Vivès [vivɛs] Écouter (en catalan Vivers) est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.
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Vivès | |
![]() Vue générale de Vivès. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Céret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vallespir |
Maire Mandat |
Jacques Arnaudies 2020-2026 |
Code postal | 66490 |
Code commune | 66233 |
Démographie | |
Gentilé | Vivèrencs, Vivèrenques |
Population municipale |
175 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 31′ 46″ nord, 2° 45′ 52″ est |
Altitude | Min. 114 m Max. 323 m |
Superficie | 11,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vallespir-Albères |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Valmagne, la rivière des Aigues, la rivière de Viviès et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vivès est une commune rurale qui compte 175 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Vivèrencs ou Vivèrenques.
La commune de Vivès se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 5 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Llauro (2,9 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (3,0 km), Tordères (3,7 km), Céret (4,6 km), Le Boulou (5,4 km), Maureillas-las-Illas (5,7 km), Oms (5,8 km), Fourques (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Vivès fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].
La superficie de la commune est de 1 107 hectares. L'altitude de Vivès varie entre 114 et 323 mètres[6].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Plusieurs rivières traversent Vivès du nord vers le sud et confluent sur la rive gauche du Tech[5].
De l'ouest vers l'est ces affluents et leurs sous-affluents sont :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[8] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[9].
Vivès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[10],[I 2],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,3 %), cultures permanentes (31,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Vivès est traversée par la route départementale D13 en provenance au sud-est de Saint-Jean-Pla-de-Corts et en direction au nord de Llauro. La route D615 traverse également la partie occidentale de la commune du sud en provenance de Céret vers le nord en direction de Llauro. Une route de moindre gabarit relie ces deux axes d'ouest en est[5].
Le territoire de la commune de Vivès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13],[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[16]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[17].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].
En catalan, le nom de la commune est Vivers[19].
Le nom de Vivers est déjà cité en 987[20].
En français on trouve habituellement la graphie Vivés[19],[21], mais c'est Vivès qui a été retenu par l'administration.
Du latin vivarium (« vivier »).
Les frères Arnal et Eribert Servus Dei, tous deux prêtres, font don le à l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech de leur alleu comprenant notamment le territoire de Vivers, situé le long du Tech[20].
Vivès passera ensuite entre les mains d'une famille seigneuriale qui en prendra le nom[20].
L'église paroissiale Saint-Michel est mentionnée au XIIIe siècle.
Le village de Vivès est viabilisé (eau et égouts) à partir de 1963[22].
L'incendie du qui se déclare à Corbère ravage les forêts des Aspres sur une surface de 9 000 ha, parmi laquelle figure une part importante des plantations de chênes-lièges de Vivès[22].
La commune de Vivès fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790[21]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1810 | 1814 | Michel Male | ||
1814 | ? | Dominique Noé | ||
1852 | 1871 | Jacques Olive | ||
1871 | 1877 | Coste | ||
1877 | 1881 | Jean Male | ||
1881 | 1884 | Jean Olive | ||
1884 | 1902 | Joseph Noé | conseiller général de 1883 à 1889 | |
1902 | 1908 | Henri Quinta | ||
1908 | 1919 | Sébastien Coste | ||
1919 | 1921 | Jacques Noé | ||
1921 | 1925 | Joseph Sales | ||
1929 | 1935 | Pierre Llobère | ||
1935 | 1977 | Pierre Oms | ||
mars 1977 | En cours | Jacques Arnaudiès[23],[24] |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1378 | 1470 | 1515 | 1553 | 1720 | 1730 | 1755 | 1767 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
17 f | 12 f | 7 f | 8 f | 10 f | 10 f | 15 f | 34 f | 110 H |
1774 | 1789 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 f | 16 f | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 175 habitants[Note 5], en augmentation de 0,57 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
104 | 98 | 107 | 110 | 139 | 148 | 124 | 141 | 147 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
136 | 123 | 120 | 99 | 95 | 84 | 74 | 80 | 76 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
83 | 77 | 85 | 86 | 93 | 77 | 70 | 71 | 72 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
78 | 73 | 58 | 60 | 75 | 128 | 159 | 168 | 174 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
177 | 175 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[28] | 1975[28] | 1982[28] | 1990[28] | 1999[28] | 2006[29] | 2009[30] | 2013[31] |
Rang de la commune dans le département | 201 | 187 | 185 | 180 | 162 | 155 | 155 | 151 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
L'école élémentaire de Vivès passe d'une vingtaine d'élèves en 1947 à seulement huit en 1966. L'école est alors fermée cette année-là[22]. Depuis, les écoles les plus proches sont à Saint-Jean-Pla-de-Corts[32].
Sébastien Coste, maire de Vivès de 1908 à 1919, est le premier habitant du village à avoir obtenu le baccalauréat, en 1885[22].
La commune semble avoir bénéficié, au moins jusqu'au début du XXe siècle, de la présence d'une famille de guérisseurs réputés dans tout le département[35].
De nos jours, il n'y a pas de médecin ni de pharmacie à Vivès. Les plus proches sont à Saint-Jean-Pla-de-Corts[36],[37]. La clinique la plus proche est à Céret[38] et l'hôpital à Perpignan[39].
La commune possède un espace sportif. Les stades les plus proches sont ensuite en allant vers Saint-Jean-Pla-de-Corts ou Céret[40].
En 2018, la commune compte 69 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 159 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 590 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5 % | 9,5 % | 7 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 115 personnes, parmi lesquelles on compte 53,9 % d'actifs (47 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 46,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 58 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 56, soit un indicateur de concentration d'emploi de 103,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,6 %[I 11].
Sur ces 56 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
22 établissements[Note 8] sont implantés à Vivès au [I 14]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 18,2 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 22 entreprises implantées à Vivès), contre 13,9 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 12 | 10 | 7 | 8 |
SAU[Note 9] (ha) | 104 | 144 | 221 | 41 |
La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 41 ha[43],[Carte 4],[Carte 5].
Vivès a la particularité de ne pas posséder de monument aux morts sur son territoire[44].
![]() |
Blason | Chevronné de sable et d'or de huit pièces. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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