Les premiers habitants de la région sont des ancêtres des peuples Wayãmpi, qui occupaient l'étendue territoriale du fleuve Oyapock (Oiapoque en portugais) des Kali'na et des Palikur, concentrés dans la vallée du rio Uaçá et de ses affluents. Le mot «Oiapoque» est d'origine tupi-guarani, dérivé de oiap-oca, signifiant «maison des Wayãmpi».
Durant la période coloniale, le territoire de l'actuelle Oiapoque faisait partie de la Capitainerie du Cabo Norte. Au début du xviesiècle, les Portugais d'Amérique menaient des luttes contre les autres Européens pour établir leur contrôle sur la région comprise entre le rio Oiapoque – à l'époque connu sous le nom de Vicente Pinzón –, au nord, et l'Amazone, au sud, pour étendre leur empire colonial.
La municipalité d'Oiapoque tire son origine de l'installation, à une date indéterminée, d'un métis du nom d'Émile Martinique, premier habitant non-indigène du lieu. On sait que la localité s'appelait alors Martinique (Martinica), et, de nos jours encore, il n'est pas rare d'entendre cette désignation, notamment de la part des habitants les plus vieux. Peu après, elle a aussi porté le nom de Vila do Espírito Santo. En 1907, le gouvernement fédéral brésilien crée[réf.souhaitée] le 1er Détachement militaire de la commune, qui servait pour la rétention des prisonniers politiques. Quelques années après, ce détachement est transféré à Santo Antônio – actuel district de Clevelândia do Norte – avec la dénomination de Colonie Militaire. Pour marquer la souveraineté brésilienne sur les régions limitrophes du pays face au Contesté franco-brésilien d'Amapá résolu en 1901, un Monument à la Patrie fut érigé pour marquer le commencement du territoire brésilien.
La municipalité est créée le , par la loi 7578[réf.souhaitée].
Situation géographique
La municipalité d'Oiapoque est située dans la partie la plus septentrionale de État d'Amapá. Elle est limitée, au Nord, par la Guyane française (communes de Saint-Georges et de Camopi) et, au Sud, par les municipalités de Calçoene, Serra do Navio et Pedra Branca do Amapari. À l'Est, elle est baignée par l'Océan Atlantique et, à l'Ouest, elle fait limite avec Laranjal do Jari.
Elle est composée d'un district siège municipal, Oiapoque, et d'autres deux districts[1]:
Clevelândia do Norte (zone militaire);
Vila Velha (zone de propriétés d'extraction agricole).
Autres localités de la municipalité:
Vila Brasil (hameau qui sert de base arrière aux prospecteurs clandestins passés en Guyane française);
Taperebá (base des pêcheurs du littoral);
Ponte do Cassiporé;
Rio Cassiporé, point multimodal routier-fluvial important, principalement pour les éleveurs et les agriculteurs de la région;
Villages amérindiens: Manga, Santa Isabel, Espírito Santo, Açaizal, Urucaura et Kumarumã.
Il n'existe en qu'une seule route reliant à la capitale, Macapá: la BR-156, longue d'environ 600 km. Le pont sur l'Oyapock permet le franchissement du fleuve vers Saint-Georges en Guyane depuis .
Économie
Par ailleurs, les nombreux touristes guyanais stimulent l'activité commerciale de la ville. En effet, ceux-ci sont attirés par cette ville frontalière réputée offrir de meilleurs prix qu'en Guyane, notamment pour les alcools, le tabac, la viande brésilienne. La prostitution est également une activité importante[2], notamment dans "les cabarets, les bars de rue et les posadas[3]" qui sont très fréquentés par les touristes malgré une importante épidémie de VIH[4],[5].
Revenu per capita (2000): 257,93 R$ (Change 2000: 1 R$ = 4 FF) Source: Atlas du Développement humain/PNUD
Le pont reliant la Guyane française au Brésil est aussi un point d’entré bien que les échanges commerciaux soient encore faibles entre les deux pays ( France et Brésil) via cet itinéraire.
Maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2004
Francisco Milton Rodrigues
PMDB
élu avec 2 840 voix
2005
2008
Manoel Alício da Silva Sfair
PDT
élu avec 2 643 voix
2009
2012
Raimundo Agnaldo Chagas da Rocha
PP
élu avec 4 560 voix
2013
2016
Miguel Caetano de Almeida
PSB
2017
2020
Maria Orlanda Marques Garcia
PSDB
Démographie
Espérance de vie: ans (200x) Source:
Coefficient de mortalité infantile (200x): pour 1000Source: Datasus, Ministério da Saúde
Dorothée Serges, Stratégies matrimoniales entre migrantes brésiliennes et envoyés métropolitains, où les effets du postcolonialisme sur les rapports de domination en Guyane (lire en ligne), chap.11
Françoise Guillemaut, «Travail du sexe et mobilité en Guyane, des défis pour la lutte contre le VIH/sida», Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, Direction Générale de la Santé - DGS/RI 2, Bureau des infections par le VIH, les IST et les hépatite, , p.98 (file:///home/antoine/T%C3%A9l%C3%A9chargements/vih_guyane_prostitution_21_11_2011def.pdf [PDF])
(en) Marie-Claire Parriault, Astrid van Melle, Célia Basurko et Emilie Gaubert-Marechal, «HIV-testing among female sex workers on the border between Brazil and French Guiana: the need for targeted interventions», Cadernos de Saúde Pública, vol.31, , p.1615–1622 (ISSN0102-311X et 1678-4464, DOI10.1590/0102-311X00138514, lire en ligne, consulté le )
Marie-Claire Parriault, Connaissances, attitudes et pratiques vis-à-vis du VIH et des IST parmi les travailleuses du sexe en Guyane et à Oiapoque, Brésil, Cayenne, Université de Guyane, , 373p. (lire en ligne), Résumé
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