Bressolles est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Bressolles | |
L'ancienne mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côtière à Montluel |
Maire Mandat |
Andrée Raccurt 2020-2026 |
Code postal | 01360 |
Code commune | 01062 |
Démographie | |
Gentilé | Bressollands |
Population municipale |
934 hab. (2019 ![]() |
Densité | 118 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 52′ 01″ nord, 5° 05′ 46″ est |
Altitude | Min. 205 m Max. 292 m |
Superficie | 7,93 km2 |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meximieux |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-bressolles.fr |
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Ses habitants s'appellent les Bressollands et les Bressollandes[1].
Bressolles est entièrement groupée sur la bordure de la Côtière.
Bressolles est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), zones urbanisées (9,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attestée sous les formes in Bressola en 971, Breissola vers 1176[8], Breyssola en 1221[9].
Il semblerait que ce toponyme dérive de l'oïl Brocelle définissant un « bois taillis »[8]; peut-être une végétation particulière appuyait cette hypothèse.
Paroisse (Villa de Breissolla, Breissola, Brusola, Breyssolla, Breyssola, Bressola, Bressolle) sous le vocable de saint Marcellin. L'abbé de l'Ile-Barbe nommait à la cure.
Bressolles fut confirmé à l'Ile-Barbe en 971, par le roi Conrad III de Bourgogne, et, en 1183, par le pape Lucius III.
En 1220, Rainard et Albert de la Fontaine reconnurent qu'ils n'avaient aucun droit sur la garde du village dont Guichard de Rigneux, damoiseau, prit un tiers en fief de l'abbé de l’Ile Barbe, en 1230.
La dîme de Bressolles dépendait très anciennement de la manse abbatiale. En 1309, elle fut unie à l'aumônerie. Cette union fut confirmée en 1325.
Les Templiers de Lyon possédaient dans cette paroisse des fonds qui leur avaient été donnés, en 1274, par Barthélémy de Pomiers. Le chapitre de Saint-Paul y possédait aussi des droits acquis en 1237 et en 1296.
Le revenu de la cure consistait dans la moitié des dîmes de la paroisse et dans le produit d'une vigne et d'une terre.
En tant que fief, Bressolles était de la mouvance des seigneurs de Montluel qui en firent hommage en 1317 aux dauphins du Viennois. Le traité de 1355 fit passer Bressolles, avec toute la seigneurie de Valbonne, dans le domaine des comtes de Savoie. Bressolles était une paroisse du diocèse de Lyon, archiprêtre de Chalamont et mandement de Montluel.
Jusqu'aux années 1970, l'activité économique de la commune était entièrement tournée vers l'agriculture. L'évolution des techniques agricoles, le phylloxéra décimant la vigne et les crises économiques ont complètement modifié les structures du village.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | 2008 | Alain Avrillon | ||
2008 | 2014 | André Burlet | ||
2014 | 2020 | Fabrice Beauvois | SE | Fonctionnaire |
2020 | en cours | Andrée Raccurt | SE | Retraitée de la Fonction Publique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 934 habitants[Note 3], en augmentation de 15,02 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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412 | 380 | 458 | 486 | 520 | 521 | 559 | 578 | 587 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
572 | 557 | 570 | 537 | 523 | 501 | 464 | 435 | 399 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 394 | 364 | 348 | 340 | 309 | 320 | 299 | 277 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 252 | 270 | 446 | 480 | 590 | 689 | 717 | 812 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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931 | 934 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a développé, avec les communes environnantes et notamment Montluel, une association de jumelage avec Ostfildern (Allemagne) depuis 1978[14]. Ostfildern est située dans le land de Bade-Wurtemberg.
Sept fours à pain banaux ont été réhabilités et composent les étapes d'un circuit pédestre[15],[16]. Certains d'entre eux sont utilisés lors de la fête du village en septembre[15]. Par ailleurs deux autres existaient et ont disparu : le four de Crétin (situé près de l'église) détruit en 1963 et le four des Durands[17].
Le four des Bonnets a été (re)construit en 1886, a été restauré une première fois en 1977 par le comité des fêtes et une seconde fois en 1997[17]. Sur le four de Paillot est inscrite la date de 1895, qui est probablement la date de la réfection de sa cheminée ; il a été réutilisé à partir de 1980[17]. Le four du Verfay a été remis en activité en 1990[17]. Le four de la Grande Rue est possiblement le plus ancien (antérieur à la Révolution française) : il n'est plus actif[17]. Le four de France est régulièrement actif[17]. Le four du Bichon a été rallumé dès 1978 à l'occasion d'une fête relative au jumelage avec Ostfildern[17]. Enfin, le four de la Léchère est régulièrement utilisé[17].
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Blason | De gueules aux deux épées d'or garnies d'argent passées en sautoir[18]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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