Épiais-Rhus est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Épiais-Rhussiens.
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Paysage urbain: me carrefour rue des Chantereines / rue Saint-Didier.
La commune est située au cœur du Vexin français, et se compose des deux villages d'Épiais et de Rhus. Épiais se situe sur le flanc méridional d'une butte-témoin gypseuse, et Rhus dans un vallon de la vallée du Sausseron. Elle est incluse dans le Parc naturel régional du Vexin français.
La commune se trouve à 43 km au nord de Paris, à 9 km au nord de Pontoise, 33 km au sud de Beauvais et à 27 km au sud-est de Gisors. Elle est aisément accessible par le tracé initial de l'ancienne RN 15 et par l'ancienne RN 327 (actuelles RD 915 et 927).
Le sentier de grande randonnée GR1 traverse le territoire de la commune et se prolonge vers Grisy-les-Plâtres au nord-ouest et Livilliers au sud-est.
Épiais-Rhus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].
Toponymie
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Le nom de la localité est mentionné sous la forme Espeis en 1060.
Le village tire probablement son nom du latin spicarium, grange à épis, et Rhus, peut-être du germanique ruda ou riuti, défrichement ou lié au ru du Sausseron[réf.nécessaire].
Histoire
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Des outils, pierres tranchantes et hache en silex, et des fondations d'habitations découverts en 1848] attestent la présence humaine sur le territoire de la commune dès la Préhistoire.
Plan du Théâtre gallo-romain.
La découverte d'un important site archéologique de cinquante hectares au hameau de Rhus (thermes, temples, forum, Théâtre gallo-romain d'Épiais-Rhus), sur la voie antique de Pontoise à Beauvais, atteste également l'occupation du site à partir du IIIesiècleav. J.-C. et ce pendant plus de sept-cents ans[8]. Un bracelet gaulois en verre bleu aux décors très raffinésa été trouvé sur le territoire, et est l'une des pièces maîtresses de l'exposition «Bling-bling, les Gaulois?» organisée en 2021 au musée archéologique du Val-d’Oise de Guiry-en-Vexin[9]
Le village vit jusqu'au XXIesiècle de la grande culture céréalière et de l'élevage; des vignobles étaient plantés sur les coteaux, ils ont disparu au début du XXesiècle.
La commune est desservie de 1886 à 1949 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Valmondois - Marines.
Horaires de la ligne Valmondois-Marines en mai 1914.
Au début de la Première Guerre mondiale, après la bataille de Senlis, des éclaireurs ulhans allemands sont signalés à Épiais-Rhus[10]
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny [12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Pontoise
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Épiais-Rhus est membre de la communauté de communes de la Vallée du Sausseron (CCVS), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales, qui a pris en 2015 le nom de communauté de communes Sausseron Impressionnistes (CCVSI).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 616 habitants[Note 3], en diminution de 4,35% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
520
508
528
489
522
516
509
482
475
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
479
486
445
466
461
459
453
444
444
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
416
414
397
387
372
347
342
351
298
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
293
324
385
452
529
636
629
621
645
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
628
616
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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La commune dispose en 2017 de l’école des Bosquets[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église, vue depuis le sud.
Épiais-Rhus compte deux monuments historiques sur son territoire:
Église Notre-Dame (classée monument historique par arrêté du 23 septembre 1911[22]): C'est un vaste édifice de style Renaissance, sans commune mesure avec le modeste village, qui a été édifié d'un seul jet entre 1570 et 1590 selon les plans du maître-maçon Nicolas Le Mercier. Dans le département, c'est l'une des rares églises tout à fait homogènes de cette époque. Son style très dépouillé est en rupture avec les premiers édifices Renaissance de la région, et préfigure l'architecture classique. Des influences gothiques persistent néanmoins, comme le montrent le voûtement d'ogives, les nervures pénétrantes des voûtes, l'ordonnancement des élévations et le plan cruciforme. À l'extérieur, seul le clocher avec sa coupole en pierre est remarquable. À l'intérieur, le grand retable baroque et la frise des Apôtres et Évangélistes, qui orne le chœur, retiennent surtout l'attention. Une frise tout à fait semblable existe en l'église Saint-Aubin d'Ennery, dont le transept et le chœur sont identiques à l'extérieur, mais richement décorés à l'intérieur[23],[24].
Site archéologique gallo-romain d'Épiais-Rhus, aux lieux-dits les Terres Noires et le Chemin de Pontoise (inscrit monument historique par arrêté du 25 mars 1983[25]): Cet important site de 50ha se situe en partie sur la commune voisine de Vallangoujard. Il comprend un théâtre, des thermes, un temple, un forum, un système d'adduction d'eau, une nécropole et une villa romaine. Des indices laissent penser à l'existence d'ateliers d'artisanat. De nombreux objets y furent mis au jour: des monnaies figurant l'empereur Néron, une statuette en terre cuite de Vénus, une statuette en bronze représentant Éros endormi, deux meules à grains en grès et de nombreux objets de la vie quotidienne; ces objets sont présentés au musée archéologique départemental du Val-d'Oise à Guiry-en-Vexin.
On peut également signaler:
Abreuvoir, à l'entrée du village, rue des Chantereines.
Ancien relais de chasse, 1 rue des Chanteraines: Il date de 1850[24].
Maison d'André Deslignères, 3 chemin de la Vieille-Rue: L'artiste conserva sa presse de graveur dans cette maison attestée dès le XVIIIesiècle[24].
Colombier cylindrique, sur la cour de l'ancienne grande ferme, place du Colombier.
Lavoir des Doux, au bout d'une impasse partant de la place du Colombier: Ce fut un petit édifice très simple, avec un toit en appentis protégeant les lavandières des intempéries et un mur porteur coupe-vent de deux côtés. Après une première restauration, le lavoir est à nouveau ruiné et le toit a disparu. Les abords du bassin rectangulaire sont pavés, mais sont maintenant envahis par la végétation[24].
Fontaine du Petit-Vin, au bout de la sente rurale no37, partant de la route de Rhus: La source est abritée par un édicule à hauteur d'homme, voûté en berceau et avec un portail plein cintre entouré d'une moulure simple. Un petit lavoir accompagne la source[24].
Ancienne gare, près du hameau de Rhus: Elle se situait sur la ligne d'intérêt local Valmondois - Marines, fermée au trafic voyageurs en 1949. Le bâtiment-voyageurs avec sa halle à marchandises accolée correspond à un plan-type de la Société générale des chemins de fer économiques, appliqué sur de nombreux autres réseaux exploités par cette compagnie en France.
Croix de Rhus, au centre du hameau du même nom: Cette croix en fer forgé du XIXesiècle est montée sur une colonne dont la partie supérieure est ornée de moulures. Le socle est recouvert d'une dalle et également mouluré en sa partie supérieure[24].
Abreuvoir.
Ancien relais de chasse.
Le colombier.
Lavoir des Doux.
Fontaine du Petit-Vin.
Lavour du Petit-Vin.
Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Benjamin Godard (1849-1895), compositeur, séjourna au village dans une maison nommée Bout du Monde[24].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Jean-Luc Maire, «La necropole d'Epiais-Rhus (Val d'Oise): Approche du rituel funéraire gaulois à travers les déformations des céramiques (urnes à incinération)», Revue archéologique de Picardie, nos1-2 «Les celtes dans le nord du bassin parisien», , p.15-162 (DOIhttps://doi.org/10.3406/pica.1983.2991, lire en ligne, consulté le ), sur Persée.
Marie Persidat, «Val-d’Oise: le mystère du bracelet d’Epiais-Rhus au cœur de l’exposition «Bling-bling, les Gaulois?»: Le musée archéologique du Val-d’Oise, à Guiry-en-Vexin, retrace la passion des Gaulois pour les bijoux. Et expose une pièce en verre bleu extrêmement sophistiquée, découverte en 1980, et irréalisable de nos jours», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Maxime Laffiac, «Val-d'Oise. Dominique Loizeau arrive en tête à Épiais-Rhus: Il a recueilli 44,02% des voix lors du second tour des élections municipales à Épiais-Rhus (Val-d'Oise)», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«C’est en revanche un sacré désaveu pour le maire sortant Jean-Pierre Stalmach, qui n’a recueilli que 20,92% des suffrages (soit 77 voix).».
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Les maires du Val-d'Oise»[PDF], Les élus du Val-d'Oise, (consulté le ).
Joseph Canu, «Une Idée Folle. Les élèves de l'éco-école des Bosquets jouent dans un film!: Ce n'est pas l'invention de Charlemagne, mais un documentaire qui sera présenté le vendredi 27 janvier, dans le foyer rural d'Ennery», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Église Notre-Dame», notice noPA00080054, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français: Épiais-Rhus, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344p. (ISBN2-905684-23-2), p.120-121.
Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Épiais-Rhus», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.644-649 (ISBN2-84234-056-6).
«Site archéologique», notice noPA95000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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