Roppe est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est administrativement rattachée au canton de Valdoie. Ses habitants sont appelés les Roppois[1].
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Ne doit pas être confondu avec Reppe.
Le village est situé sur la route N 83 reliant Belfort à Mulhouse à 6 km de Belfort. Déjà à l’époque romaine une voie d’importance secondaire venant d’Offemont et se dirigeant vers Leval ou Rougemont traversait le territoire de la commune. Ce dernier s’étend sur 743 hectares à une altitude comprise entre 355 et 511 m (fort de Roppe). Il est traversé par l’Autruche, un ruisseau qui prend naissance dans le massif forestier s’étalant au nord du village, où il s’attarde pour former l’étang de l’Autruche.
Au , la N 83 a été déclassée en RD 83. Jusqu'alors dénommée Route nationale dans la traversée de la commune, elle est rebaptisée avenue du Général-de-Gaulle.
Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien s’étend sur le territoire communal (où il affleure en deux points[2],[3]) et aux alentours, entre Bouhans-lès-Lure, Ronchamp, Lomont à l'ouest et Rougemont-le-Château, Romagny à l'est.
Roppe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roppe, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[7] et 2 471 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), zones urbanisées (8,5 %), terres arables (2,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Roppe (Rotbach ou Roppach, comme on le trouve nommé autrefois), est un des villages cités dans les plus anciens documents relatifs à ces terres de la Porte de Bourgogne. Il est mentionné en tant que marche dans une charte datée de 792 et en 828 l’abbaye de Masevaux possédait des biens dans la marche de Roppe. Pendant la Guerre de Trente Ans, le château de Roppe fut pris par les troupes suédoises et il devint un repaire pour des mercenaires croates qui ravageaient les environs. Il fut repris et mis à sac par les troupes du comte de la Suze en septembre 1635, quelques mois avant que celui-ci ne s’empare de la ville de Belfort. Sur le plan religieux Roppe fait partie de la paroisse de Phaffans, La Baroche et ne possédait qu’une simple chapelle castrale qui, en 1592, était dédiée à saint Loup. Par la suite, dans les archives, on la rencontre consacrée à sainte Catherine ou sainte Marguerite[15].
Déjà au XVIIe siècle le minerai de fer, dont est riche le sous-sol (jurassique supérieur) de Roppe et des villages voisins (Eguenigue, Phaffans...), a été exploité en carrière et à l’aide de puits-galeries pour être fondu dans les fourneaux de Belfort ou de Masevaux La production de minerai en grains contenant 30 à 40 % de fer atteint un niveau de 72 m3 par mois. En 1785 une inondation fait cesser l’extraction en profondeur. Une tentative d’exploitation utilisant une machine à vapeur eut lieu au XIXe siècle mais elle se heurta à la concurrence du fer lorrain meilleur marché[16]. Roppe connait également une exploitation de charbon artisanale et éphémère dans les années 1860, notamment avec le creusement d'un puits de mine de 368 mètres au nord-ouest de l'étang d'Autruche[17].
Début novembre 1870 eut lieu une bataille entre troupes prussiennes et françaises qui tourna à l’avantage des premiers, le front fut maintenu mais la place forte de Belfort était encerclée. Après la signature du Traité de Francfort qui laissait Roppe à la France, l’autorité militaire décida de renforcer la protection de Belfort par une ligne de fortifications dont un élément important fut construit entre 1874 et 1887 sur le sommet le plus élevé du territoire de la commune.
La ligne Belfort-Lachapelle-sous-Rougemont du Chemin de fer d’intérêt local du Territoire de Belfort traversait Roppe avant de continuer vers Denney et Phaffans.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or à la croix de sable, cantonnée de quatre roues du même.
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En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[18] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1789 | Sébastien Girol | |||
1790 | Xavier Lesmann | |||
1791 | 1796 | Nicolas Monnier | ||
1797 | Xavier Desdames | |||
1798 | 1814 | Sébastien payer | ||
1815 | 1821 | Jean Baptiste Courbot | ||
1821 | 1825 | Jacques Lesmann | ||
1825 | 1835 | Joseph Bourquard | ||
1835 | François Desdames | |||
1835 | 1840 | Conrad Monnier | ||
1840 | 1843 | Joseph Bourquard | ||
1843 | 1844 | Louis Seigeot | ||
1844 | 1846 | François Dupeyroux | ||
1846 | 1848 | Jean Pierre Courbot | ||
1848 | François Girol | |||
1848 | 1855 | Xavier Desdames | ||
1855 | 1871 | François Lesmann | ||
1871 | 1876 | Joseph Carandal | ||
1876 | 1896 | Célestin Seigeot | ||
1896 | 1913 | Célestin Thuriot | ||
1913 | Régis Girot | |||
1913 | 1914 | Pierre Desdames | ||
1914 | 1915 | Albert Enderlen | ||
1915 | 1919 | Émile Roussiaux | ||
1919 | 1944 | Célestin Thuriot | ||
1944 | 1955 | Émile Chagez | ||
1945 | 1952 | Constant Daubigney | ||
1952 | Eugène Neff | |||
1952 | 1953 | Émile Châtillon | ||
1954 | 1957 | Émile Chagez | ||
1957 | 1965 | Albert Seigeot | ||
1965 | 1995 | Marcel Perrez | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1995 | 2001 | Alain Comte | ||
2001 | 27 mai 2020 | Louis Heilmann | ||
27 mai 2020 | En cours | Jean-François Rousseau[19] | DVD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le village comptait 378 habitants en 1803. Après la Première Guerre mondiale, celui-ci perd 220 personnes, soit 40 % de sa population. La proximité de Belfort, le développement de l’automobile et la croissance économique de la région pendant les Trente Glorieuses ont beaucoup contribué à son expansion démographique.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 1 040 habitants[Note 3], en augmentation de 11,47 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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375 | 350 | 395 | 487 | 535 | 503 | 525 | 529 | 599 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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458 | 466 | 427 | 441 | 479 | 513 | 665 | 617 | 525 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
570 | 582 | 549 | 329 | 338 | 365 | 390 | 347 | 394 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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478 | 500 | 604 | 746 | 703 | 675 | 761 | 767 | 844 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 005 | 1 040 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est dotée d'une école primaire et élémentaire baptisée Marie-France Moine. Elle compte 102 élèves répartis sur 4 classes.
Un cabinet de dentiste[24], un kinésithérapeute[25] et une Pharmacie sont présents sur la commune[26].
La commune offre divers services grâce à ces deux restaurants, l'un classique et l'autre Fast-Food.
Aussi elle compte trois salons de coiffure, deux garagistes, un fleuriste, une station essence. ainsi qu'une boulangerie.