Localisation de Villiers-en-Bière dans le département de Seine-et-Marne.
La commune de Villiers-en-Bière est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], et au nord-est de la région naturelle le Gâtinais.
Elle se situe à 8,39 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 14,31 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Communes limitrophes
Carte des communes limitrophes de Villiers-en-Bière.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4]:
Boissettes (3,0 km), Chailly-en-Bière (3,1 km), Dammarie-les-Lys (3,5 km), Perthes (3,8 km), Boissise-la-Bertrand (3,8 km), Saint-Sauveur-sur-École (3,8 km), Boissise-le-Roi (4,0 km), Pringy (4,4 km).
Le territoire de la commune se situe dans la partie nord de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].
Carte du relief de Villiers-en-Bière.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Villiers-en-Bière.
Géologie de la commune de Villiers-en-Bière selon l'échelle des temps géologiques[5],[6].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
CE:
Colluvions polygéniques éboulis.
LP:
Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Fv:
Alluvions anciennes: sables et graviers (Cailloutis de Sénart).
Pléistocène
Néogène
Pliocène
non présent.
Miocène
non présent.
Paléogène
Oligocène
g1AR:
Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
g1CB:
Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
g1SF:
Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
non présent.
Paléocène
non présent.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Carte des réseaux hydrographique et routier de Villiers-en-Bière.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés:
le ru de la Mare aux Evées, long de 11,26 km[8], affluent de la Seine;
le canal 01 du Bois des Pommeraies, 1,82 km[10], et;
le bras 01 des Pommeraies, 0,60 km[11], qui confluent avec le ru de la Mare aux Evées;
le canal 02 des Pommeraies, 1,82 km[12], qui conflue avec le bras 01 des Pommeraies;
le canal 01 des Pommeraies, 1,50 km[13], qui conflue avec le canal 02 des Pommeraies;
le canal 01 de la Pièce de Mémorant, 0,37 km[14], qui conflue avec le canal 01 des Pommeraies.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 12,63 km[15].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[16].
La commune fait partie du SAGE «Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés», approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[17]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de «structure porteuse»[18].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11,2 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3]: 15,5 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 712 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 2,4 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: -3,2 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[20]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[19]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[21]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[22], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[23] à 11,6°C pour 1991-2020[24].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[27],[28].
La réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha, est un autre espace protégé sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[29],[30],[31],[32].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[33].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la «directive Habitats» que de la «directive Oiseaux»: le «Massif de Fontainebleau»[34]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[35].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Villiers-en-Bière comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[36],[Carte 1],
le «Massif de Fontainebleau» (20 711,14ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[37].
Urbanisme
Typologie
Villiers-en-Bière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[38],[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[41],[42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,84% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,43%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68,76%), forêts (25,06%), zones agricoles hétérogènes (3,08%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,85%), zones urbanisées (0,25%)[43].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
37,51ha
3,51%
33,11ha
3,10%
−4,40ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
763,18ha
71,43%
767,58ha
71,84%
4,40ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
267,78ha
25,06%
267,78ha
25,06%
0,00ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[44],[45],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[46].
La commune disposait en 2019 d'un plan d'occupation des sols approuvé et un plan local d'urbanisme était en révision[47]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune de Villiers-en-Bière.
La commune compte 28 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[48] (source: le fichier Fantoir) dont le Bréau (ferme, centre de vacances d'Ivry-sur-Seine), la Glandée.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 94 dont 89,4% de maisons et 9,6% d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 87,2% étaient des résidences principales, 3,2% des résidences secondaires et 9,6% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 79,3% contre 19,5% de locataires et 1,2% logés gratuitement[49].
Voies de communication et transports
Voies de communication
Plusieurs routes routes départementales relient Villiers-en-Bière aux communes voisines:
la D 607 (ancienne route nationale 7), à Boissise-le-Roi, au nord-ouest; et à Chailly-en-Bière, au sud-est;
la D 24, à Boissise-le-Roi, à l'ouest;
la D 142, à Boissise-le-Roi, au nord-ouest; et à Fontainebleau, au sud-est;
la D 372, à Perthes, au sud-ouest; et à Dammarie-les-Lys, au nord-est.
Transports
La commune est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau Transdev Île-de-France[50],[51]:
trois lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[52]:
la ligne no21, qui relie Avon à Villiers-en-Bière;
la ligne no112, qui relie Villiers-en-Bière à Perthes (collège);
la ligne V, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry (gare de Ponthierry - Pringy) à Melun (gare de Melun);
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Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [56],[57].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villiers-en-Bière est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58],[59],[60].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[58],[62].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [58],[63],[64].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].
En 2019, la commune comptait 208 habitants[Note 9], en diminution de 7,96% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
106
138
77
77
82
101
93
90
93
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
128
125
107
90
96
98
84
86
95
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
102
89
123
113
103
98
110
126
121
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
84
81
59
67
158
196
214
218
212
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
208
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 81, représentant 211 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 900 euros[69].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 979, occupant 110 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,7% contre un taux de chômage de 4,5%.
Les 24,8% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 11,5% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7% de retraités ou préretraités et 6,4% pour les autres inactifs[70].
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 135 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 94 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 6 dans les activités immobilières, 9 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 11 étaient relatifs aux autres activités de services[71].
En 2019, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 1 individuelle.
Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[72].
Villiers-en-Bière bénéficie de l'implantation sur sa commune d'un hypermarché Carrefour, un des plus grands d'Europe et le plus vaste de France avec 25 000 m2[73], dont les retombées financières (notamment la taxe professionnelle) sont importantes face à la population totale de ce village au demeurant rural par excellence et cerné par les champs, les bois et les pâturages. La commune, en raison de l'importance de ses ressources fiscales, est structurellement contributrice au fonds de solidarité des communes de la région Île-de-France (FSRIF).
Article détaillé: Centre commercial Villiers-en-Bière.
Agriculture
Villiers-en-Bière est dans la petite région agricole dénommée le «Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau», couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[74].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[75]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 137ha en 1988 à 147ha en 2010[74].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villiers-en-Bière, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Villiers-en-Bière entre 1988 et 2010.
La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Julien Van Caeyseele, «Municipales. Voici les nouveaux maires de Boissise-la-Bertrand, Boissise-le-Roi et Villiers-en-Bière: Olivier Delmer, Véronique Chagnat et Alain Truchon ont respectivement été élus maires des communes de Boissise-la-Bertrand, Boissise-le-Roi et Villiers-en-Bière.», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Il succède à Gilles Gatteau, qui n’a pas souhaité repartir pour un nouveau mandat. À 65 ans, Alain Truchon a été élu maire de Villiers-en-Bière (...) Il n’est pas un inconnu du village puisqu’il entame son troisième mandat, mais accède à la fonction de maire pour la première fois».
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