Giromagny (Djéromaigny ou dj'romaigny en franc-comtois) est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le chef-lieu du canton de Giromagny qui s'étend de la Haute-Saône au Haut-Rhin, et est considérée comme la capitale du pays sous-vosgien, petite région dominée par le ballon d'Alsace et occupant la partie belfortaine des Vosges méridionales.
L'altitude moyenne de la ville est d'environ 470 mètres. La superficie de son territoire est de 565 hectares. Elle s'étend au sud du massif des Vosges, au pied de la Planche des Belles Filles et du Mont-Ordon Verrier, où des gisements de minerais métalliques furent exploitées.
Au XVIIIesiècle, le grès de Giromagny était réputé car composé de quartz blanc et d'amphibole noire à grains fins, ce qui donne une teinte gris fer. Il pouvait être poli[1].
Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien, qui s'étend de Bouhans-lès-Lure à Romagny, concerne donc aussi Giromagny et les villages des environs comme Chaux, Lachapelle-sous-Chaux, Rougegoutte, Romagny, Étueffont, Anjoutey et Roppe[2].
C'est une des 189 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges[3].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par une ligne d'autobus du réseau Optymo, qui la relie à Belfort.
Elle est également desservie par une ligne d'autobus saisonnière permettant d'accéder au sommet du ballon d'Alsace (bus des neiges en hiver, bus du Ballon en été, ce dernier étant un service sur réservation permettant d'emporter un vélo).
La commune est traversée par les routes départementales 465 et 12:
la route départementale 465 relie Belfort au sommet du Ballon d'Alsace; il s'agit de l'ancienne RN 465, classée dans la voirie nationale dans les années 1930[4]; elle a été déclassée et reclassée dans la voirie départementale en [5]
la route départementale 12 permet d'aller vers l'ouest en direction de la Haute-Saône et vers l'est, en direction du Haut-Rhin.
La commune est reliée au réseau ferroviaire national par une ligne à voie unique, prenant naissance à la gare de Bas-Evette, et terminus à la gare de Giromagny (ligne en cul-de-sac). Cette ligne a été mise en service en 1883 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est.
Pendant la Première Guerre mondiale, une ligne à petit gabarit fut construite entre la gare et une carrière établie entre Riervescemont et Vescemont, pour fournir des matériaux de voirie pour les besoins de l'armée. De cette ligne, il ne reste plus qu'un court remblai en rive gauche de la Savoureuse.
Depuis 1939, la ligne de Bas-Evette à Giromagny ne connaît plus qu'un trafic de fret. Du matériau pour ballast produit à la carrière voisine de Lepuix est acheminé à la gare de Giromagny par camion pour y être chargé sur des wagons-trémies. La vitesse est fortement limitée en raison du très mauvais état de la voie. Les embranchements industriels ont été supprimés. La gare est aujourd'hui désaffectée, le bâtiment étant reconverti notamment en restaurant. Seul le faisceau de voies reste utilisé.
Urbanisme
Typologie
Giromagny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Giromagny, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[9] et 5 940 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37%), zones urbanisées (29,9%), zones agricoles hétérogènes (21%), prairies (12,1%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Morphologie urbaine
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Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 640, alors qu'il était de 1 419 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 88,3% étaient des résidences principales, 3,1% des résidences secondaires et 8,6% des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,4% d'entre eux des maisons individuelles et pour 46,9% des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50,7%, en augmentation par rapport à 1999 (46,1%). La part de logements HLM loués vides a diminué, passant de 21,5% en 1999 à 20,4% en 2009[Insee 3].
Projets d'aménagements
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Toponymie
Giromagny est formé de Girard et de magny, la localité a débuté par être la ferme ou le domaine de Girard[16].
À l'origine, le village dépendait de la paroisse de Rougegoutte. Avec le développement de l'exploitation des mines de la vallée et surtout le fait que la plupart des mineurs saxons, bavarois ou tyroliens, ne parlaient pas le français, une nouvelle paroisse vit le jour en 1569. Elle fut rattachée dès lors au diocèse de Besançon.
L'essor de Giromagny date de la fin du Moyen Âge avec le début de l'exploitation des mines d'argent, plomb et cuivre par les Habsbourg, alors seigneurs du Rosemont. L'activité des mines s'est poursuivie jusqu'au XVIIIesiècle, avec un fort ralentissement pendant la guerre de Trente Ans. En 1648, le cardinal de Mazarin devient propriétaire des mines de Giromagny, ce qui n'empêche pas leur déclin et un fort ralentissement économique de la ville qui durera jusqu'au Premier Empire.
En 1813, les frères Boigeol installent une filature mécanique puis, en 1820, un tissage de 40 métiersà bras fabriquant du calicot. Par la suite, l'installation d'une machine à vapeur permettra le fonctionnement de métiers à tisser mécaniques en compensant l'irrégularité de la fourniture d'énergie hydraulique de la rivière la Savoureuse. En 1868, les différentes usines Boigeol employaient plus de 1 000 personnes qui tissaient en 1882 des toiles de chanvre, lin et coton sur 310 métiers mécaniques et de nombreux autres métiers à bras. La ville, qui comptait 3 156 habitants en 1881, comprenait en outre une scierie et une tannerie, des tuileries et des moulins.
La voie de chemin de fer qui relie en 1883 Giromagny à la ligne Belfort-Paris permet non seulement d'alimenter en charbon ronchampois les machines à vapeur de l'industrie textile et d'en exporter les produits, mais aussi de transporter plus de 40 000 voyageurs par an quatre ans plus tard. Fortement concurrencé par la route, le trafic voyageur a cessé en 1938. Le dernier tissage cessa ses activités en 1958 et la filature ferma en 1978.
En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, traversée par le Schutzwall West.
Au début de 1945, la ville abrita dans une villa, à l'entrée de la ville, le PC des commandos d'Afrique et le cantonnement de l'unité, au repos, après la saignée de Cornimont. Les villages voisins furent également mis à contribution.
De nos jours, Giromagny vit surtout grâce à l'activité de sa préfecture, Belfort, où travaillent de nombreux Giromagniens, mais dispose encore d'un certain nombre d'emplois dans les entreprises locales.
Histoire postale
Lettre de Giromagny du 10 avril 1873.
L'histoire postale de Giromagny conserve la trace de la guerre franco-prussienne de 1870 et du changement de département qui en a résulté.
Un bureau de poste a été ouvert à Giromagny en 1843 alors que la ville était rattachée au département du Haut-Rhin.
En 1852, il lui a été attribué un numéro d'oblitération par losange petits chiffres 1398, et en 1863 le numéro gros chiffre 1656.
À la suite de la guerre de 1870, Giromagny a changé de département (Territoire de Belfort), mais l'administration postale a conservé le cachet à date initial (mention 66 pour Haut-Rhin).
En 1928, il a bénéficié d'une machine Daguin qui demandait de présenter la ville par un slogan sur quatre lignes d'une dizaine de caractères:
GIROMAGNY / SON AIR PUR / CENTRE DE / TOURISME
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des maires de 1790 à 1895
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1800
Jean-Pierre Zeller
1800
1800
Jean-François Demenus
1800
1808
Jean-Baptiste Lamielle
1808
1813
Jean-Pierre Zeller
1813
1816
Pierre-François-Ferréol Zeller
1817
1838
Jean-Baptiste André
1838
1845
Ferdinand-André Boigeol
1845
1848
Claude-Jacques-Désiré Zeller
1848
1848
Jean-Baptiste-Germain Lamboley
1848
1859
Ferdinand-André Boigeol
1859
1863
Claude-Jacques-Désiré Zeller
1863
1867
Ferdinand-André Boigeol
1867
1881
Charles Boigeol
1877
1877
Julien-Xavier Zeller
1881
1882
Louis Boigeol
1882
1884
Julien-Xavier Zeller
1884
1895
Louis Boigeol
Source:
1895
1919
Paul Warnod
1919
1944
Émile Lardier
FR
Avocat Député du Territoire de Belfort (1936 → 1942) Conseiller général du canton de Giromagny (1919 → 1940) Président du conseil général du Territoire de Belfort (1931 →?)
1944
1947
Alfred Hartmann
octobre 1947
mars 1971
Jean-Ernest Boigeol
DVG
Conseiller général du canton de Giromagny (1951 → 1970)
mars 1971
mars 1989
Jean Singer
DVD
Conseiller général du canton de Giromagny (1976 → 1982)
mars 1989
juin 1995
Roland Mozer
juin 1995
mars 2008
Gilles Roy
DVD
mars 2008
mars 2014
Jean Lefèvre
DVG
mars 2014
mai 2020
Jacques Colin
SE-DVG
Retraité 3e vice-président de la CC des Vosges du Sud (2017 → )
mai 2020
En cours
Christian Coddet
SE
Politique environnementale
En 2015, Giromagny a adopté une nouvelle politique d'éclairage public. En effet, dans l'objectif de réduire les dépenses de la commune et de limiter la consommation excessive d'énergie, les lampadaires sont désormais éteints durant une bonne partie de la nuit. Il s'agit également de rétablir une nuit noire dans laquelle la faune et la flore s'épanouissent, et de limiter dans le même temps la pollution lumineuse afin de garantir l'appréciation d'une nuit étoilée.
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Giromagny[Note 3].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Giromagny s'établit à 3 375 000€ en dépenses et 3 424 000€ en recettes[A2 1]:
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 2 099 000€ de charges (643€ par habitant) pour 2 527 000€ de produits (774€ par habitant), soit un solde de 428 000€ (131€ par habitant)[A2 1],[A2 2]:
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur de 856 000€ (41%), soit 262€ par habitant, ratio inférieur de 22% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (335€ par habitant). Depuis six ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 225€ par habitant en 2008 et un maximum de 267€ par habitant en 2012;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour une somme de 1 033 000€ (41%), soit 317€ par habitant, ratio inférieur de 10% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (354€ par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 247€ par habitant en 2008 et un maximum de 317€ par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Giromagny[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3]:
la taxe d'habitation sans variation 11,10%;
la taxe foncière sur le bâti égale 15,31%;
celle sur le non bâti sans variation 46,52%.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4]:
des dépenses d'équipement[Note 8] pour une valeur de 1 098 000€ (86%), soit 336€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 92€ par habitant en 2010 et un maximum de 336€ par habitant en 2013;
des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une valeur totale de 159 000€ (12%), soit 49€ par habitant, ratio inférieur de 27% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (67€ par habitant).
Les ressources en investissement de Giromagny se répartissent principalement en[A2 4]:
nouvelles dettes pour une valeur de 300 000€ (33%), soit 92€ par habitant, ratio supérieur de 16% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79€ par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0€ par habitant en 2012 et un maximum de 238€ par habitant en 2011;
fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 132 000€ (15%), soit 40€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement de Giromagny au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12]:
l'encours de la dette pour un montant de 2 389 000€, soit 732€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 497€ par habitant en 2008 et un maximum de 732€ par habitant en 2013[A2 5];
l'annuité de la dette pour une valeur totale de 248 000€, soit 76€ par habitant, ratio inférieur de 19% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (94€ par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 58€ par habitant en 2011 et un maximum de 82€ par habitant en 2008[A2 5];
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 434 000€, soit 133€ par habitant, ratio inférieur de 23% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (173€ par habitant). Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 92€ par habitant en 2012 et un maximum de 138€ par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ cinq années en 2013. Sur une période de treize années, ce ratio présente un minimum d'environ trois années en 2010 et un maximum d'environ neuf années en 2003.
Jumelages
La commune est jumelée avec la ville de Schwabmünchen, en Bavière.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 2 929 habitants[Note 13], en diminution de 6,75% par rapport à 2013 (Territoire de Belfort: −2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 552
1 700
1 826
1 688
2 166
2 414
2 247
2 709
2 700
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 736
3 050
2 893
3 007
3 156
3 356
3 558
3 505
3 497
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 467
3 614
3 652
3 019
3 170
3 734
3 404
2 615
2 874
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
3 181
3 171
3 393
3 577
3 226
3 300
3 290
3 281
3 219
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 141
2 929
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École Joseph-Lhomme.
École Docteur-Benoit.
Collège Val-de-Rosemont.
École maternelle Chantoiseau.
L'église Saint-Jean-Baptiste.L'église luthérienne.Lavoir de Giromagny.Fort Dorsner.Monument commémoratif de la réunion de l'Alsace à la France en 1648[22].
Manifestations culturelles et festivités
Une Transhumance bovine rythme les saisons à Giromagny. Deux fois par an, elle donne lieu à des festivités soit au sommet du Ballon d'Alsace, soit au pied[23].
Un marché de Noël est organisé chaque année
Une exposition d'œuvres d'art, les Trois Tours de Gueules, récompensent et met en valeur le travail d'artistes bien souvent locaux[24]
Le feu d'artifice du
Festival Fort en Musique
Le Contreforts festival[25], le dernier week-end du mois d'août, dans l'enceinte historique du fort Dorsner
Santé
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Sports
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filature de coton Boigeol-Japy, puis tissage de coton Boigeol Frères et Warnod dit du Brûlé, puis Etablissements Textiles de Giromagny[29].
usine de boissellerie Warnod, puis usine de construction automobile Lambert, puis usine de matériel d'équipement industriel Labouille, actuellement usine de traitement de surface des métaux[30].
filature de coton Ernest Boigeol et Cie dite des Prés-Heyd, puis usine de pièces détachées en matière plastique Maglum, actuellement CTAA[31].
filature et tissage de coton dits du Rioz, de la société Boigeol Frères et Warnod, puis Warnod-Boigeol et Cie, puis des Etablissements textiles de Giromagny, puis usine de bonneterie la Lainière de la Savoureuse[32].
Culture locale et patrimoine
Il est important de noter que l'histoire et le patrimoine liés à la ville de Giromagny ainsi qu'à ses environs sont détaillés au sein de la revue locale La Vôge.
L'église actuelle a été construite vers 1860 pour remplacer l'édifice précédent qui datait de 1569[35]. Elle est consacrée à saint Jean-Baptiste et à sainte Barbe, sainte patronne des mineurs. L'orgue, de 1873, est de Verschneider[36]
Le cimetière protestant[37], construit en 1856 à l'initiative du maire Ferdinand Boigeol, industriel à Giromagny, se situe au pied du Mont-Jean, rue Saint-Pierre. Son agrandissement a été achevé en 1918[38].
François Beaudoin (1904-1945), député de la Moselle, résistant, mort pour la France.
Chanoine Pierre, curé doyen de Giromagny, capitaine de réserve, résistant, arrêté le à Banvillars et déporté à Dachau.
Jean Mahé (1917-1946), aviateur, Compagnon de la Libération, est mort à Giromagny après le crash de son avion sur le Grand Ballon.
Jean François Philibert Rossée (1745-1832) magistrat et homme politique français.
André Warnod (1885-1960), le plus connu des critiques d'Art français du XXesiècle, rédacteur en chef de la page artistique du Figaro.
Le prince Albert II de Monaco, héritier du titre de comte de Belfort[45] à la suite du mariage d'un Grimaldi avec la nièce du cardinal Mazarin sous le règne de Louis XIV[46].
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes du Territoire de Belfort.
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
d'argent aux trois tours couvertes en pointe de gueules, pavillonnées d'or, posées sur une terrasse du même.
Pour approfondir
Bibliographie
Patrick de Gmeline, Commandos d’Afrique: De l’Île d’Elbe au Danube, Paris, Presses de la Cité, coll.«Troupes de choc», , 335p. (ISBN2-258-00685-6)
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la région Franche-Comté
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances.
Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1: Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 91 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Giromagny.
Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Giromagny.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cyprien-Prosper Brard,Traité des pierres précieuses, des porphyres, granits, marbres, albâtres, et autres roches propres à recevoir le poli et orner les monuments publics et édifices particuliers, chez F. Schoell, 1808;
Societe industrielle de Mulhausen, Bulletin de la Societe industrielle de Mulhausen.- 2. ed, (lire en ligne), p.297.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Recherches étymologiques sur les noms de lieux habités du Territoire de Belfort.», Bulletin de la société belfotraine d'émulation, no23, (lire en ligne).
Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin: comprenant les noms de lieu anciens et modernes / rédigé sous les auspices de la Société industrielle de Mulhouse, par Georges Stoffel,..., Paris, (lire en ligne), p.60.
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