Albiès est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Albiès
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Ariège
Arrondissement
Foix
Intercommunalité
Communauté de communes de la Haute Ariège
Maire Mandat
Bholème Boufaid 2020-2026
Code postal
09310
Code commune
09004
Démographie
Gentilé
Albiésois
Population municipale
121 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
42° 46′ 42″ nord, 1° 42′ 10″ est
Altitude
560 m Min. 531 m Max. 1 887 m
Superficie
7,69 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Haute-Ariège
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Albiès
Géolocalisation sur la carte: France
Albiès
Géolocalisation sur la carte: Ariège
Albiès
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Albiès
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Localisée dans le sud-est du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, un bras de l'Ariège, le ruisseau de Caychax, le ravin de la Rescalbade, le ruisseau de Gargante, le ruisseau de Gérièys, le ruisseau de l'Oule et par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Albiès est une commune rurale qui compte 121 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 475 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Albiésois ou Albiésoises.
Géographie
Localisation
Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1Carte dynamique
2Carte Openstreetmap
3Carte topographique
4Carte avec les communes environnantes
La commune d'Albiès se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 13 km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarascon-sur-Ariège[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3]:
Pech (1,4 km), Les Cabannes (1,5 km), Vèbre (1,6 km), Château-Verdun (1,9 km), Caychax (2,2 km), Verdun (2,2 km), Aston (2,4 km), Senconac (2,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Albiès fait partie du pays de Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[4].
Commune des Pyrénées située au pied du plateau de Beille
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La commune est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille «n°1087 - Vicdessos» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,69 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,79 km2[7]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1356 mètres. L'altitude du territoire varie entre 531 m et 1 887 m[12].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier d'Albiès.
La commune est drainée par l'Ariège, un bras de l'Ariège, le ruisseau de Caychax, le ravin de la Rescalbade, le ruisseau de Gargante, le ruisseau de Gérièys, le ruisseau de l'Oule et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[13],[14].
L'Ariège, d'une longueur totale de 162,91 km, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune dans sa partie nord et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé 56 communes[15].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[16].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21],[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mont d'olmes», sur la commune de Montferrier, mise en service en 2000[23] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[24],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 7,4°C et la hauteur de précipitations de 1 560 mm pour la période 1981-2010[25].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 55 km[26], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[27], à 12,3°C pour 1981-2010[28], puis à 12,7°C pour 1991-2020[29].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste»[31], d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[32].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[33]:
le «cours de l'Ariège» (1 341ha), couvrant 112 communes dont 86 dans l'Ariège et 26 dans la Haute-Garonne[34];
les «parois calcaires et quiès du bassin de Tarascon» (8 161ha), couvrant 58 communes du département[35];
les «quiès calcaires d' Albiès à Caussou» (1 328ha), couvrant 14 communes du département[36];
la «rive gauche de la haute vallée de l'Ariège» (16 207ha), couvrant 14 communes du département[37];
la «vallée de l'Aston» (16 077ha), couvrant 13 communes du département[38];
«L'Ariège et ripisylves» (1 975ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[39];
le «massif de l'Aston et haute vallée de l'Ariège» (0ha), couvrant 24 communes dont 22 dans l'Ariège et 2 dans les Pyrénées-Orientales[40];
les «parois calcaires et quiès de la haute vallée de l'Ariège» (9 891ha), couvrant 40 communes du département[41].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Albiès.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Albiès est une commune rurale[Note 9],[42]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[43].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (69,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,3%), zones agricoles hétérogènes (4,3%), zones urbanisées (3,7%)[44].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 153, alors qu'il était de 155 en 2013 et de 153 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 39,6% étaient des résidences principales, 60,4% des résidences secondaires et 0% des logements vacants. Ces logements étaient pour 76% d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,1% des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Albiès en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (60,4%) supérieure à celle du département (24,6%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,6% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 6].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
60,4
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
0
9,7
8,2
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Albiès est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[45],[46].
Risques naturels
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Albiès.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Albiès[48]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[49].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 22 mai 2015[50].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[51].
Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages. Elle est en effet dans la zone de proximité immédiate d'un barrage classé PPI[52].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Albiès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[53].
Toponymie
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Histoire
Des mines de fer ont été exploitées au mont saint-Pierre et au quartier de la Ferrière. Au début du XXe siècle a fonctionné une filature de laine.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Albiès est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[54].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 10], en diminution de 8,33% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
359
436
433
475
463
461
462
450
428
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
430
382
331
401
404
406
405
403
351
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
334
306
253
245
247
203
191
183
170
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
146
163
144
141
156
139
132
125
121
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 66 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9% d'actifs (67,6% ayant un emploi et 13,3% de chômeurs) et 19,1% d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 9 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,4%[I 14].
Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 15% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 91,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
8 établissements[Note 12] sont implantés à Albiès au [I 17].
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Albiès), contre 8,8% au niveau départemental[I 18].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région pyrénéenne»[61]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[62].
1988
2000
2010
Exploitations
4
4
3
Superficie agricole utilisée (ha)
11
47
18
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 4 en 1988 à 4 en 2000 puis à 3 en 2010[63], soit une baisse de 25% en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48% de ses exploitations[64]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 11ha en 1988 à 18ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 6ha[63].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église de la Conversion-de-Saint-Paul
Ruines de l’ermitage Saint-Pierre
La mairie avec devant un ruisseau
Un lavoir
L'église
Monument aux morts surmonté d'une croix
Personnalités liées à la commune
Jean-Marie Vidal (1872-1940), conseiller à l’ambassade de France à Rome et à Moscou, historien et écrivain.
Jacques Martiel (né à Albiès le - ), journaliste, éditeur et imprimeur.
Pour approfondir
Bibliographie
Gilles Castroviejo, Albiès, mon village d’Ariège, 1996, éditions Lacour
Articles connexes
Liste des communes de l'Ariège
Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Source: Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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