Lajoux (ancien nom allemand : Die Jur [3], onomastique: juris : mot celtique ou préceltique adopté par le latin désignant une hauteur boisée ou une forêt de montagne[4],[5]) est une commune suisse du canton du Jura, située dans le district des Franches-Montagnes.
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Lajoux | |
Lajoux. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Franches-Montagnes |
Communes limitrophes | Les Genevez, Montfaucon, Saint-Brais, Saulcy, Rebévelier, Châtelat, Saicourt |
Maire | François Brahier-Jeckelmann |
NPA | 2718 |
No OFS | 6750 |
Démographie | |
Gentilé | Djoulais |
Population permanente |
671 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 16′ 50″ nord, 7° 08′ 15″ est |
Altitude | 960 m |
Superficie | 12,38 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.lajoux.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Lajoux se situe à 11 km à vol d’oiseau à l’est-nord-est de Saignelégier, dans le district des Franches-Montagnes. Géographiquement, Lajoux fait partie de la Courtine de Bellelay, à laquelle appartiennent également les villages de Bellelay, de Châtelat, de Monible et de Sornetan dans le canton de Berne et des Genevez dans celui du Jura.
Le point le plus bas de la commune se trouve sur le ruisseau Le Tabeillon, à 820 mètres d’altitude, et le point le plus haut au lieu-dit Les Combes, à 1 063 mètres d’altitude.
Les hameaux des Vacheries de Lajoux, de Le Paigre, de Sous-les-Cerneux et de Fornet-Dessus font également partie de la commune de Lajoux.
À l'origine, le village s'appelait La Jous Mertinatt ou encore la Joulz de Mertenait signifiant la forêt des forgerons[6].
La première mention du village date de 1404, sous le nom de La Jous Mertinatt ou la Joulz de Mertenait puis sous le nom de La Joux Mertenat. Le hameau de Fornet-Dessus remonte, quant à lui, à 1181[6].
De 1793 à 1815, Lajoux a appartenu à la France, dans le département du Mont-Terrible, puis dans celui du Haut-Rhin. À la suite d'une décision du Congrès de Vienne, en 1815, la commune a été attribuée au canton de Berne et incorporée au district de Moutier.
Lors des plébiscites de 1975, les citoyens et citoyennes de Lajoux ont choisi de rejoindre le canton du Jura. Depuis le , Lajoux fait partie du district des Franches-Montagnes.
La famille Mertenat est originaire de la commune.[réf. souhaitée]
Les familles originaires de la commune : Berberat, Bindit, Brahier, Cattin, Crevoisier, Frêne, Gogniat, Haegeli, Humair, Lachausse, Miserez, Overnay, Rebetez, Rueff, Saucy, Schwab, Tardit, Zumzinger. [7],[8]
Lajoux est un village agricole dont l’activité est axée sur l'industrie laitière et l'élevage. Les montres Longines y ont exploité un atelier d’horlogerie jusqu’en 1985. Des emplois industriels subsistent dans le domaine de la mécanique, notamment au sein de l’entreprise Metafil.
Les pendulaires travaillent à Saignelégier, dans la Vallée de Tavannes ou à Delémont.
Les 8 vitraux de Coghuf de l'église de Lajoux mesurent 1,10 m sur 2,60 m et sont relatifs au thème général de la "Méditation sur la Vierge". Ils ont été posés en 1971.
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