Aigues-Juntes est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Aigues-Juntes
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Ariège
Arrondissement
Saint-Girons
Intercommunalité
Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire Mandat
Gilles Soula 2020-2026
Code postal
09240
Code commune
09001
Démographie
Gentilé
Aigues-Juntais
Population municipale
60 hab. (2019 )
Densité
7,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 03′ 23″ nord, 1° 28′ 18″ est
Altitude
Min. 340 m Max. 616 m
Superficie
7,77 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Couserans Est
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Aigues-Juntes
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Aigues-Juntes
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Aigues-Juntes
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Aigues-Juntes
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Localisée dans le nord du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aigues-Juntes est une commune rurale qui compte 60 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 427 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Aigues-Juntais ou Aigues-Juntaises.
Géographie
Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1Carte dynamique
2Carte Openstreetmap
3Carte topographique
4Carte avec les communes environnantes
Localisation
La commune d'Aigues-Juntes se situe à l'extrême nord-est du pays du Couserans, entre les communes de Foix et du Mas d'Azil, sur la D 1, dominée par le massif du Plantaurel au nord et des forêts au sud.
La commune appartient en outre au parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises[N 1].
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles «n°1056 - Le Mas d'Azil» et «n°1057 - Pamiers» de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,77 km2[6],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,71 km2[3]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 276 mètres. L'altitude du territoire varie entre 340 m et 616 m[9].
Le village se situe au fond d'une vallée creusée lors du tertiaire, sur un sol de poudingue[10]. En l’occurrence, la vallée se trouve sur les strates dites de poudingues de Palassou, placées sur la faille nord-pyrénéenne[11].
Aigues-Juntes est sur le piémont pyrénéen, plus précisément le Plantaurel, massif de faible altitude (les plus hauts sommets ne dépassent pas 1 000 m). Le village en lui-même est sur l'adret du Plantaurel, à une altitude de 340 m en moyenne, avec un maximum de 616 m à l'extrême sud[12].
Plusieurs grottes percent les falaises du massif du Plantaurel, et notamment la grotte du Pigailh à trois kilomètres au nord du village, qui a révélé des restes archéologiques et a abrité des maquisards[13].
Hydrographie
Un ruisseau, l'Argentat (anciennement Argensac[14]), coule le long de la D1, rejoint par plusieurs affluents sur le territoire de la commune (les ruisseaux de Pierroutous, du Masuré, de Naudous, de la goute de la Ménisque, de la goute du Pont, de l'église, du Bosc, du Ramé). Il se jette dans la Lèze au nord de la commune[13].
À l'ouest du village, à environ deux kilomètres et en bordure de commune, se trouve le lac de Mondély, créé en 1980 pour l'irrigation et le soutien des étiages de la Lèze et où se jettent les ruisseaux du Gay et de la Barguère, également sur le territoire de la commune. Il se trouve à environ 386 m d'altitude.
Vue du lac depuis une route proche du hameau voisin de Mondély.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[15].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20],[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cadarcet», sur la commune de Cadarcet, mise en service en 2000[22] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[23],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 1 109,8 mm pour la période 1981-2010[24].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Saint-Girons», sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 30 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 12,2°C pour la période 1971-2000[26], à 12,3°C pour 1981-2010[27], puis à 12,7°C pour 1991-2020[28].
Urbanisme
Typologie
Aigues-Juntes est une commune rurale[Note 5],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[30].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,6%), prairies (21,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11%), eaux continentales[Note 6] (2,7%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
Plaque de cocher au centre du village.
Les deux principaux hameaux rattachés à la commune sont le Fourné et les Pierroutous, mais plusieurs autres fermes ou groupes de maisons sont éparpillés sur le territoire de la commune (notamment les lieux-dits de Naudoux, du Taussoulet et de Jody)[13],[12].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 44, alors qu'il était de 42 en 2013 et de 36 en 2008[I 4].
Parmi ces logements, 75,1% étaient des résidences principales, 17,2% des résidences secondaires et 7,7% des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1% d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9% des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aigues-Juntes en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,2%) inférieure à celle du département (24,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,6% en 2013), contre 66,3% pour l'Ariège et 57,5% pour la France entière[I 5].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
17,2
24,6
9,7
Logements vacants (en%)
7,7
9,7
8,2
Risques majeurs
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Aigues-Juntes.
Le territoire de la commune d'Aigues-Juntes est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[32],[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50% de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Aigues-Juntes[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].
Sismicité et catastrophes
Placée sur la faille faille nord-pyrénéenne, la commune d'Aigues-Juntes est classée dans une zone 1A (risque très faible mais non négligeable)[37]. Les autres risques répertoriés pour Aigues-Juntes sont les feux de forêt, les ruptures de barrages, les inondations[38].
Toponymie
Le nom Aigues-Juntes vient de l'occitanAigasjuntas[39], issu du latin aquae (les eaux) et junctae (jointes, réunies), en référence à deux cours d'eau, l'One et la Pique, qui se rencontrent à l'ouest de la commune[40],[41].
L'occitan Aigasjuntas est devenu un Aigues-Juntes en français. L'écriture Aigues juntes est la même en catalan.
Histoire
Des fouilles effectuées par M. Miquel et M. Ladevèze en 1888 dans la grotte du Pigailh ont révélé un site de l'Âge du fer et de l'époque gallo-romaine. Y ont notamment été découvertes des pièces de monnaie et des médailles gallo-romaines à l'effigie d'Antonin le Pieux, de Tetricus I et de Licinius, ainsi que de la poterie et de petits objets[42],[41].
Du XIIIesiècle à la Révolution, Aigues-Juntes forme une enclave de la province de Languedoc dans le comté de Foix, sous l'autorité du prieur claustral du Mas d'Azil[43],[41].
La grotte du Pigailh a abrité des maquisards durant l'Occupation[13].
Politique et administration
Au premier tour des élections présidentielles de 2012, c'est la commune de France qui a voté le plus massivement pour le front de gauche de J. L. Mélenchon, avec un score de 61,90% sur un total de 43 votants pour 48 inscrits. Le reste des voix se divise ainsi: F. Hollande 16,67%, F. Bayrou 7,14%, N. Sarkozy 7,14%, P. Poutou 4,76%, M. Le Pen 2,38%.
Découpage territorial
La commune d'Aigues-Juntes est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[45].
Administration municipale
De par son nombre d'habitants (moins de 100), la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[46]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].
En 2019, la commune comptait 60 habitants[Note 7], en augmentation de 13,21% par rapport à 2013 (Ariège: +0,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
280
256
427
328
312
326
329
344
360
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
333
335
298
307
287
302
273
249
234
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
221
206
204
160
141
132
155
151
112
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
95
81
63
59
42
49
43
40
44
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
64
60
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique
Au début des années 1761, on compte 30 feux sur la commune[51]. Par la suite, l'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Aigues-Juntes depuis cette date. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Aigues-Juntes, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de «recensements» (2006, 2008, etc.) sont des estimations[I 9],[N 2]. Sur la période recensée, le maximum de la population a été atteint en 1806 avec 427 habitants. En 2008, Aigues-Juntes comptait 41 habitants soit une diminution de 16% par rapport à 1999. La commune occupait le 36 067e rang au niveau national, alors qu'elle était au 35 614e en 1999, et le 292e au niveau départemental sur 332 communes.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (29,1%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,1% la même année, alors qu'il est de 33,4% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 33 hommes pour 30 femmes, soit un taux de 52,38% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,97%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 10]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
16,7
75-89 ans
22,2
20,0
60-74 ans
11,1
23,3
45-59 ans
25,9
26,7
30-44 ans
18,5
3,3
15-29 ans
11,1
10,0
0-14 ans
11,1
Pyramide des âges du département de l'Ariège en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,7
9,4
75-89 ans
12,3
20,7
60-74 ans
20,5
21,4
45-59 ans
20,9
16,4
30-44 ans
16,4
14,8
15-29 ans
12,4
16,2
0-14 ans
14,7
Enseignement
L'école, située au hameau du Fourné, est désaffectée. L'école la plus proche est désormais celle de Montégut, à trois kilomètres au nord.
Sports
La commune offre la possibilité d'une pratique de la randonnée, notamment avec des parcours plus ou moins balisés autour du lac, mais aussi de l'escalade et de l'équitation[53].
Santé
Il n'y a ni pharmacie, ni médecin à Aigues-Juntes, les plus proches se trouvant à La Bastide-de-Sérou soit à environ 6 kilomètres. Le Centre hospitalier intercommunal des vallées de l'Ariège, le plus important du département, se situe à Saint-Jean-de-Verges à une douzaine de kilomètres.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 36 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8% d'actifs (72,7% ayant un emploi et 6,1% de chômeurs) et 21,2% d'inactifs[Note 8],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51%[I 15].
Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 33% des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 75% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités hors agriculture
Deux établissements[Note 9] seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Aigues-Juntes au [I 18].
GAEC
CCAS
Association foncière de remembrement
Entreprise forestière
Entreprise de randonnées
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée «Région sous-pyrénéenne»[54]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la production de bovins, lait, élevage et viande combinés[55].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 13 en 1988 à 3 en 2000 puis à un nombre inférieur au secret statistique en 2010[56]. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48% de ses exploitations[57]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église dédiée à saint Barthélemy est au hameau du Fournié. C'est à l'origine un édifice roman, reconstruit de 1861 à 1864[41].
Le monument aux morts, située près du clocher, est une représentation du Christ en croix[58].
La commune possède aussi un lavoir-abreuvoir, reconverti en jardinière.
La grotte du Pigailh a abrité des êtres humains comme l'ont révélé les restes archéologiques qui y ont été découverts. Elle a également été un abri pour des maquisards pendant la Seconde Guerre mondiale[13].
Monument aux morts avec une statue d'un Christ en croix.
Moulin du Pas del Roc.
Personnalités liées à la commune
Saturnin Marc de Boyer (1753-1840), député sous le Premier Empire, était seigneur d'Aigues-Juntes et de Montégut[59].
Paul Bégou, résistant et maire pendant 42 ans.
Pour approfondir
Bibliographie
Miquel, «Grotte du Pigailh à Aigues-Juntes», Bulletin de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, vol.III, 1889-1890, p.222-226 (ISSN0988-1557, lire en ligne)
Les communes du département de l'Ariège: Annuaire 1907, t.1, Paris, Lacour-Ollé, , 258p. (ISBN2-7504-1339-7), p.353
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
«Plan du parc interactif», sur le site officiel du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises (consulté le )
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter: * pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe; * la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee; * les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee; * la dernière population légale publiée par l’Insee.
Source: Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
«Aigues-Juntes», sur le site du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de l'Ariège (consulté le )
Elisée De Robert-Garils, Monographie d'une famille et d'un village: La famille de Robert et les gentils-hommes verriers de Gabre, Toulouse, Éditions Privat, , 427p. (lire en ligne), p.191
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
(oc) P. Pojada, Las Comunas de Miègjorn-Pirenèus, Nouvelles Editions Loubatières,
S. M.., «La Pique et les foires de Piqué prés Luchon», Revue de Comminges, noXIX, 1885 (3etrimestre), p.144 (ISSN0035-1059, lire en ligne)
Jean-Jacques Pétris, «Aigues Juntes», sur histariege.com (consulté le )
Miquel, «Grotte du Pigailh à Aigues-Juntes», Bulletin de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, vol.III, 1889-1890, p.222-226 (ISSN0988-1557, lire en ligne)
Arnaud Esquerrier, Chroniques romanes des comtes de Foix, Paris, A. Picard et fils, , 192p. (lire en ligne), p.102
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