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Asnières-sur-Oise est une commune du département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Asnièrois.

Asnières-sur-Oise

L'abbaye de Royaumont, cloître et bâtiment des moines.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CC Carnelle Pays-de-France
Maire
Mandat
Claude Krieguer
2020-2026
Code postal 95270
Code commune 95026
Démographie
Gentilé Asnièrois
Population
municipale
2 939 hab. (2019 )
Densité 209 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 00″ nord, 2° 21′ 00″ est
Altitude 55 m
Min. 22 m
Max. 208 m
Superficie 14,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Viarmes
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-Adam
Législatives 2e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Asnières-sur-Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Asnières-sur-Oise
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Asnières-sur-Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Asnières-sur-Oise
Liens
Site web https://www.ville-asnieres-sur-oise.fr/

    Géographie



    Description


    Cartographies de la commune
    La commune dans le département
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    • 1Carte dynamique
    • 2Carte Openstreetmap
    • 3Carte topographique
    • 4Carte avec les communes environnantes
    Vue aérienne (2014) de Boran-sur-Oise (sur la rive droite de l'Oise), Lamorlaye (au premier plan), Viarmes (au centre), Asnières-sur-Oise et Seugy. À droite, la forêt de Carnelle, suivie des forêts de L'Isle-Adam et de Montmorency (au fond).
    Vue aérienne (2014) de Boran-sur-Oise (sur la rive droite de l'Oise), Lamorlaye (au premier plan), Viarmes (au centre), Asnières-sur-Oise et Seugy.
    À droite, la forêt de Carnelle, suivie des forêts de L'Isle-Adam et de Montmorency (au fond).

    Asnières-sur-Oise se situe dans le nord-est du Val-d'Oise, à la limite avec le département de l'Oise, près de la rive gauche de l'Oise et sur le versant nord de la butte-témoin de la forêt de Carnelle, à une distance orthodromique de 31 km au nord de Paris.

    La commune est membre du parc naturel régional Oise-Pays de France.

    La distance routière de la capitale est de 39 km par la RD 922 et la RD 316 en contournant Viarmes, respectivement de 34 km par la RD 909 et la RD 301 en traversant le centre-ville de Viarmes. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est distant de 27 km par la RD 922, la RD 316 et la Francilienne. L'agglomération de Persan / Beaumont-sur-Oise, à l'ouest, est très proche.


    Communes limitrophes


    Asnières-sur-Oise compte huit communes limitrophes, dont trois appartiennent au département de l'Oise : Boran-sur-Oise, Lamorlaye et Coye-la-Forêt. La limite commune avec Coye est assez courte et correspond à la RD 316 au sud de Lamorlaye. Boran-sur-Oise et Bruyères-sur-Oise se situent sur la rive droite de l'Oise, et aucune liaison routière directe n’existe vers ces communes. Le bourg de Viarmes est établi en continuité urbaine avec Asnières, et la limite entre les deux agglomérations est à peine perceptible. Elles se partagent le parc du château de Touteville, qui est un jardin public. Par ailleurs, Asnières arrive à une centaine de mètres de la limite de la commune de Chaumontel, près du moulin de Bertinval, écart de Luzarches[1].

    Communes limitrophes d’Asnières-sur-Oise
    Bruyères-sur-Oise Boran-sur-Oise
    (Oise)
    Lamorlaye
    (Oise)
    Coye-la-Forêt
    (Oise)
    Noisy-sur-Oise Luzarches
    Saint-Martin-du-Tertre Viarmes

    Hydrographie


    Comme son nom le suggère, le nord-ouest du territoire communal est limité par l'un des bras de l'Oise, un des principaux affluents de la Seine.

    Au nord du bois de Bonnet, arrive la Nouvelle Thève, et au sud, l'Ysieux. Entre le hameau de Baillon et l'abbaye de Royaumont, ces deux petites rivières se rapprochent de 500 m peu avant de se jeter dans l'Oise. En passage, l'Ysieux alimente les canaux de Royaumont et des étangs.


    Topographie


    Bois de Bonnet, route de Royaumont.
    Bois de Bonnet, route de Royaumont.

    Le sud du territoire communal inclut une fraction de la forêt domaniale de Carnelle, point culminant du nord du bassin parisien avec une altitude de 210 m au-dessus du niveau de la mer au carrefour de Carnelle.

    Le point culminant d'Asnières atteint 210 m à la limite avec Saint-Martin-du-Tertre, si bien qu'avec un dénivelé de 186 m entre le point le plus élevé et le point le plus bas, Asnières compte parmi les quatre communes avec le relief le plus développé de la région (avec Beaumont-sur-Oise, Saint-Martin et Nointel). Le village lui-même est bâti à une altitude comprise entre 63 m et 34 m, à la lisière nord de la forêt.

    La moitié nord du territoire se compose de champs cultivés, de bois et de marais. Près de l'Oise, plusieurs points de captage d'eau potable ont été forés. Au nord-est, le territoire communal fait une incursion dans l'Oise, et ce secteur est presque entièrement couvert du bois de Bonnet, massif annexe de la forêt de Chantilly représentant 25 % de la superficie d'Asnières. .


    Voies de communication et transports


    Asnières-sur-Oise est desservie par deux anciennes routes nationales : l'ex-RN 309 (actuelle RD 909) dans un sens nord-sud, et l'ex-RN 322 (actuelle RD 922) dans un sens est-ouest. La première vient de Chantilly et Gouvieux, dans l'Oise, et se dirige vers le lieu-dit la Croix Verte à côté de Montsoult, où elle se raccorde à la RD 301 ainsi qu'à la Francilienne. Quant à la RD 922, elle vient de l'ancienne RN 17, actuelle RD 317 (raccordement avec l'autoroute A1 à Saint-Witz), de Fosses et Luzarches et se dirige vers Noisy-sur-Oise et Beaumont-sur-Oise. La RD 922 contourne le centre par le nord, alors que son ancien tracé appelé RD 922z traverse le village et le relie à Viarmes.

    Sur le plan des transports ferroviaires, Asnières est proche de deux gares, mais ne dispose pas de gare sur son territoire communal :

    Le sentier de grande randonnée GR1 traverse le territoire de la commune, il se prolonge vers Noisy-sur-Oise à l'ouest et Viarmes à l'est.


    Urbanisme



    Typologie


    Asnières-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Viarmes, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[5] et 16 636 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].


    Hameaux et écarts


    La commune d'Asnières comprend deux écarts, l'abbaye de Royaumont au nord et le hameau de Baillon au nord-est, au nord du bois de Bonnet et au sud du marais du Lys sur la commune voisine de Lamorlaye.


    Toponymie


    Asinariae[10], Asneriae en 1166[10], Anières en 1256[10].

    Le village tire son nom du latin Asinarium, haras d'ânes.


    Histoire


    Possession de l'abbaye de Saint-Denis en 907 comme en atteste un acte du roi Robert, le village est déjà à cette époque un bourg structuré avec une église et un château royal. En 1223, les habitants obtiennent du roi Louis VIII plusieurs franchises, dont le droit d'élire un maire et de posséder un sceau.

    Son fils saint Louis décide l'établissement d'une abbaye cistercienne en 1228 dans les marais isolés, à proximité de l'Oise (l'abbaye de Royaumont).

    En avril 1339, Philippe VI de Valois concède à l'abbaye l'essentiel des possessions royales d'Asnières.

    Sous l'Ancien Régime, le village relève de l'évêché de Beauvais.

    Les ateliers Goupil & Cie d'Asnières, 1873.
    Les ateliers Goupil & Cie d'Asnières, 1873.

    Au XIXe siècle, la commune vit essentiellement de la culture des asperges, de la pomme de terre ou encore des prairies. À cette époque débute une timide modernisation du village avec l'apparition de quelques petites industries. Asnières-sur-Oise est de nos jours une petite commune résidentielle et agricole.

    Au début de la Première Guerre mondiale, après la bataille de Senlis, des éclaireurs uhlans allemands sont signalés à Asnières-sur-Oise[11]. Un hôpital militaire de 600 lits est aménagé dans l'Abbaye de Royaumont, qui fonctionnait avec un personnel médical (médecins, chirurgiens et infirmières) exclusivement féminin venu d'Écosse, et qui était appelé l'hôpital des dames écossaises. De décembre 1914 à février 1919, elles sont au total 477 dames de Royaumont à se relayer pour soigner près de 10 861 blessés, dont 8 752 soldats, avec un très faible taux de mortalité de 1,2 %[12],[13].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 à 1967 du canton de Luzarches de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Viarmes [15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Asnières-sur-Oise fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[16]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[17],[18].

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de L'Isle-Adam

    Articles détaillés : Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-d'Oise.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.

    Intercommunalité


    Asnières-sur-Oise est membre depuis 2005 de la communauté de communes Carnelle Pays de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791 1792 Jean Boulange    
    1792 1801 Claude Simonet    
    1801 1803 Alexandre Delapraslières    
    1803 1805 Charles Prévost    
    1805 1806 André-Étienne-Antoine de Chabenat de Bonneuil    
    1806 1811 Jean-François Rameau    
    1811 1812 Pierre-Nicolas-Joseph de Bourguet de Travanet[19]   Industriel, propriétaire de l'Abbaye de Royaumont
    Sous-préfet de Castres
    Député du Tarn au Corps législatif (1802 → 1810)
    1812 1814 Jacques-Antoine Meret    
    1814 1817 Isidore Simonet    
    1817 1821 Jacques Grasaleuil    
    1821 1826 Scipion Bourguet
    (1794-1847)
      Marquis de Travanet
    Ancien capitaine au Régiment des chasseurs de l'Allier
    Ancien négociant à Saint-Florent-sur-Cher
    Président du Comice agricole de Bourges
    Ancien garde du corps du Roi (1814)
    Conseiller général de Chârost (1840 → 1847)
    1826 1829 Louis-Augustin Meurice    
    1829 1848 Jacques Grasaleuil    
    1848 1856 Jean-Baptiste Gilliard    
    1856 1865 Charles-Auguste Soye    
    1865 1868 Louis-Roch-François Pitat   Doyen des courtiers de commerce de Paris,
    Propriétaire du palais abbatial de Royaumont
    1868 1886 Wilfrid Brölemann   père de Henry Wilfred Brolemann
    janvier 1886 mai 1908 Frédéric Masson   Haut fonctionnaire, historien
    Propriétaire du manoir le Clos des Fées
    1908 1919 César-Jules Bertin    
    1919 1925 Eugène Denain    
    1925 1929 César-Jules Bertin    
    1929 1932 Dominique Labalette    
    1932 1935 Gilbert Becart    
    1935 1944 Victor Guay    
    1945 1946 François Veniel    
    1946 1977 Raymond Bouvier    
    mars 1977 mars 1989 André Larrue[20]    
    mars 1989 juin 1995 Paul Lassus[21] DVD Avocat international
    juin 1995 En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Claude Krieguer DVD puis
    UMP-LR
    Consultant
    Vice-président de la CC Carnelle Pays de France (2018 → )
    Président du SIECCAO[Quand ?]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[22],[23]

    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2019, la commune comptait 2 939 habitants[Note 3], en augmentation de 14,05 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9321 0291 1491 1061 1061 1511 0511 086909
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9788759521 0191 1001 0551 0891 1701 261
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2941 2241 1721 0641 1401 1491 1161 0071 255
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 3991 4621 4502 1862 3212 4792 4942 4952 527
    2015 2019 - - - - - - -
    2 6622 939-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Principaux équipements


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    La communauté de communes Carnelle-Pays-de-France a réalisé en 2019 les locaux de la brigade de Gendarmerie nationale, qui remplace la gendarmerie de Viarmes[27].

    Le cimetière d'Asnières-sur-Oise recèle plusieurs tombes de personnalités.


    Manifestations culturelles et festivités



    Économie



    Tourisme


    Asnières-sur-Oise est une des deux seules commune du département, avec L'Isle-Adam à posséder le statut de commune touristique et ce depuis l'arrêté préfectoral du 11 mai 2010[29]. Ce classement est dû aux capacités d'hébergement touristique de la commune avec deux campings, des chambres d'hôtes et 45 chambres dans l'abbaye de Royaumont. Son syndicat d'initiative est devenu office de tourisme 1 étoile en décembre 2009[30].


    Entreprises


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Asnières-sur-Oise compte trois monuments historiques sur son territoire.

    Comme plusieurs autres manoirs de la commune, Touteville était devenu le centre d'un fief appartenant à l'abbaye de Royaumont vers le milieu du XVIe siècle. Les premiers titulaires du fief furent M. de la Porte et M. Binot. À la Révolution, le seigneur aurait été M. Chouard, président de la Cour des aides. La comtesse de Kerkado (de la famille de Saulx-Tavannes fit aménager les pièces d'eau du parc[39],[40]. Les 80 % de la superficie du jardin à l'Anglaise du château forment aujourd'hui un parc public ; il se situe à cheval sur les communes d'Asnières et de Viarmes. Le château, quant à lui, reste une propriété privée dont les principales façades vers le nord et vers le sud sont seulement partiellement visibles depuis la rue.
    Articles détaillés : Abbaye de Royaumont et Église Saint-Rémi d'Asnières-sur-Oise.

    Outre les deux châteaux présentés ci-dessus, une dizaine d'autres châteaux et manoirs se situent sur la commune d'Asnières, dont les plus importants sont les suivants :

    Louis Bonaparte devient propriétaire de Baillon, de 1801 à 1803, année où il vend le domaine à Napoléon. Le frontispice avec son inscription renseigne sur les circonstances du changement de propriétaire qui suit : « Le château de Baillon a été donné par l'Empereur Napoléon au Maréchal Duc de Conegliano », titre par ailleurs créé pour Bon Adrien Jeannot de Moncey dont la chapelle funéraire se trouve sur le cimetière d'Asnières.
    Une autre occupante, au XXe siècle, reste dans la mémoire des habitants pour sa générosité : Mme Frédéric Bemberg. Depuis les années 1980, le château de Baillon est la propriété de Khalifa ben Zayed Al Nahyane, émir d’Abu Dhabi et président des Émirats arabes unis, également très généreux envers la commune[42],[43]. Le parc actuel du château, du XIXe siècle et du deuxième quart du XXe siècle, est une création de Achille-Jean-Henri Duchêne[41].
    Le château est vendu par le roi 1763. À la suite de sa vente comme bien national à la Révolution, il devient la propriété de M. Coulon, fileur de coton, puis de M. Piébaud[46]. Mal entretenu, il se dégrade jusqu'à devenir inhabitable. Le propriétaire en 1829], l'académicien Étienne de Jouy, fait entamer des travaux de remise en état, qu'il ne parvient cependant pas à mettre à terme, et après sa mort en 1849, le château est de nouveau en ruine. Le général Charlemagne fait reconstruire le château entièrement en 1882 et lui donne son aspect actuel. Après lui, la propriété change fréquemment de maître jusqu'en 1950 ; parmi eux, une nièce de Adolphe Thiers et l'épouse d'Émile Pereire. Ensuite, une congrégation religieuse achète le château et le garde pendant une bonne quarantaine d'années, pour le vendre ensuite à des particuliers[36].
    Au milieu du XIXe siècle, la Cômerie est décrite comme un « séjour plein de silence, de calme enchanteur, avec ses champs, ses jardins, ses sentiers, ses sources abondantes qui courent "le long des pelouses fuyantes sous les grands arbres ». Après le décès de la dernière comtesse, le domaine est morcelé[49], et le manoir est dans un état d'abandon avancé. La partie centrale est déjà parfaitement ruinée, dépourvue de toit et de plafonds.

    On peut également signaler :

    L'ancienne usine Vulli.
    L'ancienne usine Vulli.
    L'ancienne usine Derolland-Delacoste, Grande-Rue.
    L'ancienne usine Derolland-Delacoste, Grande-Rue.

    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Les armes d'Asnières-sur-Oise se blasonnent ainsi :

    De gueules à un maire d'argent debout et de face, vêtu d'une longue robe à plis du même, serrant de sa dextre un bâton fleurdelisé d'or qui se repose sur l'épaule, accosté en chef de deux fleurs de lis d'or soutenues de deux ânons du même, en pal, cabrés et affrontés vers le personnage


    Asnières-sur-Oise au cinéma et à la télévision


    Article détaillé : Liste de films tournés à Asnières-sur-Oise.

    De nombreux films ont été tournés à Asnières-sur-Oise notamment à l'Abbaye de Royaumont[59].


    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Viarmes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874
    11. L'âne en guerre
    12. « Les dames écossaises transforment Royaumont en hôpital militaire : Notre territoire, qui n'était pas encore le Val-d'Oise, n'a pas été le théâtre de combats durant la Première Guerre mondiale. Et pourtant, durant ces quatre années, entre 1914 et 1918, il a largement contribué à l'effort de guerre », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    13. Romain Chiron, « Quand l’abbaye de Royaumont abritait un hôpital de guerre… tenu par des femmes : Un spectacle gratuit va bientôt rendre hommage aux femmes écossaises qui ont tenu l’hôpital de guerre de 1914 à 1919. Un appel aux dons est lancé pour le financement de cette unique représentation », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    14. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
    17. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    18. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    19. « Pierre, Nicolas, Joseph Bourguet de Travanet (1753-1812) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    20. Claude Krieguer, « Hommage à André Larrue », Trait d'Union, no 102, (lire en ligne, consulté le ) « Durant ses mandats, André avec ses équipes, a réalisé de nombreuses opérations et pas des moindres, les plus significatives sont : la construction du Prieuré de Baillon avec la création d’une mairie annexe, la construction de la nouvelle école de Baillon avec 3 nouvelles classes, la construction du foyer rural qu’on appelle aujourd’hui l’Espace Josette Jourde, la construction de l’école maternelle Blanche de Castille, la déviation de la RD 922, la restructuration de la mairie et sa rénovation et avec le SIVOM la rénovation et la création d’un réseau séparatif d’assainissement. ».
    21. Fabrice Cahen, « Dans le Val-d'Oise, les pêcheurs à la ligne stigmatisent le sultan pollueur de Persan », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Mais ce n'est pas la première fois que le fils de l'émir se fait remarquer à Asnières-sur-Oise. En septembre 1993, il s'était offert l'école communale du village avec l'appui du maire, Paul Lassus, un avocat parisien ».
    22. « Krieguer (UMP) veut continuer à Asnières- sur-Oise », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
    23. « Compte-rendu de la séance du 25 mai 2020 » [PDF], Les comptes rendus des conseils municipaux, sur ville-asnieres-sur-oise.fr (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    27. Thibault Chaffotte, « Asnières-sur-Oise : une nouvelle gendarmerie pour un meilleur accueil du public : La communauté de communes Carnelle-Pays-de-France a fait construire un nouveau bâtiment pour les gendarmes, celui de Viarmes étant devenu vétuste et inadapté », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le projet de cette nouvelle gendarmerie a été porté par la communauté de communes Carnelle-Pays-de-France. C'est elle qui est propriétaire des locaux, loués aux gendarmes. L'intercommunalité complète le projet par l'installation, en cours, de 270 caméras de surveillance pour un total de 10 M€ ».
    28. Thibault Chaffotte, « Asnières-sur-Oise : le festival de musique de Royaumont gagne en renommée : Le festival de l’abbaye démarre ce samedi avec un week-end spécial voix. Consacré notamment à la musique classique, l’événement avait l’an passé gagné 21 % de visiteurs supplémentaires », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    29. Arrêté préfectoral du 11 mai 2010
    30. article du journal Le Parisien du 29 juillet 2010
    31. « Abbaye de Royaumont », notice no PA00079987, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Cf. article dans le Figaro du 20 mai 2011.
    33. [PDF] « Guide municipal d'Asnières-sur-Oise, Baillon & Royaumont », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ), p. 8 et 10-11.
    34. Fabrice Cahen, « Palais abbatial de Royaumont, une époque est passée : Le Palais abbatial de Royaumont vient d'être transformé en hôtel d'affaires et séminaires », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    35. « Église Saint-Rémi », notice no PA00079988, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. [PDF] « Guide municipal d'Asnières-sur-Oise, Baillon & Royaumont », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ), p. 8-9 ; Pierre Autin, Daniel Baduel, Yves Breton et M. Johnson, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Asnières-sur-Oise », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 925-938 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 925.
    37. Mathieu Lours, « Asnières-sur-Oise - Saint-Rémy », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 48-49 (ISBN 9782953155402).
    38. « Château de Touteville », notice no PA00080243, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. Cf. Henri-Louis Duclos (abbé), Histoire de Royaumont : sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France, Tome second, Ch. Douniol, Paris 1867, 800 p. ; p. 93 et 647-648 (https://books.google.fr/books?id=I4lAELubFrsC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false lire sur Google livres).
    40. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Asnières-sur-Oise, op. cit., p. 934.
    41. Notice no IA95000001, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Cf. « Baillon - le château », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    43. [PDF] « Guide municipal d'Asnières-sur-Oise, Baillon & Royaumont », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ), p. 10-11.
    44. Cf. Henri-Louis Duclos (abbé), Histoire de Royaumont : sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France, Tome premier, Ch. Douniol, Paris 1867, 696 p. ; p. 187-189 ; Lire sur Google livres.
    45. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Asnières-sur-Oise, op. cit., p. 935.
    46. Cf. Henri-Louis Duclos, Histoire de Royaumont : sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France, Tome second, op. cit., p. 648.
    47. Cf. Claude Danis, Châteaux et manoirs en Val-d'Oise, éditions du Valhermeil, Saint-Ouen-l'Aumône 2002.
    48. Cf. la plaque à l'entrée, toujours visible en mai 2011.
    49. [PDF] « Guide municipal d'Asnières-sur-Oise, Baillon & Royaumont », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ), p. 9-10 et Henri-Louis Duclos, Histoire de Royaumont : sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France, Tome second, op. cit. ; p. 388-392 et 654-657 ; et Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Asnières-sur-Oise, op. cit., p. 933.
    50. Cf. Henri-Louis Duclos (abbé), Histoire de Royaumont : sa fondation par Saint-Louis et son influence sur la France, Tome second, op. cit., p. 224-225 et 545 ; et Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Asnières-sur-Oise, op. cit., p. 926.
    51. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Asnières-sur-Oise, op. cit., p. 936.
    52. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise, op. cit., p. 937.
    53. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise, op. cit., p. 938.
    54. [PDF] « Guide municipal d'Asnières-sur-Oise, Baillon & Royaumont », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ), p. 13-14.
    55. Thibault Chaffotte, « Asnières-sur-Oise : ici on fabriquait Sophie la girafe, maintenant on y habite : Un quartier résidentiel a pris place là où était produit le célèbre jouet en caoutchouc, qui était produit dans cette usine entre 1961 et 1993. De jeunes couples s’y sont installés », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    56. Cf. « Un peu d'histoire - passé industriel », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    57. Cf. « Baillon - le prieuré », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    58. [PDF] « Guide municipal d'Asnières-sur-Oise, Baillon & Royaumont », sur Asnières-sur-Oise (site officiel) (consulté le ), p. 14-15.
    59. http://www.valdoise-tourisme.com/fr/val-d-oise/documents/Terre-de-tournage-light.pdf page 16

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    [de] Asnières-sur-Oise

    Asnières-sur-Oise (Aussprache: [a.njɛʁ syʁ waz]) ist eine französische Gemeinde mit 2.939 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Val-d’Oise in der Region Île-de-France; sie gehört zum Arrondissement Sarcelles und zum Kanton L’Isle-Adam. Die Einwohner werden Asnièrois genannt.

    [en] Asnières-sur-Oise

    Asnières-sur-Oise (French pronunciation: [anjɛʁ syʁ waz] (listen), literally Asnières on Oise) is a commune in the Val-d'Oise department in Île-de-France in northern France. The 13th–18th century Royaumont Abbey is located in the commune.[3]
    - [fr] Asnières-sur-Oise

    [ru] Аньер-сюр-Уаз

    Аньер-сюр-Уаз (фр. Asnières-sur-Oise) — муниципалитет во Франции, в регионе Иль-де-Франс, департамент Валь-д'Уаз. Население — 2498 человек (1999)[2]. Муниципалитет расположен на расстоянии около 31 км севернее Парижа, 24 км северо-восточнее Сержи.[3]



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