Le Mesnil-Aubry est une commune française du Val-d'Oise située dans le Pays de France, à environ 20 km au nord de Paris. Ses habitants sont les Mesnilois(es).
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Le Mesnil-Aubry | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Intercommunalité | CA Roissy Pays de France |
Maire Mandat |
Martine Bidel 2020-2026 |
Code postal | 95720 |
Code commune | 95395 |
Démographie | |
Gentilé | Mesnilois |
Population municipale |
898 hab. (2019 ![]() |
Densité | 135 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 00″ nord, 2° 24′ 00″ est |
Altitude | 106 m Min. 89 m Max. 127 m |
Superficie | 6,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fosses |
Législatives | 7e circonscription du Val-d'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.le-mesnil-aubry.fr/ |
modifier ![]() |
Ce village-rue a conservé des maisons anciennes autour de l'église Notre-Dame, flanquée d'un imposant clocher.
Le Mesnil-Aubry est un village-rue situé sur la route Paris-Chantilly, au cœur de la Plaine de France.
La commune est limitrophe d'Écouen, Ézanville, Attainville, Villiers-le-Sec, Mareil-en-France, Fontenay-en-Parisis et Le Plessis-Gassot.
Villiers-le-Sec | Mareil-en-France | |
Attainville | ![]() |
Fontenay-en-Parisis |
Ézanville | Écouen | Le Plessis-Gassot |
Le Mesnil-Aubry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Mesnillum Alberici au XVIe siècle, Maisnilum Auberti[8].
« Mesnil », est un toponyme très répandu en France. À partir de Mansionem, le bas latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[9], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Le vocable est devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain »[10]. La seconde partie du nom provient de l'anthroponyme Albéric, Albéric Maunourry ayant obtenu en 1150 de l'évêché de Paris la jouissance d'une terre labourable sur le site de l'actuelle commune[11].
Le territoire de la commune conserve des traces d'occupation dès la période gauloise.
Un village, possession de l'abbaye Saint-Martin-des-Champs, est attesté au XIIIe siècle. Domaine de la Couronne au XVIe siècle, la seigneurie est cédée au connétable Anne de Montmorency en 1554 qui y laissera une profonde empreinte. Au XIXe siècle, le village vit essentiellement de la culture céréalière.
Jehan Pluyette fut curé du Mesnil-Aubry de 1456 à 1474.
Le Mesnil-Aubry fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [12]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[13],[14].
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[15], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Fosses
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Le_Mesnil-Aubry était membre de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment et seconde couronne parisienne, afin d'être capable de dialoguer avec la métropole du Grand Paris créée par cette même loi, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Roissy Porte de France dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Avant 1849 | Pierre Alexandre Victor Billouard | |||
mai 1925 | Ad. Bizouard | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | juillet 2020 | Hervé Dezobry[18],[19] | ||
2020[20] | En cours (au 24 juin 2021[21]) |
Martine Bidel | SE |
Un projet de méthaniseur porté par quatre fermes du Val-d’Oise est envisagé vers 2023 sur un site de 3 à 4 ha entre les communes d’Attainville et du Mesnil-Aubry, destiné à produire du biométhane à partir de céréales comme l’orge et le maïs.
Craignant les nuisances de cet équipement, et critiquant le développelent de ces cultures destinées à faire fonctionner le méthaniseur en consommant de l'eau, et sans bénéfice pour les habitants de la commune, non raccordée au gaz de ville, la municipalité s'y oppose en juin 2019, rappelant les nuisances déjà subies par le graffic de la RD 316, l’épandage sur les terres agricoles, les dépôts sauvages du Grand Paris et les couloirs aériens[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 898 habitants[Note 3], en diminution de 2,07 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
651 | 626 | 631 | 621 | 550 | 543 | 513 | 501 | 512 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
424 | 462 | 418 | 376 | 384 | 449 | 446 | 473 | 437 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
463 | 421 | 408 | 449 | 466 | 504 | 490 | 498 | 556 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
511 | 509 | 477 | 500 | 693 | 757 | 924 | 962 | 924 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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927 | 898 | - | - | - | - | - | - | - |
Le Mesnil-Aubry compte un monument historique sur son territoire.
L'église de la Nativité-de-la-Vierge (classée monument historique par liste de 1840[25]) se compose : d'une haute nef aveugle de quatre travées avec deux collatéraux ; d'un chœur polygonal sans collatéraux ; et d'un clocher latéral s'élevant au-dessus de la première travée du collatéral nord.
L'église, de dimensions très généreuses par rapport à la faible importance du village, a été construite au XVIe siècle, en deux campagnes de travaux distinctes : une première phase commencée en 1531, typique de la première Renaissance et encore influencée par le style gothique flamboyant ; puis une seconde phase de 1554 à 1582, commanditée par le connétable Anne de Montmorency.
De ce fait, il n'est pas étonnant que le premier niveau de la façade soit une citation de l'avant-corps central de l'aile nord de son château d'Écouen, principale réalisation Renaissance dans la région. La seconde campagne est attribuée au maître-maçon Nicolas de Saint-Michel : la nef et le bas-côté sud sont couverts de voûtes à liernes et tiercerons, le chœur est voûté en étoile. Le clocher se présente comme une grosse tour carrée massive typique de la seconde Renaissance, élevée à gauche du portail, flanquée de contreforts et couronnée d'une balustrade plus tardive. Le chevet à cinq pans est pourvue de hautes fenêtres en plein cintre, alors que les baies des collatéraux sont encore ogivales.
À l'intérieur, les voûtes en étoile, sont particulièrement belles avec leurs nervures croisées[26],[27],[28]. Des dalles funéraires datant du XVe au XVIIIe siècle sont disposées sur le sol et contre les murs. Parmi le mobilier classé, l'on peut citer une Vierge allaitante de la fin du XIVe siècle[29], une dalle funéraire gravée datée de 1422[30] et un banc d'œuvre du XVIIe siècle[31]. Une série de six vitraux du XVIe siècle représentent la Cène, le connétable de Montmorency et ses fils, sa patronne sainte Anne et son épouse Madeleine de Savoie, entourée de ses sept filles[32].
La commune compte plusieurs fermes, dont certaines datent au moins en partie, du XVIIe siècle, qui sont faites de brique et de pierre. Pour la plupart d'entre elles, la façade sur rue correspond au logis. Rue des Marronniers se trouve une ferme dans la cour de laquelle a été construit un colombier des XVIIIe et XIXe siècles, et une autre qui présente un four doté d'une haute cheminée en brique datant du XIXe siècle[33].
La mairie, bâtie en calcaire et enduit de béton, a été construite au XIXe siècle sur un schéma assez simple. Un clocheton a été ajouté ultérieurement sur son toit, à l'aplomb de la travée centrale[33]. Après la déviation de la nationale, les commerces ont périclité. Le seul café restant, le « café de la Mairie », a été construit vers 1900. Son toit présente un croupe arrondie. L'hôtel des postes a quant à lui été bâti vers 1930, en pierre meulière et brique vernissée[34].
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