Boutx[but̪s] est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Autrefois, la commune se nommait Bouts. C'est un ancien village gallo-romain. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Pour les articles homonymes, voir Bouts.
Boutx
Boutx vue depuis les sommets.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Haute-Garonne
Arrondissement
Saint-Gaudens
Intercommunalité
Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises
Maire Mandat
André Melazzini 2020-2026
Code postal
31160 et 31440
Code commune
31085
Démographie
Gentilé
Boutxois
Population municipale
249 hab. (2019 )
Densité
5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées
42° 55′ 07″ nord, 0° 42′ 59″ est
Altitude
Min. 560 m Max. 1 850 m
Superficie
47,28 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives
Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Boutx
Géolocalisation sur la carte: France
Boutx
Géolocalisation sur la carte: Haute-Garonne
Boutx
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Boutx
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par, le Job, le ruisseau de lez et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié» et la «haute vallée de la Garonne») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Boutx est une commune rurale qui compte 249 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 965 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Boutxois ou Boutxoises.
Géographie
Commune située dans les Pyrénées en Comminges à 36km au sud de Saint-Gaudens, elle abrite la station de ski du Mourtis. Elle est limitrophe du département de l'Ariège.
Géologie et relief
Le col de Menté
La superficie de la commune est de 4 728 hectares ce qui en fait la septième plus grande superficie de la Haute-Garonne, son altitude varie de 560 à 1 850mètres[1].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Ger, le Job, le ruisseau de lez, Goute de Mondu, Goutè de Portillon, goute d'estressex, la Bareille, la Bareille, le ruisseau de baridère, le ruisseau de Coume Taillade, le ruisseau de Fournère, le ruisseau de la Galage, le ruisseau de Mont Caubech, le ruisseau de Rimbat, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 60 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Réseaux hydrographique et routier de Boutx.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 6,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mauléon-Barousse», sur la commune de Mauléon-Barousse, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 1 121,4 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[13], à 12,3°C pour 1981-2010[14], puis à 12,7°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la «haute vallée de la Garonne»[17]. Occupant une superficie de 11 134ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[18]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[19].
Un autre site relève de la directive habitats[17]: les «Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié». Occupant une superficie de 7 680ha, cet espace présente une grande richesse floristique et faunistique du fait de la diversité et de la complémentarité des habitats présents (pelouses, landes, forêts, parois rocheuses, ravins, torrents encaissés). Des ours sont présents à la suite de leur réintroduction[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21]:
le «cœur du massif de Gar-Cagire» (6 194ha), couvrant 15 communes du département[22];
les «massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère» (3 918ha), couvrant 11 communes dont deux dans l'Ariège et neuf dans la Haute-Garonne[23];
le «réseau hydrographique du Ger, partie médiane» (93ha), couvrant 5 communes du département[24];
le «Sud de la vallée de la Bellongue» (6 156ha), couvrant 16 communes dont 13 dans l'Ariège et trois dans la Haute-Garonne[25];
le «versant nord du massif du Crabère et massifs annexes de Saint-Béat à Saint-Lary» (8 787ha), couvrant 8 communes dont deux dans l'Ariège et six dans la Haute-Garonne[26];
l'«ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut» (9 679ha), couvrant 18 communes du département[27];
le «massif de l'Arbas» (27 233ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[28];
les «montagnes entre la haute vallée de la Garonne et la haute vallée du Lez» (28 414ha), couvrant 21 communes dont 15 dans l'Ariège et six dans la Haute-Garonne[29].
Urbanisme
Typologie
Boutx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (72,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7%), zones agricoles hétérogènes (3,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2%), prairies (1,9%)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Accès par l'autoroute A64 sortie no17 puis la route nationale 125 et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Gourdan-Polignan sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boutx est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Job. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 1999 et 2009[35],[33].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Boutx est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[36],[37]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Boutx.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 13,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 567 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 206 sont en en aléa moyen ou fort, soit 36%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1991 et 1993[33].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Boutx est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
Toponymie
L'étymologie[42] de Boutx, d'après la tradition orale locale, remonterait au buis dont étaient couverts les terrains situés à l'ouest, avant d'être mis en culture[43]. Une autre piste évoquée est celle du pré-latin "Buk", qui désigne un creux entre deux montagnes.
Histoire
Les découvertes archéologiques[44] suggèrent que le lieu était habité à l'époque romaine. Boutx est signalé dès l'an 1140[42],[45] pour sa contribution à la dîme collectée par le prieuré de Saint-Béat. Les archives départementales de Haute-Garonne font état, en 1336, du rattachement administratif de Boutx à la châtellenie de Frontignes[45].
Le 17 février 1474, le Comte de Comminges Odet d'Aydie aurait concédé à Boutx les forêts et montagnes environnant le consulat, en signe de gratitude pour l'accueil qui lui était fait lors de ses chasses selon Bertrand Abadie[46], moyennant la somme de 14 écus payée comptant ainsi que de 6 liards par an pour la Toussaint, à perpétuité, selon l'instituteur Boyrié[43].
Les forêts constituent historiquement la principale ressource de Boutx, ce qui lui vaut la convoitise de ses voisins. En 1760, c'est par une transaction que prennent fin quarante ans de troubles avec la commune de Lez, concernant les territoires occidentaux. Un procès interminable oppose Boutx à la commune d'Argut-Dessus qui convoite la Seube, de 1770 au 10 février 1847. De 1834 au 19 mars 1860, ce sont les communes d'Eup et de Bezins-Garraux qui revendiquent la propriété des territoires forestiers situés au nord. De Louis XIV à Napoléon III, le Roi puis l'Etat ont à de nombreuses reprises, tenté de s'approprier les forêts de Boutx[42].
En 1974, Boutx a fusionné avec Couledoux et Argut-Dessus. Le territoire de cette dernière faisait partie d'une des enclaves languedociennes du « diocèse civil du Petit-Comminges » (avec une partie de Saint-Béat et Melles), l'un des 24 diocèses civils du Languedoc. La commune de Boutx, quant à elle, faisait partie du Comminges, une des régions de la Gascogne (voir cartes de Cassini).
Village d'Argut-Dessus, vu depuis l'ouest.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[47],[48].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Boutx faisait partie de l'ex-canton de Saint-Béat) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Béat.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1961
1993
Henri Dinguirard
PS puis DVG
Conseiller général (1974-1994)
1993
En cours
André Mélazzini
PS
Retraité
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2019, la commune comptait 249 habitants[Note 8], en augmentation de 3,32% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
778
293
880
935
928
946
897
965
965
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
897
958
932
890
860
904
839
795
752
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
692
666
632
565
543
503
383
378
328
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
250
251
304
362
324
259
269
270
241
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
246
249
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Randonnée pédestre, VTT sur neige, trail, ski, ski de fond,
Écologie et recyclage
Protection environnementale
La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne d'une superficie de 11 134 hectares est classé[57],[58]:
En zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008.
En zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006.
Elle s'étend sur une partie de la commune de Boutx.
La zone Natura 2000 des Zones rupestres xérothermiques du bassin de Marignac, Saint-Béat, pic du Gar, montagne de Rié est classé en zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 7 680 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Boutx[59].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 138 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 246 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 830 €[I 4] (23 140 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 131 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1% d'actifs (71,8% ayant un emploi et 5,3% de chômeurs) et 22,9% d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 93 emplois en 2018, contre 77 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 96, soit un indicateur de concentration d'emploi de 97,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,7%[I 10].
Sur ces 96 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 39% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1% les transports en commun, 5,2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
35 établissements[Note 11] sont implantés à Boutx au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
35
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
1
2,9%
(5,7%)
Construction
2
5,7%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
19
54,3%
(25,9%)
Activités immobilières
1
2,9%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
3
8,6%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
5
14,3%
(16,6%)
Autres activités de services
4
11,4%
(7,9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 54,3 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 35 entreprises implantées à Boutx), contre 25,9% au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les «Pyrénées centrales», une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 15 en 2000 puis à 12 en 2010[62] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[63],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 493ha en 1988 à 380ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 38ha[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Col de Menté, régulièrement fréquenté par le Tour de France.
La croustade, dessert local traditionnel du jour de la fête du village, très dissemblable entre Boutx et Ger-de-Boutx.
Personnalités liées à la commune
L'abbé-poète Paul Mothe[42] (1765-14 avril 1855) est né à Ger-de-Boutx, où sa stèle est toujours présente, à gauche de la porte de l'église. Il enseigne la théologie. Professeur de théologie au collège de la mission, à Toulouse, puis prêtre réfractaire, il se réfugie un temps en Espagne. En 1809, le Cardinal de Clermont-Tonnerre lui propose un doyenné mais il préfère se retirer parmi les siens, à Ger-de-Boutx où il est connu sous le nom de eth vielh curè de Hilhina. C'est de cette année que datent ses premières œuvres en vers, parmi lesquelles une "Épître à Philis" qu'il présente aux jeux floraux[69].
L'ourse slovène Mellba, introduite à Melles en 1997, hiberne dans une tanière située sur la commune durant l'hiver 1996-1997. Elle donne naissance à trois oursons, dont Caramelles et Boutxy, dont le nom est issu de celui de la commune[70],[71].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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