Vourey[1] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes, correspondant à l'ancienne province du Dauphiné.
Vourey | |
![]() L'hôtel de ville. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays voironnais |
Maire Mandat |
Fabienne Blachot-Minassian 2020-2026 |
Code postal | 38210 |
Code commune | 38566 |
Démographie | |
Population municipale |
1 700 hab. (2019 ![]() |
Densité | 247 hab./km2 |
Population agglomération |
62 336 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 19′ 18″ nord, 5° 31′ 14″ est |
Altitude | Min. 181 m Max. 402 m |
Superficie | 6,88 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Voiron (banlieue) |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tullins |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.commune-vourey.fr |
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La commune, établie le long de la route de Romans à Voiron se situe non loin des agglomérations grenobloise et voironnaise mais reste cependant en grande partie, rurale et agricole. Elle est en outre adhérente à la Communauté d'agglomération du Pays voironnais.
Le village de Vourey possède la particularité historique d'avoir été séparé en deux domaines seigneuriaux durant toute la période de l'Ancien Régime, une partie du village dépendant des châtelains de Tullins et l'autre partie des sieurs de Moirans. Vourey a été définitivement réunifié en une seule commune durant la Révolution française.
La commune qui compte de nombreux champs de noyers se situe dans la zone d'AOC fruitière qui produit la Noix de Grenoble dans la vallée de l'Isère. Ses habitants s'appellent les Voureysiens et les voureysiennes et la mairie se situe à environ 190 mètres d'altitude[2].
Le territoire communal est situé dans le sud-est de la France et plus précisément dans le canton de Tullins, tout en appartenant à la Communauté d'agglomération du Pays voironnais, en Isère. Bordant la plaine alluvionnaire de l'Isère, le territoire communal est bordé par des cours d'eau tel le Ri d'Olon et la Mayenne à l'est, et la Morge, au sud, avant la confluence de celle-ci l'Isère.
La commune se situe également à 29 km au nord-ouest de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, à 88 km au sud-est de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 290 km de Marseille et à 558 km de Paris[3].
Le village présente encore en ce début du XXIe siècle une assez forte connotation rurale, même si celui-ci a connu une augmentation sensible de sa population depuis le début des années 1960. Vourey fait partie des plus beaux villages de France, l'été avec ses parterres fleuris et l'hiver avec ses magnifiques illuminations de Noël. Légèrement situé au-delà de l'ancienne route nationale 92 qui relie Romans sur Isère à Voiron, le bourg central s'étale en un léger belvédère orienté vers le sud-est, faisant face aux massifs montagneux des Préalpes.
Deux massifs montagneux sont, effectivement, nettement visibles depuis tous les secteurs de la commune : à l'est, le massif de la Chartreuse, avec le sommet de la Grande Sure, et au sud le massif du Vercors avec le sommet du Bec de l'Orient. On peut également découvrir, depuis le bourg de la commune, l’extrémité septentrionale du Vercors marqué par le Bec de l’Echaillon et contourné par l’Isère qui marque, à cet endroit précis, l'entrée de la cluse de Voreppe[4].
![]() |
Renage | Charnècles | Moirans | ![]() |
Tullins | N | Moirans | ||
O Vourey E | ||||
S | ||||
Tullins | Saint-Quentin-sur-Isère | Saint-Quentin-sur-Isère / Moirans |
La moitié nord-ouest du territoire de l'Isère dans le secteur de la ville de Tullins et du village de Vourey est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.
Les tableaux des températures affichés ci-dessous correspondent aux relevés de la ville voisine de Tullins.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | −4,7 | 2,3 | 7 | 10,6 | 14,6 | 15,1 | 15,5 | 11,5 | 8,5 | 3,6 | 0,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 4,2 | 18,4 | 17,6 | 23,4 | 26,9 | 27,7 | 29,5 | 23,2 | 18,1 | 12 | 6,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 2 | 2,7 | 6,8 | 9,2 | 13,9 | 15,1 | 14,3 | 12,1 | 12,6 | 5 | 1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 11,3 | 12,1 | 16,4 | 19,9 | 27,6 | 24,8 | 25,5 | 24,4 | 21,3 | 13,7 | 7,9 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 3 | 2,3 | 7,1 | 9,5 | 14,5 | 15,7 | 14,6 | 12,9 | 6,5 | 3,9 | −3,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,2 | 11,3 | 13,4 | 17,1 | 21,3 | 25,8 | 28,8 | 29,1 | 26,6 | 16,8 | 11,6 | 6,6 |
L'ouvrage « Histoire des communes de l'Isère » édité chez Horvath dans son tome III présente la commune en ces termes[5] :
« ...//... au nord, une partie de son territoire appartient à l’unité physique que constitue le complexe des terrasses fluvioglaciaires formant le seuil de rives ; au Sud, l’essentiel de la commune s’insère dans le grand coude de l’Isère qui se présente comme une plaine alluviale à la sortie de la cluse de Voreppe. Entre les deux éléments, la transition s’opère par un talus au pied duquel s’établit pour l’essentiel, l’habitat, bénéficiant là d’un site à l’abri des vents du Nord en même temps que d’un ensoleillement généreux face aux Alpes. »
La commune est traversée par quatre cours d'eau :
L’autoroute A49 qui traverse le territoire de la commune est une voie routière à grande circulation, qui relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992. La sortie N°11 (Tullins) permet de relier la commune de Vourey à cette autoroute en passant par la RD1092.
La route départementale 1092 (RD1092) dénommée ainsi entre Romans-sur-Isère et Voiron se dénommait avant son déclassement en route nationale 92. Cette ancienne route nationale reliait Genève à Valence jusqu'en 1974 et traverse le bourg de Vourey du nord-ouest vers le sud-est.
Le village de Vourey est desservi par la ligne A du réseau Transports du Pays Voironnais, service public de transport en commun centré sur la ville française de Voiron . L'autorité organisatrice de transport urbain de ce réseau est la communauté d'agglomération du Pays voironnais. Ce réseau urbain a été inauguré le 18/12/2004. Cette ligne relie la commune de Voiron (Collège Saint-Joseph, Lycée Ferdinand Buisson), siège de la communauté de communes à la ville voisine de Tullins (Gare SNCF, Collège Condorcet).
Pour se rendre Pour se rendre de Veurey à Saint-Marcellin ou Grenoble, il existe une ligne d'autocars géré par le réseau interurbain de l'Isère.
Lignes | Dessertes | Transporteurs |
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Bus Transisère Ligne 5200 |
Saint-Marcellin ↔ Moirans ↔ Grenoble | Perraud Voyages |
La gare ferroviaire la plus proche de la commune est la gare de Tullins-Fures, située à moins de 5 km. Celle-ci est desservie par les trains TER Rhône-Alpes (relation de Valence-Ville à Chambéry - Challes-les-Eaux).
Vourey est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[10] et 62 336 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,4 %), terres arables (27,2 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (10,6 %), cultures permanentes (4,4 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le Conseil municipal de Vourey a adopté un plan local d’urbanisme (P.L.U) le portant notamment sur les risques naturels, l'habitat et l'équilibre social de l'habitat, le zonage d'assainissement et la protection de la ressource en eau, la protection des espaces boisés, un projet d'aménagement et développement durable et enfin l'organisation du réseau d'eau de défense contre l'incendie. Les autres points du P.L.U étant abordés avec la communauté de communes[16]
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux (ainsi que les écarts) qui composent le territoire de la commune de Vourey, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[17]. Les principaux hameaux et lieux-dits sont indiqués en caractères gras.
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L'ensemble du territoire de la commune de Vourey est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère[18].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
La région où se situe Vourey est progressivement occupée par les allobroges, peuple gaulois venu du Nord de l'Italie et d'Helvétie. Après la victoire de Fabius Maximus, les Allobroges furent désormais soumis aux Romains, et leur territoire forma le premier noyau de la Province transalpine — Provincia ulterior ou Gallia ulterior —, qui comprenait tous les peuples gaulois dans la dépendance de Rome au-delà des Alpes. De 113 à 107 av. J.-C..
Ils développent une civilisation métissée avec les peuples vivant sur place, civilisation marquée par l'agriculture et la métallurgie
Durant l'année 1222, Burlion seigneur de la terre de Moirans décharge Vourey de toute servitude et affranchit le village à perpétuité. Séparé en deux parties par le petit ruisseau du ri d'Olon (l'une dépendant de Tullins, l'autre de Moirans), durant cette époque jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, le village dans sa partie tullinoise est également séparé en deux domaines, celui des seigneurs de Tullins, proprement dit et celui des Salvaing[20].
Au début du XVIIe siècle les habitants de Vourey dépendait de deux châtelains, jacques de Trénonay et Jean Choin.
En 1651, à la suite du mariage de Christine de Salvaing de Boissieu avec Charles-Louis-Alphonse de Sassenage, la terre de Vourey entre dans le domaine des barons de Sassenage. Jusqu'en 1708, le territoire correspondant à l'actuelle commune de Vourey qui se présentait en deux secteurs bien distincts furent enfin réunis définitivement que cette année là[21]
Vourey dépendait avant la Révolution de l'Élection de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin
Entre 1790 et 1794, Vourey absorbe la commune éphémère de Vourey-de-Moirans[22].
Durant le XIXe siècle, quelques petites industries apparaissent le long du Ri d’Olon.
Dans les dernières années de ce même siècle, le petit village de Vourey subit une succession d'incendies criminels inexpliqués : des maisons, des espaces boisés et du matériel agricole subirent les méfaits d'un ou plusieurs incendiaires qui ne furent pas identifiés malgré une enquête de gendarmerie. Les faits semblèrent suffisamment importants pour faire l'objet d'articles dans plusieurs journaux à diffusion nationale de l'époque, en date du [23] et du [24].
En 1931,Le hameau du Sabot est détaché de la commune de Charnècles pour être rattaché à Vourey[25].
La population totale du village se situant entre 1500 et 2500 habitants, le conseil municipal est donc composé de dix-neuf membres dont un maire, cinq adjoints au maire et treize conseillers municipaux[26]. La commune bénéficie également deux sièges d'élus au conseil communautaire.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2008 | avril 2014 | François Bosment | ||
mars 2014 | En cours | Fabienne Blachot-Minassian | SE | Retraitée de l'enseignement[27] |
Les données manquantes sont à compléter. |
Lors des élections municipales et territoriales de 2014, la liste dirigée par madame Fabienne Blachot-Minassian (LDIV) obtient 540 voix et 100% des suffrages. Elle est donc élue dès le premier tour de scrutin[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 1 700 habitants[Note 3], en augmentation de 3,47 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 048 | 1 004 | 1 032 | 1 176 | 1 179 | 1 208 | 1 189 | 1 221 | 1 168 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 047 | 1 005 | 903 | 851 | 898 | 860 | 856 | 806 | 841 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
787 | 811 | 746 | 674 | 743 | 737 | 715 | 665 | 714 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
677 | 672 | 761 | 1 033 | 1 236 | 1 548 | 1 642 | 1 640 | 1 578 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 711 | 1 700 | - | - | - | - | - | - | - |
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Vourey compte deux écoles publiques : l'école maternelle de Vourey située rue Georgette Robert Brondaz et l'école élémentaire de Vourey, située rue de la Fontaine Ronde.
La commune gère également une garderie périscolaire et un restaurant scolaire.
La commune dispose de plusieurs installations sportives[33] :
La commune accueille et héberge le siège de nombreuses associations sportives[34] dont notamment des associations de jiu-jitsu, de football (Vourey-Sport[35]), de sport-boules, de tennis, de danse et gym-tonic, de volley-ball et de yoga.
La commune gère et administre une maison de retraite
La mairie publie un journal local destiné aux citoyens de la commune
Un grand organe de la Presse écrite régionale est distribué sur le territoire de la commune de Vourey, en vente chez les marchands de journaux locaux de la commune et des communes riveraines.
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[37],[38].
En 2010, on recensait neuf exploitants professionnels agricoles sur le territoire communal dont un élevage de volaille et un horticulteur[39].
Les exploitations agricoles sont surtout tournées vers la polyculture tels que les céréales noires, l’élevage des bovins et des volailles), ainsi que la culture des noix, la commune étant une productrice de noix de l'aire de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) et de l'appellation d'origine protégée (AOP dans l'Union Européenne) noix de Grenoble.
Vourey est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).
La commune héberge sur son territoire une zone d'activité commerciale et industrielle : La ZAC de Chantarot située le long de la RD1092 qui accueille plusieurs entreprises dans le domaine de l'alimentation, de la construction et de la fabrication de fournitures en matière plastique.
Il s'agit d'in ancien manoir reconstruit au XVIIe siècle et à qui était transformée en maison de retraite[41],[42].
La maison bourgeoise du XIXe siècle dite « château Mistral », situé près de la fontaine ronde, est la propriété de la famille Choin. Des restes dans les caves et une tour ronde suggèrent qu'elle se trouve à la place d'une construction plus ancienne[42].
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Blason | D'or à un lion de gueules paré d'azur[44]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |