Arguenos[aʁɡənos] (Arguenòs en occitan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Job, le ruisseau de Moncaup et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (les «zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Arguenos est une commune rurale qui compte 81 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 658 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Arguenosiens ou Arguenosiennes.
Géographie
Localisation
La commune d'Arguenos se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 91 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 15 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 23 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Arguenos fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Arguenos est limitrophe de six autres communes.
Carte de la commune de Arguenos et de ses proches communes.
Avec Cazaunous, Juzet d'Izaut et Moncaup, Arguenos constitue le Pays de Thou[7].
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 109 hectares; son altitude varie de 517 à 1 895mètres[8].
Entre Arguenos et Moncaup se trouve le Mont Calem, «mont chauve» couvert de bruyères et de fougères, et presque dépourvu d’arbres, en dehors de quelques pins. Il s’agit de l’un des petits massifs de lherzolite[9] qui affleurent le long de la faille nord-pyrénéenne. La lherzolite est une roche rare à la surface terrestre, peu favorable à la végétation. Le 1er février 2018, le département de la Haute-Garonne a procédé au classement du Mont Calem comme espace naturel sensible[10].
Hydrographie
La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[11]. Elle est drainée par le Job, le ruisseau de Moncaup, le ruisseau de Goueil de Som, le ruisseau de Resclause, le ruisseau Goutè de Calem et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[12],[Carte 1].
Le Job, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Boutx et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Ger à Lespiteau, après avoir traversé 10 communes[13].
Réseaux hydrographique et routier d'Arguenos.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 7,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mauléon-Barousse», sur la commune de Mauléon-Barousse, mise en service en 1995[19] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[20],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 1 121,4 mm pour la période 1981-2010[21].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 32 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[23], à 12,3°C pour 1981-2010[24], puis à 12,7°C pour 1991-2020[25].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: les «Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié»[27], d'une superficie de 7 680ha, sont un espace présentant une grande richesse floristique et faunistique du fait de la diversité et de la complémentarité des habitats présents (pelouses, landes, forêts, parois rocheuses, ravins, torrents encaissés). Des ours sont présents à la suite de leur réintroduction[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[29]:
l'«Amont du ruisseau du Job et gorges» (178ha), couvrant 6 communes du département[30] et
le «cœur du massif de Gar-Cagire» (6 194ha), couvrant 15 communes du département[31]
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[29]:
l'«ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut» (9 679ha), couvrant 18 communes du département[32].
Urbanisme
Typologie
Arguenos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[I 2],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (76,5%), prairies (12,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6%), zones urbanisées (2,3%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arguenos est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Job. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[38],[36].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Arguenos est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[39],[40]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arguenos.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 110 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en en aléa moyen ou fort, soit 0%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2008[36].
Toponymie
La dispersion des noms de lieux en –os coïncide avec les limites de l’Aquitaine romaine, la Novempopulanie, qui occupait à peu près l’espace entre la Garonne et les Pyrénées et devint ensuite la province de Gascogne[43].
Le suffixe basque -oz(a), gascon -os(se) \ -òç(a) et aragonais -ués, provient du proto-basque et a constitué de nombreux noms de village dans l'aire vasconne. Dans le cas d’Arguenos, ce suffixe pourrait être rattaché au nom d’homme latin Arguenna[44].
Histoire
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[45],[46].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon.
Avant le redécoupage départemental de 2014, Arguenos faisait partie du canton d'Aspet et, avant le , de la Communauté de communes des Trois Vallées).
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].
En 2019, la commune comptait 81 habitants[Note 9], en augmentation de 39,66% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
368
388
438
431
567
609
627
658
656
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
573
605
568
509
488
460
418
385
367
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
357
326
337
248
254
210
187
137
102
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
65
68
52
45
48
57
50
50
53
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
70
81
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Arguenos[56].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 31 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3% d'actifs (62,9% ayant un emploi et 11,4% de chômeurs) et 25,7% d'inactifs[Note 10],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 8 emplois en 2018, contre 5 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 20, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 32,9%[I 9].
Sur ces 20 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 41% des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 77,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5% les transports en commun, 4,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités hors agriculture
3 établissements[Note 11] sont implantés à Arguenos au [I 12].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 3 entreprises implantées à Arguenos), contre 5,7% au niveau départemental[I 13].
La commune est dans les «Pyrénées centrales», une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (trois en 1988). La superficie agricole utilisée est de 232ha[59],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les carrières de marbre blanc d'Arguenos sont connues depuis l'Antiquité. Elles ont été exploitées jusqu'aux années 1950.
L'église Saint-Laurent[60], datant pour l'essentiel du XIXe siècle, comporte deux chapelles latérales dédiées l'une à la Vierge, l'autre à Saint Joseph. Elle est ornée d'un chemin de croix en terre cuite polychrome, œuvre des ateliers Virebent de Toulouse[7].
Une «auge cinéraire» représentant trois personnages en buste est en réemploi dans le mur de l'église.
Personnalités liées à la commune
Jean Pradère (1826-1895), né et mort dans cette commune, il fut prêtre en 1854, avec des études au séminaire de Saint-Sulpice, il professeur de philosophie au petit séminaire de l'Esquille, il fut nommé en 1870 à l'église Saint-Ferdinand des Ternes, premier aumônier du couvent des Oiseaux, puis curé de l'église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine le avant d'être nommé à l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Bercy, en 1889 et démissionna quelque temps après. Il fut nommé chanoine honoraire, retourna dans son village natal où il mourut le , âgé de 69 ans[61]
Voir aussi
Bibliographie
Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume1, Paris 2000, ISBN 2-84234-081-7, p.46–48.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p.293-296.
Carte IGN sous Géoportail
Jacques Ducos, Le Canton d'Aspet: Arbas, Arbon, Arguenos, Aspet, Cabanac-Cazaux..., Aspet, Editions Catherine de Coarraze, , 359p. (ISBN978-2-9509442-6-9, BNF39058478), pages 125 à 132.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Marie-Louise Alcobendas, «Pour une approche de la Toponymie du nom de lieu: Arguenos», Revue de Comminges, noTome CXI, 1996,4, , p.573-576 (ISSN0035-1059, lire en ligne).
Dauzat et Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Guénégod, .
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