Attainville est une commune du Val-d'Oise située au cœur de la plaine de France, et à environ 20 km au nord de Paris.
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Attainville | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Plaine Vallée |
Maire Mandat |
Yves Citerne 2020-2026 |
Code postal | 95570 |
Code commune | 95028 |
Démographie | |
Gentilé | Attainvillois |
Population municipale |
1 691 hab. (2019 ![]() |
Densité | 236 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 00″ nord, 2° 21′ 00″ est |
Altitude | 100 m Min. 82 m Max. 127 m |
Superficie | 7,16 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fosses |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Attainvillois.
La commune est limitrophe de Moisselles, Baillet-en-France, Maffliers, Villaines-sous-Bois, Villiers-le-Sec, Le Mesnil-Aubry et Ézanville.
Maffliers | Villaines-sous-Bois | Villiers-le-Sec |
Baillet-en-France | ![]() |
Le Mesnil-Aubry |
Moisselles | Ézanville |
Le centre d'Attainville est desservi par les lignes 269 du réseau de bus de la RATP et 38.02 du réseau de bus des Cars Rose, et sur sa périphérie ouest par la ligne 95.18 du réseau de bus Busval d'Oise.
Attainville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Attini villa, Atenvilla, Attivilla, Atenville en 1194, Atainville en 1204[8]. Attenvillam (1125), Atheinvilla, Atteinvillam, Atenvilla, puis Atteinville de 1750 au XIXe siècle, puis Attainville[9].
Le nom d'Attainville est probablement une évolution de l'agglomération de l'anthroponyme celte ou gallo-romain, ou germanique Athein (masculin) ou Adda (féminin), avec le mot latin villa, domaine[9].
À l'époque Antique, quatre établissements gallo-romains sont présents sur son territoire, dont deux établissements agricoles. Le nom d'Attenvilla est mentionné au XIIe siècle, alors paroisse appartenant à la puissante abbaye de Saint-Denis. La seigneurie passe sous la suzeraineté des Montmorency de 1292 à la Révolution.
En 1980, une ZAC dite des « Demoiselles » entraîne l'arrivée de nouveaux habitants et une évolution péri-urbaine de la commune (phénomène de « rurbanisation »), néanmoins trois fermes y maintiennent une vocation agricole.
Attainville participe à partir de 2022 à l'expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée »[10].
Attainville a une couverture de 88.9% (d'après le site https://www.zoneadsl.com/couverture/val-d-oise/attainville-95570.html) à la fibre optique pour les opérateurs qui sont pour l'instant disponibles dont Orange, Bouygues, Coriolis, Ozone, Knet, Nordnet, Vidéofutur, Ibloo et à 100% en 4G pour tout opérateurs.
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Écouen, année où elle intègre le canton de Sarcelles-Centre de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre un nouveau canton d'Écouen, puis, en 1985, le canton de Domont[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Attainville fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[13]), et du tribunal judiciaire ainsi que du Tribunal de commerce de Pontoise[14],[15].
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Fosses
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Attainville était membre de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en banlieue parisienne, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont est désormais membre la commune.
Attainville semble être ancrée à droite. Ainsi Nicolas Sarkozy a réalisé 34 % au premier tour contre 20 % pour Ségolène Royal.
En revanche ce constat est à nuancer par le score de Jean-Paul Huchon lors des élections régionales de 2010. En effet ce dernier a réalisé un score de 56,62 % au second tour, contre 43,38 % pour Valérie Pécresse.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
- | 1794 | Louis Meunier | ||
1794 | 1796 | François Piot | ||
1796 | 1807 | Martin Thiphaine | ||
1807 | 1824 | Edmé André Balde | ||
1824 | 1831 | Louis Alexandre Thiphaine | ||
1831 | 1834 | Henri Sainte-Beuve | Conseiller d'arrondissement | |
1834 | 1845 | Antoine Prevost de Bord | ||
1845 | 1856 | Henri Sainte-Beuve | ||
1856 | 1870 | Charles Sainte Beuve | ||
1870 | 1904 | Esprit Alexandre Devouges | ||
1904 | 1908 | Henri Émile Devouges | ||
1908 | 1940 | Auguste Fouillaux | ||
1940 | 1945 | Maurice Thirouin | ||
1945 | 1953 | René Dubois | ||
1953 | 1960 | Joseph Lemoing | ||
1960 | 1965 | Édouard Delsupexhe | ||
1965 | 1977 | Antoine Lagarde | ||
mars 2001 | 2008 | Georges Misserey | DVG | |
mars 2008 | 2014 | M. Dominique de Sutter | ||
avril 2014[16] | 2020 | Odette Lozaic | ||
mai 2020[17] | En cours (au 13 avril 2021) |
Yves Citerne |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 1 691 habitants[Note 3], en diminution de 5,16 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
364 | 338 | 309 | 314 | 379 | 368 | 412 | 383 | 390 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 356 | 341 | 346 | 342 | 341 | 350 | 351 | 319 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 343 | 340 | 381 | 407 | 437 | 431 | 374 | 413 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
455 | 503 | 504 | 589 | 1 375 | 1 732 | 1 808 | 1 819 | 1 820 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 702 | 1 691 | - | - | - | - | - | - | - |
Attainville ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
L'église Saint-Martin, classée monument historique par arrêté du 11 décembre 1912[21], est située passage de l'Église. De style Renaissance, elle a été construite entre 1570 et 1576 sous la direction du maître-maçon Nicolas de Saint-Michel, mais elle n'est pas entièrement terminée à sa consécration le . Le clocher ne fut achevé qu'au XVIIe siècle, et la nef a dû être reconstruite sous la Restauration. L'édifice se compose d'une nef aveugle de cinq travées ; d'un chœur polygonal d'une seule travée ; du clocher s'élevant au sud de la première travée de la nef ; d'un bas-côté sud de quatre travées ; et d'un bas-côté nord sur toute la longueur de la nef, mais de largeur variable et réduite. Le toit ne possède pas de pignon. La partie centrale de la façade occidentale, en fait orientée vers le sud-nord-ouest, est surmontée d'un petit fronton triangulaire et s'organise sur deux niveaux, tous les deux cantonnés de pilastres d'une facture simple. Le portail plein cintre est surmontée par une grande verrière également plein cintre, tout comme les baies du bas-côté sud et du chœur. Les contreforts des bas-côtés sont couronnés par des chevrons. Quant au clocher, il se termine par des balustrades, sans toit visible, et les quatre angles sont ornés de pots-à-feu[22],[23].
En 1954, l'équipe de tournage du film La Madelon, repère les ruines de la ferme du Richer. Ayant besoin d'un décor naturel évoquant un site détruit pendant la Première Guerre mondiale, les cinéastes décident d'y tourner une séquence. Le film sort en 1955[24].
En 2007, Stéphane Allagnon tourne une scène de Vent mauvais au carrefour de la Croix-Verte[25].
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