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Ses habitants sont appelés les Épiaisois ou Épiaisiens.
Géographie
Description
Vue aérienne de 2014 de la commune et de l'aéroport.
Épiais-lès-Louvres est un village du Pays de France dans le Val-d'Oise, limitrophe de la Seine-et-Marne situé à 30 km environ au nord-est de Paris et à quelques centaines de mètres seulement au nord des pistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Le territoire communal est traversé par autoroute A1, la Francilienne et la LGV Interconnexion Est.
Épiais-lès-Louvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Toponymie
Ancienne plaque Michelin d'entrée de la commune.
Spieriae en 1150, Espieriae, Espierii,Espiers en 1175, Epiers, Espeais en 1648, Epiais-Tournedos, Espiès au XIVesiècle[11].
Le village tire probablement son nom du latin spicarium, un dérivé de spica '("épi").
Grange à épis (grenier)[réf.nécessaire].
Histoire
Des silex taillés datant du Néolithique ont été découverts à La Grande-Fosse, ainsi qu'une une poterie à fond rond dans une grande fosse à La Haie-Grindart[12].
Des vestiges gaulois du IVesiècleav. J.-C. découverts au Fief-et-Canton-de-Magny attestent l'occupation du lieu durant l'Antiquité. Trois autres petits silos gaulois, deux fosses gallo-romaines d'extraction de calcaire et un puits qui pourrait être du haut Moyen Âge sont signalés à L'Onglet[12]. Il semble qu'au lieu-dit La Fosse se trouvait un relais routier gallo-romain, constitué d'un enclos fermé d'un demi hectare occupé notamment aux IIeetIVesiècles, avec de nombreux celliers, des puits et des vestiges d'une activité métallurgique importante[12].
En 1994, des prospecteurs ont découvert deux fragments de sarcophages médiévaux en plâtre à L'Onglet[12].
Au XIIIesiècle, le village était rattaché à la paroisse de Chennevières, qui dépendait de l'évêque de Paris[12].
Avant la Révolution française, deux grosses exploitations agricoles se trouvaient à Épiais: la ferme seigneuriale était proche de l'église et celle du chapitre de Notre-Dame de Paris, à l'extrémité ouest du village[12].
Resté une commune agricole, grande culture céréalière notamment, le village a perdu une partie de son territoire depuis les années 1970] à la suite de deux expropriations dues aux agrandissements successifs de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle voisin. Cette expansion provoque en partie la diminution progressive de la population depuis 1974.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[13], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Luzarches de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Gonesse[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Épiais-lès-Louvres fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse, et de celle du Tribunal judiciaire ainsi que de celui commerce de Pontoise[15],[16].
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Goussainville
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Penvénan était membre de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont est désormais membre la commune.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 109 habitants[Note 3], en diminution de 3,54% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
165
148
150
157
132
130
132
130
119
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
110
90
102
88
70
95
96
89
88
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
88
99
100
120
120
126
130
107
120
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
101
108
151
84
80
60
74
76
108
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
107
109
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Épiais-lès-Louvres possède deux monuments historiques sur son territoire:
Croix de cimetière, au cimetière, rue du Manoir (classée monument historique par arrêté du [24]): Il a été sculptée en 1645 par Denis Danvin, sur la commande du curé Antoine Vautin et le premier marguillier, René Tardu. Le sommet de la croix atteint une hauteur de 5,80 m au-dessus du sol. Le fût adopte la forme d'un obélisque mince et élancé. Ses quatre faces sont entièrement couvertes de bas-reliefs d'un haut symbolisme, illustrant un sujet différent sur chaque face. La face principale sud orientée vers l'entrée du cimetière porte les instruments de la Passion, s'inscrivant dans un décor mortuaire avec un squelette revêtu d'un linceul esquissant un rictus, et de différents attributs mortuaires sur un fond de larmes. Avec cette ambiance macabre, contrastent les figurés angéliques des quatre têtes de angelot ornant les angles du socle, dont la forme évasée n'est pas sans élégance. Il a été en grande partie refaite, à l'instar des trois degrés supérieurs du soubassement, dont seul le fond subsiste d'origine[25],[26].
Croix hosannière, sur la place du village (classée monument historique en 1969[27]): L'œuvre d'un maître inconnu date du XVIIesiècle, la datation précise n'ayant pas été établie. La croix ouvragée et flammée arbore le Christ d'un côté et la Vierge de l'autre côté. Elle est plantée sur un fût cylindrique cannelé, qui se dresse sur un piédestal Renaissance particulièrement élaboré. Chaque face est cantonnée de pilastres ioniques et comporte une niche aujourd'hui vide. Des frises de motifs végétaux stylisés terminent les faces en haut, et elles sont surmontées par de petits frontons en arc de cercle. Le soubassement se divise en quatre degrés; à l'ouest, il comporte un petit autel avec un pupitre de lecture. Le dimanche des Rameaux, jour de procession, l'évangile y était lu[28],[26].
Le manoir et l'église.
Ferme du manoir, logis.
Croix de cimetière.
Croix hosannière.
Mare-abreuvoir pavée.
Église Notre-Dame.
Monument aux morts
On peut également signaler:
Mare pavée, rue du Manoir: Des abreuvoirs pour le bétail, souvent sous la forme d'une mare pavée appelée localement gué, existaient dans de nombreux villages du pays de France, comme en témoignent les cartes topographiques de la première moitié du XXesiècle. Dans une contrée rare en cours d'eau naturels, ils servaient également de réserves d'eau pour l'extinction d'incendies et étaient alimentés par un système de rigoles le long des voies du village, évacuant les eaux pluviales vers la mare. À proximité immédiate avec l'aéroport, le contraste ne pourrait être plus frappant, ces témoins de la ruralité étant devenus rares (n'en subsistent dans le pays de France qu'à Louvres et Villiers-le-Sec).
Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue du Manoir: Son clocher semble subsister de l'église primitive mentionnée pour la première fois au XIVesiècle, dont la nef se situait au nord de la nef actuelle. Le clocher porte les traces visibles de remaniements au XVe et XVIesiècle, ayant apporté de simples moulures à pénétration. Consolidé par deux contreforts par angle, entrecoupés chacun de trois glacis intermédiaires, son étage supérieur est ajouré de deux baies abat-son ogivales gémelées par face. Il est coiffé d'un toit à deux croupes couvert d'ardoise. La porte en anse de panier est surmonté beaucoup plus haut par un arc de décharge ogival. Au sud, une tourelle d'escalier hexagonale s'arrêtant en dessous des baies abat-son flanque le clocher. À l'emplacement actuel de la nef l'église a été consacrée en 1531, mais tombe rapidement en ruines après la Révolution française. De ce fait, la nef est entièrement reconstruite entre 1845 et 1850. Elle n'est pas plus large que le clocher, ce qui est un fait assez rare, et ne possède ni bas-côtés, ni transept. Se composant de trois travées ainsi que d'une travée pour le chœur à pans coupés, elle possède des contreforts plats mais des baies ogivales à lancette simple. Le toit est couvert de tuiles plates du pays[29],[30]. À l'intérieur, l'église est voûtée d'ogives et possède une frise sculptée de figures d'évangélistes[31].
Ferme du Manoir, 1 rue du Manoir: La ferme avec son manoir seigneurial est mentionnée dans un document de 1641, mais la description du manoir avec trois tourelles ne correspond pas au bâtiment actuel, qui n'en comporte qu'une seule, fortement remaniée. Dans sa physionomie actuelle, l'ancienne ferme avec ses bâtiments agencés autour d'une cour rectangulaire remonte au moins au milieu du XVIIIesiècle, et comporte logis, écuries, étables, bergerie, granges et colombier. Il s'agit d'un colombier-porche situé au fond de la cour, dont trois murs sont percés de vingt-deux rangées de seize boulins. Depuis 1993, une partie des bâtiments de la ferme alors désaffectée accueillent un hôtel-restaurant[32].
Personnalités liées à la commune
Jean-Claude Lefebvre, basketteur français y est né.
Héraldique
Blason
Parti: au 1er d'azur à trois épis de blé ordonnés en chevron versé, au 2e d'or à deux avions de ligne montants d'azur; le tout dans une filière d'or[33].
Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville: en Pays-de-France, par Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers.
Paris, Association pour le Patrimoine Ile-de-France, Conseil Général du Val-d'Oise, 1998, 103 pages illustrées (Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Images du patrimoine)
Églises du Val-d'Oise. Pays de France, Vallée de Montmorency: dix siècles d'art sacré aux portes de Paris, ouvrage collectif dirigé par Mathieu Lours. Gonesse, Société d'histoire et d'archéologie de Gonesse et du Pays de France, 2008, p. 110-111.
Jardins en Val-d'Oise, par Annick Couffy, Laurent Lempereur et Geneviève Roche-Bernard. Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d'Oise, 1993, p. 131.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
François Doury et Dominique Foussard, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Épiais-lès-Louvres», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.I, , p.307-308 (ISBN2-84234-056-6).
«Croix hosannière», notice noPA00080051, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Charles Huet, «Épiais-lès-Louvres - Notre-Dame de l'Assomption», Églises du Val-d’Oise: Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p.110-111 (ISBN9782953155402).
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