Équennes-Éramecourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Elle a été formée en 1972 par la fusion des communes d'Équennes et d'Éramecourt.
Géographie
Description
Équennes-Éramecourt est une commune picarde rurale constituée de plusieurs hameaux: le chef-lieu, Équennes, sur le plateau, et Éramecourt ainsi que le Moulin de Taussacq, dans la vallée des Évoissons, séparés par une grande dénivellation de 70 m.
Elle est située dans la Somme, limitrophe du département de l'Oise, sur le tracé primitif de l'ex-route nationale 1 (actuelle RD 1001), à 30 km au sud-ouest d'Amiens, à 35 km au nord de Beauvais et à 70 km au nord-est de Rouen.
Elle compte un important larri (pelouse calcicole) au lieu-dit «les Combles»[1]
La commune est drainée par le ruisseau des Évoissons, sous affluent de la Somme et par un ruisseau qui parcourt la vallée d'Éramecourt, au lieu-dit Moulin de Taussacq.
Urbanisme
Typologie
Équennes-Éramecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,7%), forêts (26,3%), prairies (15,5%), zones agricoles hétérogènes (7,4%), zones urbanisées (3,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Hameaux et écarts
La commune comprend les hameaux d'Éramecourt (qui fut une commune jusqu'en 1972) et le Moulin de Taussacq.
Le haneau d'Éramecourt
L'ancienne mairie et l'église Saint-Firmin d'Éramecourt
L'église Saint-Firmin d'Éramecourt
Le tilleul creux d'Éramecourt, probable tilleul de Sully
Monument aux morts
Toponymie
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Le nom de la commune est composé des noms accolés des deux anciennes communes d'Équennes et d'Éramecourt, fusionnées en 1972[9] dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971.
Histoire
Préhistoire
En 1881, au lieu-dit Les Combles d'Éramecourt, Louis Delambre effectua des fouilles archéologiques et identifia trois tumuli datés de l'âge du bronze ancien (1800-1500 av. J.C.), preuve de l'occupation humaine du site à cette époque. Un quatrième tumulus a été identifié en 1976[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune, constituée en 1972 par la fusion d'Équennes et Éramecourt[9], se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Poix-de-Picardie[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[11],[12]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [13], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[14].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [15].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 286 habitants[Note 4], en diminution de 6,23% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
322
320
373
299
380
407
387
386
386
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
371
370
354
325
312
303
290
279
286
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
257
255
231
220
218
199
204
238
208
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
190
199
235
220
199
247
314
323
306
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
296
286
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les communes d'Équennes, Guizancourt et Thieulloy-l'Abbaye ont organisé l'enseignement primaire local en regroupement pédagogique intercommunal[23].
Lahaye-Saint-Romain et Méréaucourt sont aussi concernés par le regroupement.
Équipements
La commune se dote en 2018 d'une nouvelle mairie. La structure en bois du bâtiment antérieur était trop fragile pour pouvoir être rénové. Le nouvel équipement comprendra la mairie et une salle multifonction, au rez-de-chaussée, ainsi que deux logements aux étages. L'équipement sera chauffé par géothermie[24].
Un terrain de longue paume est utilisé pour les manifestations du club d'Équennes-Poix (fusion des clubs d'Equennes-Eramecourt et Poix-de-Picardie).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Moulin de Taussacq (le site avait déjà un moulin au XIIesiècle).
Église Sainte-Marie-Madeleine d'Équennes, reconstruite en brique et encadrement de fenêtres en pierre, en 1895-1896 par l'architecte Alphonse-Augustin Richardière. Dotée d'un porche néo-flamboyant, elle détient un décor exceptionnel: peintures des voûtes, décor sculpté de la façade (du sculpteur amiénois Daragon), vitraux du maître verrier Léon Avenet[25].
Tilleul ancien, place d'Éramecourt, sans doute un tilleul de Sully, circonférence: 5,75 m, hauteur: 18 m, arbre déjà creux en 1918.
Chapelle Saint-Léon d'Équennes. Sa dernière reconstruction date de 1892[26].
Camping le long des Évoissons à Taussaq, sur la route d'Éramecourt.
L'église Sainte-Marie-Madeleine d'Équennes.
Stèle aux fusillés du Moulin de Taussacq.
Chapelle Saint-Léon d'Équennes.
Personnalités liées à la commune
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René Gicquel, 25 ans et Claude Damois, 17 ans, résistants d'Aumale, membres des Francs-Tireurs et Partisans (FTP) arrêtés le 29 août 1944 par l'occupant nazi et fusillés peu après au moulin de Taussacq, deux jours avant la libération du secteur. Une stèle y honore leur mémoire[27].
Héraldique
Blason
D'argent à la feuille de chêne de sinople versée en bande[28].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Équennes-ÉramecourtDe gueules aux trois lionceaux d'argent[29].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La place de la mairie porte le nom de ce maire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Un chantier pour nettoyer le larris à Équennes-Éramecourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean-Claude Blanchet, «Les tumulus des combles d'Éramecourt (Somme) dans leur contexte du Bronze Ancien et Moyen en France du Nord-Ouest», Cahiers archéologiques de Picardie, vol.3, no1, , p.39-55 (DOI10.3406/pica.1976.1228, lire en ligne, consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Le réveil — Édition Bresle-Oise-Somme du 27 mars 2008
Réélue pour le mandat 2014-2020: «Liste des maires de la Somme»[PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
«Démolie et reconstruite: La commune voulait rénover l’ancienne mairie mais elle était en trop mauvais état», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3488, , p.20.
«L'église d'Équennes», notice noPA80000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.151-152 (ASINB000WR15W8).
«Le souvenir du martyre de deux résistants d’Aumale reste vivace: Un hommage a été rendu samedi aux deux jeunes Francs-Tireurs et Partisans (FTP), originaires d’Aumale, qui avaient été exécutés en août 1944 par l’occupant allemand en déroute. Leurs corps avaient été retrouvés à Taussacq», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L'Armorial», sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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