Auxelles-Bas (en franc-comtois Ossarre-Bé) est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.
Auxelles-Bas est administrativement rattachée au canton de Giromagny.
Auxelles-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (70,2%), zones agricoles hétérogènes (16,6%), prairies (9,4%), zones urbanisées (3,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom du village (Axella, Ascella, Accella, Assel...) n'est cité qu'à partir de 1130.
Il est vraisemblable que le site ait été habité dès l'époque romaine puisqu'il se trouvait au carrefour de la voie Langres-Strasbourg qui longeait le massif vosgien par le sud et la voie venant de Mandeure en longeant la vallée de la Savoureuse.
D'ailleurs, un petit dépôt monétaire contenant notamment deux aurei romains fut mis au jour sur le territoire de la commune dans le courant du XIXe siècle (réf. RAE).
Le fief d'Auxelles appartenait à Thierry de Montbéliard qui en fit don à Nicolas d'Auxelles au XIIesiècle. En 1520, c'est une possession des comtes de Ferrette qui le conserveront jusqu'à la Révolution. En 1569, le village d'Auxelles est partagé en deux parties: Auxelles-Bas et Auxelles-Haut. Le château, qui avait été édifié à partir du XIIIesiècle, fut incendié pendant la Guerre de dix ans, en 1635 et démantelé au XVIIIesiècle par les habitants qui en recyclèrent les pierres dans leurs constructions personnelles.
Le massif des Vosges du sud recèle des filons métallifères qui furent exploités dès la fin du XIVesiècle. C'est surtout le minerai de plomb argentifère (galène) qui est extrait et traité sur place, la forêt fournissant le bois nécessaire au boisage des galeries et l'énergie pour les fonderies. Plusieurs galeries et puits importants ont été creusés sur le territoire de la commune. Cette activité a été un facteur important de développement du piémont vosgien jusqu'au XVIIesiècle. Après une période de déclin qui dura jusqu'à la Révolution, l'industrie se développa à nouveau au XIXesiècle avec l'installation d'un tissage à bras vers 1824. En 1882, on dénombrait 130 métiers à tisser à bras pour le coton, un moulin à tan (écorce de chêne réduite en poudre pour les tanneries) et trois moulins à blé.
Au XIIIesiècle, le village fait partie de la paroisse de Chaux. En 1590 il est considéré comme rattaché à celle de Lachapelle-sous-Chaux. Le château d'Auxelles possédait alors une chapelle qui sera désaffectée dans le milieu du XVIIIesiècle. L'église actuelle, construite au début des années 1870, est consacrée à sainte Catherine.
En 1881, Auxelles-Bas comptait 720 habitants.
Politique et administration
Liste des maires
La mairie-école.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
novembre 2011
Bernard Tritter
novembre 2011
23 mai 2020
Dominique Chipeaux
23 mai 2020
En cours
Jonathan Grosclaude
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[10]:
total des produits de fonctionnement: 431 000€, soit 864€ par habitant;
total des charges de fonctionnement: 313 000€, soit 628€ par habitant;
total des ressources d’investissement: 93 000€, soit 186€ par habitant;
total des emplois d’investissement: 127 000€, soit 255€ par habitant.
endettement: 210 000€, soit 420€ par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 11,96%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 20,01%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 84,81%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 453 habitants[Note 3], en diminution de 7,55% par rapport à 2013 (Territoire de Belfort: −2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
465
507
560
636
777
794
760
741
798
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
760
778
785
701
720
686
650
686
684
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
694
764
664
524
520
503
432
329
340
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
321
283
325
361
353
461
469
481
466
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
453
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Santé
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Sainte-Catherine, côté sud.
L'église Sainte-Catherine, côté nord-est.
L'église à l'intérieur.
Vestiges du château d'Auxelles. Situé au bord d'une falaise d'où il dominait la vallée du Rhôme, il était protégé sur l'avant par un fossé semi-circulaire probablement lié à une construction primitive du type de la motte castrale. Ce fossé présente encore une profondeur de six mètres par endroits et douze mètres de largeur.
Une enceinte maçonnée dont on voit encore des vestiges, avait un mètre de largeur et surplombait ce fossé. Cette enceinte ne semble pas avoir été flanquée de tour, d'après les vestiges que l'on peut analyser de nos jours. Le tout était dominé par une tour, le donjon, établie sur une petite croupe rocheuse et qui devait vraisemblablement constituer l'essentiel de la construction et la principale fortification.
Qualifié de burgstall en 1458, c'est-à-dire château ruiné, cet ensemble castral modeste fut vraisemblablement détruit en même temps que la forteresse de Rougemont-le-château, soit vers 1365 / 1375. Ces masures furent abattues au cours de la Guerre de dix ans. Par la suite, les villageois d'alentour se chargèrent de récupérer les pierres au fil des ans, et achevèrent ainsi de ruiner cette forteresse médiévale.
L'église Sainte-Catherine.
Tissage de coton Boigeol, puis Warnod-Boigeol, puis le Rhôme, puis Licotex, puis brosserie Kibros, puis salle des fêtes[15].
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Franche-Comté
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
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