Moncaup est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau de Moncaup et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Moncaup est une commune rurale qui compte 37 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 351 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Moncaupois ou Moncaupoises.
La commune de Moncaup se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 92 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 15 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 23 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Arguenos (1,6 km), Cazaunous (2,4 km), Saint-Pé-d'Ardet (3,0 km), Antichan-de-Frontignes (3,4 km), Malvezie (3,5 km), Génos (3,7 km), Lourde (3,8 km), Frontignan-de-Comminges (4,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Moncaup fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Moncaup est limitrophe de huit autres communes.
Saint-Pé-d'Ardet | Cazaunous | |
Antichan-de-Frontignes | ![]() |
Arguenos |
Frontignan-de-Comminges (par un quadripoint), Fronsac, Chaum (par un quadripoint) |
Bezins-Garraux |
La superficie de la commune est de 714 hectares ; son altitude varie de 508 à 1 788 mètres[7].
Entre Moncaup et Arguenos se trouve le Mont Calem, « mont chauve » couvert de bruyères et de fougères, et presque dépourvu d’arbres, en dehors de quelques pins. Il s’agit de l’un des petits massifs de lherzolite[8] qui affleurent le long de la faille nord-pyrénéenne. La lherzolite est une roche rare à la surface terrestre, peu favorable à la végétation. Le , le département de la Haute-Garonne a procédé au classement du Mont Calem comme espace naturel sensible[9].
Le Mont Calem a connu un début d'exploitation dans la première moitié du XXe siècle pour ses roches riches en amiante. Il contient de nombreuses variétés de minéraux rares issus du métamorphisme de contact entre le calcaire et la lherzolithe serpentinisée : trémolite, antigorite, diallage, grenats pyrope, jaspe...
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[10]. Elle est drainée par le ruisseau de Moncaup, le ruisseau Goutè de Calem et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[11],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauléon-Barousse », sur la commune de Mauléon-Barousse, mise en service en 1995[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 121,4 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 34 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié »[25], d'une superficie de 7 680 ha, sont un espace présentant une grande richesse floristique et faunistique du fait de la diversité et de la complémentarité des habitats présents (pelouses, landes, forêts, parois rocheuses, ravins, torrents encaissés). Des ours sont présents à la suite de leur réintroduction[26].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] : l'« Amont du ruisseau du Job et gorges » (178 ha), couvrant 6 communes du département[28] et le « cœur du massif de Gar-Cagire » (6 194 ha), couvrant 15 communes du département[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] : l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » (9 679 ha), couvrant 18 communes du département[30].
Moncaup est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[31],[I 2],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,2 %), prairies (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT) ou en gare de Saint-Gaudens sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Le territoire de la commune de Moncaup est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2011[36],[34].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Moncaup est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[37],[38]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 63 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 63 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[34].
Son nom signifie en occitan mont chauve.
La communauté de Moncaup appartenait à la châtellenie de Fronsac (ou des Frontignes) dans le comté de Comminges. Avec Juzet-d'Izaut, Cazaunous et Arguenos, elle forme le "Pays de Thou"[41].
"En 1397, les Binos d'Antichan vendent des fiefs nobles qu'ils possédaient à Moncaup. (...)Une famille Déqué portait, au XVIIe siècle, le titre de "Déqué de Moncaup". (...) Lors de la vente de la baronnie (1642-1643) Géraud Déqué, sieur de Moncaup, achète les seigneuries d'Affis (= His) et de Mauvezin, qui appartenaient à la baronnie d'Aspet."[41]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[42],[43].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Moncaup faisait partie de l'ex-canton d'Aspet) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées. La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2008 | Jean-Marie Dulac | ||
mars 2008 | 2020 | Jean-Pierre Lacasia | DVD | Retraité |
2020 | En cours | Daniel Weissberg | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2019, la commune comptait 37 habitants[Note 9], en augmentation de 8,82 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[48] | 1975[48] | 1982[48] | 1990[48] | 1999[48] | 2006[49] | 2009[50] | 2013[51] |
Rang de la commune dans le département | 550 | 562 | 550 | 553 | 578 | 571 | 572 | 572 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Les différents commerces de proximité se situent à environ 15 km sur la commune d'Aspet.
Moncaup fait partie de l'académie de Toulouse.
Chaque année, un grand repas est organisé sur la place du village, rue de la République, avec un concours de pétanque annuel se déroulant au terrain communal situé juste après le ruisseau.
Pétanque
La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classée en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007 ; avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Moncaup[52].
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 8,3 % | 13,3 % | 14,3 % |
Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 15 personnes, parmi lesquelles on compte 42,9 % d'actifs (28,6 % ayant un emploi et 14,3 % de chômeurs) et 57,1 % d'inactifs[Note 10],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 3 emplois en 2018, contre 2 en 2013 et 0 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5, soit un indicateur de concentration d'emploi de 59 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 19,4 %[I 9].
Sur ces 5 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et[I 11].
Un seul établissement[Note 11] relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Moncaup au [I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 6 | 3 | 4 | 2 |
SAU[Note 12] (ha) | 72 | 80 | nd | 60 |
La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 60 ha[55],[Carte 6],[Carte 7].
À quelques dizaines de mètres de l'église et de la mairie, près d'une source, trois éléments de sarcophages bruts sont conservés. Ils ont longtemps servi d'abreuvoir. Ils proviennent, sans doute, des carrières d'Arguenos, village limitrophe.
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