Bodio est une commune suisse du canton du Tessin. L'origine du nom de la commune est indéterminée[3].
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Bodio | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Léventine |
Communes limitrophes | Giornico, Personico, Pollegio, Serravalle, Sobrio |
NPA | 6743 |
No OFS | 5064 |
Démographie | |
Gentilé | Bodiesi |
Population permanente |
937 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 145 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 23′ 00″ nord, 8° 55′ 00″ est |
Altitude | 321 m |
Superficie | 6,44 km2 |
Divers | |
Langue | Italien |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | www.bodio.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Au Moyen Âge, le village de Bodio, situé à 130 km de Milan, dépend du Duché de Milan. À la suite des différentes guerres, la région sera progressivement rattachée à la Suisse. Aux environs de 1700, Siegwart, verrier allemand de la Forêt-Noire, s'installe dans cette région où l'on trouve en abondance du bois, de l'eau et des veines de quartz, indispensables pour fabriquer le verre. Son usine emploie entre 50 et 60 travailleurs, et les conditions de travail y sont difficiles : les fours fonctionnaient l'hiver, le contraste de températures élevé entre les fours et l'extérieur entraîne de nombreuses morts par pneumonie. L'été était consacré au ramassage du bois. Les femmes transportaient sur leur dos le quartz extrait des mines dans des sacoches. La fermeture de l'usine entraine l'émigration massive des vitriers, et si la plus grande partie de l'émigration s'est faite vers l'Italie, les vitriers et les fumistes sont plutôt partis en France. À la fin du XIXe siècle, l'émigration se faisait vers la Canada et la Californie.