Antignac est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Antignac se situe dans la vallée de la Sumène, sur la route départementale 3 entre Bort-les-Orgues et Riom-ès-Montagnes, dans le canton d'Ydes. Au nord de la commune coule la Rhue, rivière qui la sépare de la commune et de l'ancien canton de Champs-sur-Tarentaine-Marchal. Au centre de la commune coule le Soulou, ou ruisseau de Compier, affluent de la Rhue. Le point le plus élevé de la commune d'Antignac est le rocher d'Urlande qui culmine à 926 m.
Hydrographie
La Sumène, la Grande Rhue, le ruisseau d'Embesse sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Hameaux
Antignac est le chef-lieu de la commune qui regroupe 24 autres villages, hameaux et lieux-dits: le Beix - Bellot - la Bouboulie - la Broconie - la Cavarache - le Sellier - le Chambon - le Châtelet - la Croix de Soleilhadoux - Drulh - Fouillade - Fourgoux - la Ganette - Lugue - Masternat - Saleix - Salsignac - Sauronnet - la Seppe - Tampagniergues - Urlande - la Valette - Vignon - Vignonnet.
La rue principale, en direction de Riom-ès-Montagnes.
La place de l'Auberge, et sa fontaine.
Urbanisme
Typologie
Antignac est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,1%), prairies (28%), zones agricoles hétérogènes (21,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3%)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 256, alors qu'il était de 256 en 2013 et de 249 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 55,9% étaient des résidences principales, 29% des résidences secondaires et 15,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4% d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2% des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Antignac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (29%) supérieure à celle du département (20,4%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,4% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,9% en 2013), contre 70,4% pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
29
20,4
9,7
Logements vacants (en%)
15,1
11,9
8,2
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous sa forme occitaneAntinhac en 1561[5] (terrier de Murat-la-Rabe)
Le digramme nh est l'équivalent occitan des lettres gn en français.
Ce toponyme, d'origine gallo-romaine, dérive de l'anthroponyme Antinius, associé au suffixe de possession -acum[5], sans doute un des propriétaires des lieux à cette époque.
Homonymie avec plusieurs Antignac de langue d'oc et Antigny de langue d'oïl.
Histoire
En , Muradès est érigée en commune.
Par ordonnance royale du , les communes créées sous la Révolution de Muradès, Salsignac et Vignonet sont réunies sous le nom d'Antignac. Le , une partie de la commune d'Antignac en est séparée pour former la nouvelle commune de La Monselie[6].
De 1907 à 1990, Antignac a partagé une gare avec Vebret sur la ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Antignac est membre de la communauté de communes Sumène Artense[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Champs-sur-Tarentaine-Marchal. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mauriac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ydes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[8].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 285 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Cantal: −1,59%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
826
590
846
836
1 828
1 937
1 910
1 801
1 898
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 790
1 875
1 658
907
884
924
979
979
981
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
936
920
755
676
660
675
645
608
530
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
449
439
361
305
335
292
276
285
282
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
285
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les trois églises
Église paroissiale Saint-Victor, Saint-Pierre-ès-Liens à Antignac. L'abside et le chœur sont les seules parties datant du XIIesiècle, la nef et les chapelles ayant été reconstruites ou aménagées aux XVIIIeetXIXesiècles. Inscrite partiellement au titre des monuments historiques le [14].
Église paroissiale Saint-Étienne, Saint-Ferréol, dite chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours de Salsignac. Cette petite église romane fut édifiée au XIIesiècle puis reconstruite dans le style gothique entre 1469 et 1496; la cloche située dans un minuscule clocher-mur date de 1657. Inscrite au titre des monuments historiques le [15].
Église prieurale Saint-Robert, Saint-Jean-Baptiste dite chapelle Notre-Dame du Roc-Vignonnet. Commencée au début du XIIesiècle, complétée aux XIIIeetXIVesiècles, cette chapelle fut définitivement abandonnée au XIXesiècle. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1930[16].
Monuments civils
Viaduc ferroviaire de Salsignac, sur le tronçon Bort-les-Orgues - Riom-ès-Montagnes de la ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues, qui fut mis en service le et fermé en 1991. Le viaduc mesure 190 m de long, comporte quatorze arches et s'élève à 24 m de hauteur[17].
Maison de Chabannes, ancienne maison Renaissance, datant probablement du XVIesiècle. Elle aurait appartenu à la famille de Chabannes, propriétaire de la seigneurie de la Daille[18]. Immédiatement sur sa gauche, la porte d'entrée de la propriété présente un encadrement ancien en provenance du village de Courtilles sur la commune de Vebret[19]. Il s'agissait de la porte du chef de la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Courtilles[20]. La cheminée du rez-de-chaussée a, quant à elle, été déplacée dans l'auberge voisine située à droite[18].
Antignac, église paroissiale Saint-Victor.
Salsignac, chapelle Saint-Ferréol, Notre-Dame-du-Bon-Secours, dominée par le viaduc.
Salsignac, chapelle Saint-Ferréol, Notre-Dame-du-Bon-Secours, et le cimetière.
Porte en ogive de Notre-Dame-du-Bon-Secours, Salsignac.
Église Saint-Pierre-ès-Liens, Antignac, escalier en pierre.
Le viaduc de Salsignac qui domine le village, vu depuis le hameau du Beix.
Chapelle Notre-Dame du Roc-Vignonnet.
Patrimoine naturel
Le rocher «Chapelle Notre-Dame du Roc-Vignonnet» est un site classé Patrimoine national Cantal. Depuis le 19 février 1934, le Roc du Vignonnet (5,27 hectares) domine de cinquante mètres de haut le hameau de Vignon en contrebas et la rive gauche de la rivière Sumène.
La Chapelle perchée sur son rocher et entourée d’arbres est bien visible depuis la route dans la vallée. De cette plate-forme naturelle, se déploie le panorama sur la vallée de la Sumène et ses paysages bocagers tandis que s’aperçoit au loin le Massif du Sancy.
«Le site est romantique à souhait» explique le dossier de classement de 1934 qui ajoute «dans le plus complet isolement». Le classement met en avant l’atmosphère mystérieuse et secrète du lieu avec ses pierres tombales moussues et l’enclos du cimetière autour de la chapelle mais également «le chemin creux» entre deux hauts murs qui mène à la chapelle puis une forêt «dense et sauvage de chênes» que l’on traverse en montant sur les pentes du rocher.
Sur les hauteurs de la commune à 678m d'altitude, la tourbière de La Bouboulie est classée Natura 2000.
Le Rocher d'Urlande, qui culmine sur la commune voisine de Saint-Etienne-de-Chomeil à 928m, présente une particularité géologique dans la vallée de la Sumène. Il abrite de nombreux oiseaux et sert à la nidification du faucon pèlerin, de l'hirondelles des rochers et du grand corbeau.
Le territoire de la commune d'Antignac fait partie du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.
Personnalités liées à la commune
Jean Dutourd (né le à Paris, où il est mort le ), journaliste et écrivain, de l'Académie française, auteur du roman Au Bon Beurre, petit-fils de la maison Laurichesse, à l'auberge de la Sumène d'Antignac. S'est rendu célèbre pour sa participation à l'émission radiophonique Les grosses têtes animée par Philippe Bouvard.
Jacques Jouve, né le à Antignac. Député communiste de la Haute-Vienne du au .
François-Paul Raynal (1902-1964), journaliste, il fit ses débuts à L'Auvergnat de Paris en 1926, il en devint chroniqueur puis secrétaire de rédaction. Également écrivain, il se partageait entre Salsignac et le faubourg Saint-Antoine, à Paris, émule de Jean Ajalbert, il écrivit des œuvres, souvent d'un grand intérêt pour la vie locale. En effet, resté très attaché à ses racines et à la maison familiale de Salsignac, il les évoque dans plusieurs de ses romans ou chroniques (Au fil de la Sumène, Les Artisans du village, Marie des Solitudes, etc.). En 1943, son récit Les Artisans du village est couronné par l'Académie française, François-Paul Raynal y décrit les métiers qui animaient les villages d'antan.
François Aubert, maçon qui a décoré sa maison dans un style naïf (proche du Palais Idéal du facteur Cheval) et a créé un musée minéralogique.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.21..
Inventaire général du patrimoine culturel, «Maison», notice noIA15000027, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 juillet 2014.
Panneau Une pincée d'histoire apposé sur la façade de la maison de Chabannes, vu le 26 juin 2014.
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