376 hab. (2019 ![]() |
Densité | 254 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 51′ 58″ nord, 5° 07′ 00″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 275 m |
Superficie | 13,30 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meximieux |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-beligneux.fr |
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Ses habitants sont appelés les Bélignards et les Bélignardes[1].
Commune du canton de Montluel, sur la Côtière des Dombes, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Lyon. La commune comprend le village de Béligneux lui-même, une partie du village de la Valbonne au pied de la colline (l'autre partie se trouve sur la commune voisine de Balan) et le hameau de Chânes où se trouvent une chapelle du XVe siècle ainsi qu'un circuit d'essais de Renault Trucks.
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Bourg-Saint-Christophe | ![]() | ||
Bressolles | N | Pérouges | ||
O Béligneux E | ||||
S | ||||
Balan | Saint-Maurice-de-Gourdans | Saint-Jean-de-Niost |
Béligneux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béligneux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 6 017 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,1 %), zones urbanisées (13,3 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), prairies (3,8 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Biligneux et Biligniacus en 1269, en langue d'oïl sous la forme Beligneu vers 1325.
Ce toponyme dérive de l’anthroponyme latin Belinus.
Paroisse (Cimiterium Biligniaci, Bilignieu, Biligneu, Billigneu, Biligneux, Beleigneu, Belligneu) sous le vocable de saint Pierre. Le chapitre de Saint-Paul de Lyon nommait à la cure. Au commencement du XIIIe siècle ce chapitre reçut en don d'une dame nommée Gandelma, femme d'Aimon de Pomaret, une verchère sise dans le cimetière de Béligneux. En 1253, il acquit de Guy de Meximieux toute la directe qu'il avait sur les fonds de cette paroisse, et, en 1294, celle qu'y possédaient avec la moyenne justice, Thibaud de Versailleux et Beraud de Versailleux.
Les Templiers de Molissole (commanderie de Molissole, à Druillat) possédaient aussi à Béligneux des droits de fief, qui leur avaient été donnés, en , par Hugues Mouton, fils de Pierre Mouton.
Les revenus de la cure consistaient dans le tiers des dîmes, dans le produit de quelques terres et en une rente de 80 livres servie par le chapitre de Saint-Paul.
Comme seigneurie, Béligneux dépendit d'abord des seigneurs de Montluel. En 1317, Jean de Montluel reconnut le tenir du dauphin de Viennois.
Il était possédé, vers le milieu du XVIIe siècle, par François de Murard, seigneur de Montferrand, qui constitua cette terre en dot à Jérôme de Murard, son fils, lequel la légua à autre François de Murard, conseiller au parlement de Paris. Ce dernier en reprit le fief en 1694 et 1699 et la vendit, le , à Pierre de Montherot, écuyer, dont la postérité en jouissait lors de la convocation des États-Généraux.
Courant 1911, une pétition signée par des habitants des hameaux de Chânes, La Valbonne, Les Bains et celui de La Petite Dangereuse, est envoyée au sous-préfet de l'Ain à Trévoux ; elle réclame la création d'une nouvelle commune qui regrouperait ces quatre lieux-dits[11]. Aucune suite sérieuse ne semble avoir été donnée à ce projet.
Le XXe siècle fut ponctué de projets de fusion de Balan et Béligneux pour notamment permettre que la Valbonne et son camp militaire ne soit pas dissociée entre deux communes[12]. Ainsi en , Béligneux réclame le rattachement total de La Valbonne à son territoire[12] ce qui lui est refusé, compte tenu du contexte historique, par la commune de Balan[12]. Une tentative similaire échoue en [12]. En , la préfecture de l'Ain demande aux deux communes d'examiner un projets de fusion, qui sera à nouveau rejeté[12]. Il en sera de même courant 1974[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1944
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1944 | 1958 (décès) |
Félix Giabiconi | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1959 | 1960 | Jean Daujat | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1960 | 1961 | Gabriel Sailly | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1961 | 1969 | Roger Jaccard | Réélu en 1965 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1969 | 1971 | Onésime Tissot | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1983 | Fernand Besson | Réélu en 1977 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 1989 | André Carraz | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 1990 | Pierre Paraton | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1990 | 1990 | Roger Cartet | Maire par intérim | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1990 | 1992 (démission) |
Pierre Paraton | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1992 | 2006 (démission) |
Gérard Cardonne | Réélu en 1995 et 2001 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2006 | mai 2020 | Francis Sigoire (1953- ) | DVD | Journaliste Réélu en 2008 et 2014 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Jacques Piot (1961- ) | SE | Ancien responsable d'entrepôt logistique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune a développé une association de jumelage avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 3 376 habitants[Note 3], en augmentation de 2,18 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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390 | 361 | 476 | 483 | 495 | 524 | 527 | 572 | 572 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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613 | 586 | 554 | 538 | 888 | 868 | 835 | 778 | 543 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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654 | 666 | 687 | 479 | 479 | 531 | 518 | 563 | 880 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 138 | 1 022 | 1 341 | 1 486 | 2 319 | 2 594 | 2 819 | 2 883 | 3 304 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 351 | 3 376 | - | - | - | - | - | - | - |
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Blasonnement :
De gueules aux deux clefs d'or passées en sautoir les panetons en pointe[21]. |
Le camp de la Valbonne est classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I sous le numéro régional no 01170001[22], il est aussi repris dans le réseau Natura 2000 comme zone de protection spéciale et site d'intérêt communautaire[23].