Villaines-sous-Bois est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France, et à environ 25 km au nord de Paris.
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Ses habitants sont les Villainoises et les Villainois.
Géographie
Localisation
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Villaines-sous-Bois est située près de l’autoroute A16 et de la Croix Verte, qui offre un accès rapide à Paris, à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et à la ville nouvelle de Cergy-Pontoise.
Villaines-sous-Bois est desservie par la gare de Villaines, sur la ligne H du Transilien, branche Paris-Nord — Luzarches. La gare est desservie à raison d'un train omnibus par heure en heures creuses et par un train semi-direct à la 1/2 heure (direct de Sarcelles - Saint-Brice à Montsoult-Maffliers et omnibus ensuite) en pointe. Il faut de 33 à 36 minutes de trajet à partir de la gare du Nord.
Urbanisme
Typologie
Villaines-sous-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
La localité était désignée Villanæ[8], Villena en 1004, Villainnes vers 1272[9], Villennes[8].
La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Villaine en 1793, puis de Villaines[10]. En 1922, elle est renommée Villaines-sous-Bois[11].
Le nom de Villaines provient de villana, dérivé du latin villa, la ferme. Le nom du village dénommé Villena in Parisiaco apparaît pour la première fois en 838 sur le testament d'Aldric, évêque du Mans[réf.nécessaire].
Histoire
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L'abbaye Saint-Martin de Pontoise perçoit la dîme dès le XIIIesiècle.
Sur un acte de 1294, Mathieu IV de Montmorency, chambellan de France, cède six villages dont Villaines à l’abbaye de Saint-Denis, en échange du fief de Berneval-en-Caux.
La seigneurie passe à Jean Guyard en 1476, puis à Jean de Vignolles au début du XVIesiècle, et à Guillaume de Verthamont et son épouse Denise Le Beau en 1597.
La terre est acquise en 1641 par Macé Le Boulanger, prévôt des marchands de Paris.
Outre la grande culture céréalière, le travail de la dentelle réalisé par les femmes fait vivre les villageois du XVII eau XIXesiècle.
En 1804, la commune, instituée par la Révolution française compte 145 habitants.
La construction d'édifices publics, et surtout la réalisation du chemin de fer (ligne de Montsoult - Maffliers à Luzarches) par la compagnie des chemins de fer du Nord en 1880 entraîne la modernisation du village.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Écouen du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton de Viarmes[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Fosses.
Villaines-sous-Bois fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [13]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[14],[15].
Intercommunalité
La commune faisait partie de la Communauté de communes Carnelle - Pays de France créée en 2005.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d’Oise prévoit la fusion des deux communautés de communes Pays de France et Carnelle Pays de France, soit près de 31 500 habitants répartis sur 19 communes[16]. Cette fusion est effective le (hormis pour la commune de Noisy-sur-Oise qui rejoint la communauté de communes du Haut Val-d'Oise).
Une nouvelle communauté de communes Carnelle Pays-de-France, dont la commune fait désormais partie, est ainsi créée par un arrêté préfectoral du qui prend effet le [17],[18],[Note 3].
Vice président (? → 2016) puis président (2017 → ) de la CC Carnelle Pays de France Conseiller départemental de Fosses (2021 → ) Réélu pour le mandat 2020-20026[22]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 775 habitants[Note 4], en augmentation de 10,24% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
144
145
150
99
128
120
120
122
101
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
111
103
102
95
99
104
97
92
94
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
95
89
86
109
111
119
132
140
163
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
184
217
199
382
475
583
649
668
703
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
782
775
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école primaire a été baptisée en 2009 Les Camélias-Yann-Arthus-Bertrand en l'honneur du photographe Yann Arthus-Bertrand[26]. A la rentrée 2011, elle comptait 93 élèves, répartis en 4 classes à deux niveaux[27].
Économie
En 2017, la commune est dépourvue de commerces, à l'exception d'une jardinerie. La municipalité souhaite de longue date utiliser l’ancien bâtiment de la mairie pour y installer un café-restaurant, dans lequel les habitants pourraient retrouver d’autres services[28]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Villaines-sous-Bois ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire:
Église Notre-Dame de la Nativité, au carrefour au centre du village (inscrite monument historique par arrêté de 1969[29]):
La paroisse est attestée dès le milieu du XIIIesiècle, et de cette époque pourrait dater le clocher, sans caractère particulier.
Pendant la seconde moitié du XVIesiècle, le chœur est reconstruit dans un style hésitant entre le gothique flamboyant, pour le profil des nervures de la voûte et l'emploi de l'arc brisé, et la Renaissance, pour les clés de voûte pendantes et les chapiteaux.
Le chœur ne comporte qu'une unique travée carrée et est très basse, mais il se distingue par son architecture raffinée, insoupçonnée pour une minuscule église rurale. La nef est une simple salle rectangulaire, qui a reçu sa forme actuelle au XVIIIesiècle[30],[31].
L'église a été restaurée en 1926 et après son inscription aux monuments historiques, et se trouve aujourd'hui dans un parfait état de conservation. Malgré la petite taille du village, elle accueille des messes dominicales anticipées chaque samedi soir. Elles sont célébrées selon la forme tridentine du rite latin.
Article détaillé: Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Villaines-sous-Bois.
On peut également signaler:
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Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Les armes de Villaines-sous-Bois se blasonnent ainsi: «D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef d'un clou de la Passion d'argent accosté de deux fleurs de lys d'or et en pointe d'une rose d'argent.»
La fasce d’or et la rose proviennent des armes des Leboulanger, seigneurs de Villaines au XVIIesiècle, depuis que Macé Leboulanger, prévôt des marchands de Paris, en fit l’acquisition en 1641 à titre d’échange contre 750 livres de rentes versés à André de Verthamont, ancien propriétaire des terres.
Le chef rappelle que le village devint propriété de l’abbaye de Saint-Denis en 1294, par acte de cession de Mathieu de Montmorency, chambellan de France.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La dénomination officielle de l'intercommunalité créée en 2005 comprend un tiret entre Carnelle et Pays de France. Par contre, il n'y a pas de tiret dans le nom de l'intercommunalité créée en 2017.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Décret du 20 juin 1922 autorisant les communes de Jagny et de Villaines (Seine-et-Oise) à porter à l'avenir les noms de «Jagny-sous-Bois» et de «Villaines-sous-Bois », Bulletin des lois de la République française, no324, , p.1388-1389 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
«Arrêté préfectoral du 20 décembre 2016 portant fusion des communautés de communes «Carnelle - Pays de France» et du «Pays de France» au », Recueil des actes administratifs de l'État dans le Val-d'Oise, no55, , p.18-25 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Yann Arthus-Bertrand à la rencontre des enfants: Le photographe écologiste Yann Arthus-Bertrand a rendu visite hier aux élèves de l'école qui porte son nom, pour parler d'environnement», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Thibault Chaffotte, «Villaines-sous-Bois: la municipalité veut installer un commerce», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Mathieu Lours, «Villaines-sous-Bois - Notre-Dame de la Nativité», Églises du Val-d’Oise: Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p.286 (ISBN9782953155402).
Pierre Autin, Daniel Baduel, Yves Breton et M. Johnson, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.982-983 (ISBN2-84234-056-6).
Éliane Beau et Jean-Pierre Beau, Histoire de Montsoult et de Maffliers: Seigneurs et barons de Maffliers - Montsoult - Béthemont; notes historiques sur les pays voisins: Villaines et Nerville, Saint-Ouen-l'Aumône, éd. du Valhermeil, , 415p. (ISBN2-905684-66-6), p.395-406
Articles connexes
Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Villaines-sous-Bois
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