Saint-Étienne-de-Chomeil (Sent Estèfe de Chaumelh en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Étienne-de-Chomeil | |
Le château de Saint-Étienne, dans le village de Saint-Étienne-de-Chomeil. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Gentiane |
Maire Mandat |
Gilbert Mommalier 2020-2026 |
Code postal | 15400 |
Code commune | 15185 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanois, Stéphanoises |
Population municipale |
243 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 20′ 38″ nord, 2° 36′ 12″ est |
Altitude | Min. 500 m Max. 981 m |
Superficie | 27,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-etienne-de-chomeil.fr |
modifier ![]() |
Saint-Étienne-de-Chomeil se situe à 736 m d'altitude, au nord du canton de Riom-ès-Montagnes. Le village appartient au parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. Le territoire communal est bordé au nord par la Rhue et arrosé au sud par son affluent, le Soulou. Au nord-est, un autre affluent de la Rhue, la Petite Rhue, borde très brièvement le territoire communal. Au sud-ouest, c'est un affluent de la Dordogne, la Sumène, qui sert de limite naturelle à la commune.
Saint-Étienne-de-Chomeil est limitrophe de sept autres communes.
Champs-sur-Tarentaine-Marchal | Trémouille | |
Antignac | ![]() |
Saint-Amandin |
La Monselie, Menet |
Riom-ès-Montagnes |
Saint-Étienne-de-Chomeil est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), prairies (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 250, alors qu'il était de 244 en 2013 et de 236 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 46,6 % étaient des résidences principales, 35,4 % des résidences secondaires et 17,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Étienne-de-Chomeil en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (35,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,2 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Saint-Étienne-de-Chomeil[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 46,6 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 35,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,9 | 11,9 | 8,2 |
Le , la commune de Saint-Étienne-de-Riom est rebaptisée Saint-Etienne-de-Chomeil. Le village porta également le nom de Saint-Étienne-de-Menet et, à l'époque révolutionnaire, de Rochers-Républicains[5].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1910 | 1932 | Bertrand Georges | ||
1933 | 1935 | Louis Delpeuch | ||
1935 | 1937 | Pierre Dubois | ||
1937 | 1939 | Louis Delpeuch | ||
1939 | 1941 | Eugène Bouvelot | ||
1941 | 1942 | Guillaume Auriel | ||
1942 | 1944 | Léon Auriel | ||
1944 | mai 1953 | Roger Lannes | Chevalier de la Légion d'honneur | |
mai 1953 | mars 2001 | Jacques Raboisson | RPR | Chef d'entreprise |
mars 2001 | mars 2008 | François Champreux | ||
mars 2008 | avril 2014 | Béatrice Chaumeil | ||
avril 2014 | En cours (au 10 août 2014) |
Gilbert Mommalier[6] | DVD | Artisan |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2019, la commune comptait 243 habitants[Note 2], en augmentation de 14,08 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 064 | 1 005 | 1 056 | 1 077 | 1 133 | 1 168 | 1 264 | 1 249 | 1 217 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 165 | 1 081 | 1 070 | 1 064 | 1 038 | 1 059 | 1 068 | 1 052 | 1 035 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 006 | 1 060 | 1 008 | 804 | 744 | 735 | 601 | 607 | 635 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
620 | 505 | 442 | 378 | 310 | 259 | 228 | 225 | 210 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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215 | 243 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église dédiée à saint Étienne et à saint Clair est d'inspiration à la fois gothique et romane. Elle présente à l'extérieur des décorations assez insolites, notamment un sagittaire et deux têtes très bizarres dont l'une montre une langue démesurée.
Le château dont la partie la plus ancienne remonte au XIVe siècle, a été modifié et agrandi au XVIIe siècle, et plus tardivement pour les intérieurs. Il conserve sa vieille cuisine du XIVe siècle. Le parc à l'anglaise a été créé en 1900, avec arbres remarquables, cadrans solaire et canonial.
Halte sur le sentier PR du même nom.
Ce rocher rappelle le passé volcanique de la région et sert aujourd'hui de site d'escalade.
Prenant sa source sur les pentes du Massif du Sancy, la Rhue traverse le nord du Cantal pour se jeter dans la Dordogne. Elle évolue dans de pittoresques gorges, jalonnées de forêts, cascades et barrages.
![]() |
Blason | D'or au lion de gueules tenant une croisette potencée du même ; au chef de gueules chargé de trois étoiles d'argent[10]. |
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Détails | Armes de la famille de Saint-Étienne (éteinte). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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