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Villeneuve-lès-Avignon ou Villeneuve-lez-Avignon est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon.

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Villeneuve-lès-Avignon

Le fort Saint-André sur le mont Andaon.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Grand Avignon
Maire
Mandat
Pascale Bories
2020-2026
Code postal 30400
Code commune 30351
Démographie
Population
municipale
12 216 hab. (2019 )
Densité 669 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 02″ nord, 4° 47′ 48″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 181 m
Superficie 18,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-lès-Avignon
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Villeneuve-lès-Avignon
Géolocalisation sur la carte : France
Villeneuve-lès-Avignon
Géolocalisation sur la carte : Gard
Villeneuve-lès-Avignon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Villeneuve-lès-Avignon
Liens
Site web http://www.villeneuvelezavignon.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le bras de Villeneuve et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Rhône aval ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Villeneuve-lès-Avignon est une commune urbaine qui compte 12 216 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération avignonaise et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Villeneuvois ou Villeneuvoises.


    Géographie


    Anciennement appelée Villeneuve-Saint-André, Villeneuve-lès-Avignon est une ville du Gard bordant le Rhône située en face d'Avignon dont elle fait partie de l'agglomération logique « inter-départementale » (Gard-Vaucluse). Villeneuve et sa voisine Les Angles forment une même agglomération de plus de 20 000 habitants en rive droite dans l'unité urbaine d'Avignon.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Villeneuve-lès-Avignon
    Pujaut
    Rochefort-du-Gard
    Pujaut Sauveterre
    Sorgues (Vaucluse)
    Les Angles Avignon (Vaucluse)
    Les Angles Avignon (Vaucluse) Avignon (Vaucluse)

    Mont Andaon


    Le mont Andaon ou Puy Andaon est une colline dominant la ville de Villeneuve-lès-Avignon. C'était, face au rocher des Doms d'Avignon dont il est le pendant, une position stratégique bordée du côté est par le Rhône et du côté ouest par de fortes pentes, ce qui en faisait un lieu sécurisé. Le Rhône baigna en effet le pied oriental du mont Andaon jusqu'au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, le fleuve coule beaucoup plus à l'est de Villeneuve, son lit ayant reculé de quelque huit cents mètres, créant ainsi la riche plaine alluvionnaire de l'abbaye Saint-André.

    Plutarque prétend que les Volques Arécomiques avait consacré le puy à leur divinité Stathmos (Station, entrepôt en grec, Statumae en latin), puis avec la romanisation de la région, cette divinité devient Sylvain dieu champêtre.


    Climat


    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[1].

    Mois
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 465,4
    Source : Données climatologiques d'Avignon 2000-2007

    Transports en commun


    Article détaillé : Transports en commun d'Avignon.

    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.
    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »[4], d'une superficie de 12 579 ha0[5].


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[6] : les « garrigues et falaises du Grand Montagné » (264 ha), couvrant 4 communes du département[7] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[6] :


    Urbanisme



    Typologie


    Villeneuve-lès-Avignon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[I 1],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[I 2] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), forêts (12,4 %), eaux continentales[Note 6] (7 %), terres arables (6,2 %), cultures permanentes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), prairies (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Villeneuve-lès-Avignon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[15]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16],[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1991, 1993, 1994, 2002, 2003, 2004, 2010, 2011 et 2021[18],[13].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villeneuve-lès-Avignon.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villeneuve-lès-Avignon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 565 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4158 sont en en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].


    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[21].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

    La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[24].


    Toponymie


    Prosper Marilhat :  Villeneuve-lès-Avignon, le fort Saint-André, 1836.
    Prosper Marilhat : Villeneuve-lès-Avignon, le fort Saint-André, 1836.

    En occitan provençal, le nom est Vilanòva d'Avinhon selon la norme classique ou Vilo-Novo d'Avignoun selon la norme mistralienne.

    La graphie officielle, telle que retenue par le Code officiel géographique de l’INSEE, est Villeneuve-lès-Avignon. Toutefois, la graphie alternative Villeneuve lez Avignon (sans traits d’union — ce qui est une faute typographique — et avec un z à lez) est utilisée au niveau local, par exemple dans tous les documents officiels de la Ville ainsi que sur son site web.

    On trouve donc :

    plusieurs raisons :
      1. la première car il s'agit d'une autre orthographe venant du vieux français ; « ez » ou « lez » (comme « ès » ou « lès ») signifiant « en », « dans ».
      2. la deuxième parce qu'en écrivant « lez », on supprime « les » qui induit un mot au pluriel, on évite ainsi la tentation de voir « Avignon » affublé d'un « s » final ;
      3. la troisième est liée à l'informatique et aux langues étrangères : les claviers QWERTY n'ont pas de « e » accentué, de nombreuses langues n'utilisent pas les accents, et les lettres capitales accentuées ne sont pas directement disponibles, quel que soit le clavier. Choisir cette nouvelle graphie choisie par la municipalité évite l'apparition de nouvelles orthographes.
    [réf. nécessaire]

    Il conviendrait de ce fait, conformément aux deux premières raisons invoquées, de prononcer « lez » en [lɛts] ou [lɛs], comme cela a été longtemps le cas.

    Pour le moment, la municipalité n'a pas demandé de modification de l’orthographe au COG.

    Dans les publications régionales, c’est cependant l’orthographe officielle qui est retenue, ainsi que très largement sur Internet[25].

    L'éminence dominant le Rhône sur laquelle l’abbaye Saint-André et le village se sont construits est appelée le mont Andaon. L'hypothèse la plus courante attribue une valeur à la fois hydronymique et oronymique à ce nom (c'est-à-dire un nom qui se rapporte à la fois à l'eau et au relief), mais sans certitude aucune[26].


    Histoire



    Héraldique


    Les armes de la ville sont : parti, en 1 d’azur à trois fleurs de lys, qui est de France ; en deux, de gueules à un sautoir d’or, qui est de l'abbaye Saint-André, les deux co-seigneurs de la ville depuis l'acte de paréage de 1292.


    Préhistoire


    Les plus anciennes traces anthropiques datent de la fin du Néolithique : ce sont des habitations et des sépultures retrouvées au quartier du Polygone, de la colline du Cabrion. Aux Angles, le rocher de la Justice a servi à l’installation d’un oppidum au chalcolithique, oppidum réorganisé durant la protohistoire ; d’autres découvertes remontant à la même époque ont été faites sur le territoire de la commune et aux environs[27]. Le mont Andaon a été occupé également à la protohistoire, mais son usage comme oppidum est toutefois incertain : il est en effet vaste et accessible facilement à l’ouest et au sud, et sa fortification aurait demandé beaucoup d’efforts à une population nombreuse. De plus, aucune découverte archéologique depuis 1873 ne vient à l’appui de cette hypothèse[28].


    Antiquité


    Un sanctuaire du dieu Sylvain est construit sur le mont Andaon, peut-être par la confrérie des carriers. Quelques tombes ont également été retrouvées, mais il apparaît que le territoire de la commune est peu habité au début de l’ère chrétienne[29].

    Les découvertes sont plus nombreuses pour les siècles suivants : de nombreuses tombes des IIIe-VIe siècles ont été découvertes[30]. Il est possible que les très nombreuses tombes de Ve et VIe siècles soient celles d’Avignonnais qui franchissaient le fleuve pour se faire enterrer, choix qui aurait pu être facilité par la construction d’un pont de bois autour de l’an 400[31].


    Moyen Âge


    Sur le mont Andaon, une nécropole chrétienne se développe autour de la tombe de Casarie, dans une grotte. À son décès le , son époux Valens appose une épitaphe sur sa tombe. Ce texte gravé sur une plaque de marbre (conservé dans la collégiale de Villeneuve) est à l'origine de la tradition selon laquelle Casarie est l'épouse d'un évêque d'Avignon, qui s'est retirée en ermite au sommet du mont Andaon, suivant le modèle de sainte Marie-Madeleine. Face à la vénération dont est l'objet la tombe, l'évêque d'Avignon appelle une communauté bénédictine afin d'encadrer le culte naissant. Avant 980, l’abbaye saint-André est fondée sur le mont Andaon[32], avant d’être approuvée par bulle papale en janvier 999[33]. À l’époque, la colline et ses environs ne sont occupés que par quelques maisons et fermes isolées[34]. Un village se développe autour de l’abbaye au XIe siècle, sous le nom de bourg Saint-André[35].

    Après 1181 et avant 1200, une muraille est construite autour du village, qui devient un castrum, probablement en liaison avec la construction du pont sur le Rhône (achevé en 1185)[36],[37], les habitants de Saint-André voulant se protéger des Avignonnais. C’est probablement également à cette date que l’abbé donne son autonomie au village et affranchit une partie au moins de ses serfs[38]. Cependant, le bourg Saint-André est annexé par la commune d’Avignon au début du XIIIe siècle, et en 1210, le comte de Provence Raymond V confirme cette annexion. Malgré une révolte des habitants de Saint-André en 1213, cette domination des Avignonnais est à nouveau confirmée en 1222[39]. En 1226, l’armée du roi de France assiège Avignon, dans le cadre de la croisade des Albigeois.

    En 1226, le roi de France Louis VIII en lutte contre le comte de Toulouse, arrive avec son armée devant Avignon. Avignon demeure fidèle au comte et refuse le passage de l'armée royale. Pendant les trois mois que dure le siège, le roi est l'hôte de l'abbé de Saint-André, qui va lui proposer de signer un traité de paréage. Ce traité place la seigneurie de Saint-André sous la protection du roi de France. Les termes de ce traité ne seront en fait jamais appliqués. À la fin du XIIIe siècle, des changements géopolitiques vont avoir des conséquences sur la rive droite du Rhône. Le roi de France Philippe IV le Bel, qui a hérité la moitié de la seigneurie d'Avignon, l'échange avec son cousin le roi de Naples, autre co-seigneur de la ville. Le roi de France perd le contrôle de la rive gauche du fleuve, il doit alors prendre le contrôle de la rive droite.

    Le , un nouveau traité de paréage est signé, qui prévoit :

    La construction d'une forteresse à l'entrée du pont débute aussitôt. Le contrôle de l'accès du pont est le véritable enjeu, économique et stratégique, de ce traité. En construisant la Grosse Tour du Bout du Pont (aujourd'hui tour Philippe-le-Bel), le roi annexe la totalité du pont et s'en attribue d'autorité les revenus. Malgré les protestations des Avignonnais, l'état de fait et la loi du plus fort l'emportent.

    Afin de favoriser le développement économique de la co-seigneurie, une bastide royale est fondée en sur les rives du Rhône portant le nom de Ville Neuve-Saint-André-près-d'Avignon. Dotée de nombreux privilèges afin d'en favoriser le peuplement, la ville neuve devait sans doute, dans l'esprit du roi de France, concurrencer et surclasser Avignon sa rivale. Un évènement tout à fait imprévu allait bouleverser ses plans et réorienter le destin de la ville.

    L'installation en 1316 à Avignon de la papauté a d'énormes conséquences sur la ville naissante qui va recevoir les villégiatures des cardinaux et des souverains pontifes. Quatorze palais sont construits à Villeneuve, dont l'emprise des domaines marque aujourd'hui encore la physionomie de la cité. Certains sont des manoirs de campagne (palais de Montaut, de Montolivet) construits dans les collines, d'autres sont des palais urbains (palais de Via, du Pouget, de Canilhac, de Thurry) élevés à la lisière de la ville neuve.

    Suivra plus tard la construction de la seconde forteresse royale prévue par le traité de 1292, le fort Saint-André, sur le mont Andaon, pour protéger l'abbaye et le Bourg Saint-André des bandes de routiers lors de la Guerre de Cent Ans et pour fortifier la frontière du royaume.

    En 1356, fondation par le pape Innocent VI de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, qui deviendra l'une des plus vastes et riches d'Europe. En 1649, un projet de portail monumental envisagé quatre ans plus tôt pour la Chartreuse, est finalement réalisé, par l’architecte François de Royers de la Valfenière. En 1660, Louis XIV le franchira en grand cérémonial lorsqu'il viendra en visite à la Chartreuse accompagné d'une nombreuse suite.

    Au XIVe siècle, le pouvoir de l’abbé continue de décroître, jusqu’à la révolte en 1388 des habitants de Villeneuve, qui refusent de prêter serment de fidélité à leur abbé toujours absent[40].

    En , par ses lettres patentes, Louis XI confirma les privilèges de Saint-André-lèz-Avignon[41].


    Période moderne


    Barque de pêche au carrelet.
    Barque de pêche au carrelet.

    Au XVIIe siècle, la pêche sur les rives du Rhône se faisait au carrelet avec un système de filet à balance. Les patrons pêcheurs se plaçaient en aval des moulins à bateaux généralement installés au pied de la tour Philippe-le-Bel ce qui leur permettait, dans le courant, de capturer facilement les poissons attirés par la farine échappée du moulin[42].


    Période contemporaine


    La Révolution a été une période relativement calme à Villeneuve où ont trouvé refuge de nombreux avignonnais et comtadins cherchant à échapper à la guerre civile qui ensanglantait les états pontificaux. Toutefois cette période a été une rupture radicale dans l'histoire de la cité. Privée d'un coup de ses privilèges de ville royale et de ses riches maisons religieuses, elle se retrouve réduite au rang de chef-lieu de canton.

    La population composée de petits commerçants, d'artisans et d'agriculteur est à la merci des crues du Rhône, des maladies du ver à soie et de la disparition de la garance.

    Les municipalités successives doivent lutter contre les prétentions territoriales d'Avignon (la vaste et fertile île de la Barthelasse est transférée en 1852 du territoire de Villeneuve à celui d'Avignon), l'ensablement du port qui entraînera en 1855 le déplacement de la foire de la Saint-André de Villeneuve à Avignon.

    La création d'un pont en 1820 puis l'arrivée du train va favoriser les échanges et stimuler l'économie : une agriculture prospère, un réseau dense de petites fabriques font de Villeneuve une bourgade débordant d'activité. Ses trésors artistiques attirent de nombreux esthètes, artistes, peintres et écrivains.

    Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur du fort Saint-AndréPaul Huet 1834musée de Cahors
    Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur du fort Saint-André
    Paul Huet 1834
    musée de Cahors

    Le peintre paysagiste Paul Huet, de retour d'Auvergne, d’après son carnet de voyage, arrive à Villeneuve-lès-Avignon le , et y repasse le . Il réalise une aquarelle conservée au Musée du Louvre : Vue de Villeneuve-lès-Avignon qui représente un groupe de maisons à l’intérieur de l’enceinte du Fort Saint-André, adossées à la porte fortifiée. À droite se devine la ville d’Avignon de l’autre côté du Rhône[43]. Il utilise cette étude pour réaliser un tableau présenté au Salon de 1834, dans une perspective plus large Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, prise de l'intérieur du fort Saint-André, aujourd’hui conservé au musée de Cahors[44]. La ville sera ensuite le sujet privilégié des peintres de l'École d'Avignon du début du XXe siècle.

    Comme les cardinaux du XIVe siècle, les familles de la bourgeoisie avignonnaise établissent leurs villégiatures dans les collines de Montaut, où ils jouissent de la plus belle vue qui soit sur Avignon, tandis que les classes moyennes apprécient la tranquillité de leurs mazets de Candau. De nombreuses auberges et guinguettes participent à cet art de vivre.


    Économie



    Revenus


    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 751 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 12 232 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 500 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 63 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]7 %7,9 %7,2 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 747 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (67,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction d'Avignon[Carte 3],[I 12]. Elle compte 3 050 emplois en 2018, contre 2 958 en 2013 et 2 882 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 702, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 13].

    Sur ces 4 702 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 228 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].


    Activités hors agriculture



    Secteurs d'activités

    1 202 établissements[Note 11] sont implantés à Villeneuve-lès-Avignon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble1 202100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    534,4 %(7,9 %)
    Construction1089 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    28723,9 %(30 %)
    Information et communication433,6 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance605 %(3 %)
    Activités immobilières534,4 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    27723 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    20617,1 %(13,5 %)
    Autres activités de services1159,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,9 % du nombre total d'établissements de la commune (287 sur les 1202 entreprises implantées à Villeneuve-lès-Avignon), contre 30 % au niveau départemental[I 17].


    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :


    Agriculture


    La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations3717811
    SAU[Note 14] (ha)329265174511

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 17 en 2000 puis à 8 en 2010[48] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[49],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 329 ha en 1988 à 511 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 46 ha[48].


    Politique et administration


    En 2009, la commune de Villeneuve-lès-Avignon a été récompensée par le label « Ville Fleurie deux fleurs ».

    En 2010, la commune de Villeneuve-lès-Avignon a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[50].

    En 2014, la commune de Villeneuve-lès-Avignon est récompensée par le label " Ville Fleurie trois fleurs ".


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans le Gard.
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    Villeneuve-lès-Avignon semble être une ville ancrée à droite depuis une vingtaine d'années.


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Émile Ranquet Indépendant Conseiller général
    19. 19. Jean Sagnes SFIO[51] Directeur d'école
    1977 1989 Paul Gache app. UDR puis UDF Conseiller général (1976-1988)
    1989 1995 Aimé Montal PS Conseiller général (1988-1994)
    juin 1995 mai 2020 Jean-Marc Roubaud UMP puis LR Député (2002-2012)
    Président de la communauté d'agglomération du Grand Avignon (2014 → 2019)
    27 mai 2020 En cours Pascale Bories LR Sénatrice (2017-2020)
    Conseillère départementale (2015-)

    Canton


    Villeneuve-lès-Avignon est éponyme et chef-lieu du canton de Villeneuve-lès-Avignon, dont le conseiller général est Jean-Louis Banino (maire de Les Angles)


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 16]

    En 2019, la commune comptait 12 216 habitants[Note 17], en augmentation de 3,24 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3003 2973 2793 2323 5643 6333 6713 7233 733
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2523 1623 0672 7302 9102 6302 6442 6222 735
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9222 8902 7092 5613 0353 6353 7404 3995 157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 4226 9778 5409 28210 73011 79112 47112 26611 901
    2019 - - - - - - - -
    12 216--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Villeneuve-lès-Avignon.

    Établissements d’enseignement


    Enseignement général
    Enseignement artistique
    Pierre Seghers avec Aragon et Elsa Triolet à Villeneuve en 1941.
    Pierre Seghers avec Aragon et Elsa Triolet à Villeneuve en 1941.

    Personnalités liées à la commune



    Jumelages


    Villes jumelées avec Villeneuve-lès-Avignon
    Villes jumelées avec Villeneuve-lès-Avignon
    VillePaysPériode
    GýthioGrècedepuis
    PeníscolaEspagnedepuis
    RheinbachAllemagnedepuis
    San MiniatoItaliedepuis

    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[3].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    16. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 d'Avignon » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Villeneuve-lès-Avignon » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Villeneuve-lès-Avignon » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villeneuve-lès-Avignon » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Villeneuve-lès-Avignon » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. La climatologie du Vaucluse
    2. « Réouverture de la Rive Droite du Rhône à la desserte de voyageurs | Présentation | SNCF RÉSEAU », sur www.sncf-reseau.com (consulté le )
    3. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    4. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villeneuve-lès-Avignon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « site Natura 2000 FR9301590 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    6. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villeneuve-lès-Avignon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    8. « ZNIEFF « le Rhône » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « ZNIEFF « le Rhône et ses canaux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. « Les risques près de chez moi - commune de Villeneuve-lès-Avignon », sur Géorisques (consulté le )
    14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    15. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
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    17. « 0 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
    18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Villeneuve-lès-Avignon », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
    22. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    23. Article R214-112 du code de l’environnement
    24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    25. Selon le Google fight, 385 000 pages utilisent exclusivement Villeneuve-lès-Avignon, avec ou sans accent , et 9000 utilisent exclusivement "Villeneuve-lez-Avignon", avec z ; au total, 450 000 pages utilisent l’une ou l’autre, ou les deux["villeneuve-lez-avignon" OR "Villeneuve-les-Avignon" OR "Villeneuve-lès-Avignon"] (recherches effectuées le 17 février 2009)
    26. Élizabeth Sauze, « Le toponyme Andaon », in Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 11-14.
    27. Dominique Carru, « Aux origines du mont Andaon : Villeneuve-lès-Avignon et sa proche région jusqu’au Moyen Âge », in Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 15.
    28. Dominique Carru, op. cit., p. 17.
    29. Dominique Carru, op. cit., p. 18-19.
    30. Dominique Carru, op. cit., p. 20-21.
    31. Dominique Carru, op. cit., p. 22.
    32. Michel Chalon, « À propos des origines de Saint-André : l’épitaphe de Casaria », in Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 42.
    33. Guy Barruol, « Présentation générale », in Guy Barruol, Roseline Bacou et Alain Girard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 7.
    34. Marie-Luce Fabrié, « Le village de Saint-André jusqu’au traité de paréage de 1292 », in Guy Barruol, et alii, L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon..., op. cit., p. 149.
    35. Marie-Luce Fabrié, op. cit., p. 149.
    36. Marie-Luce Fabrié, op. cit., p. 151.
    37. Nicolas Faucherre & Bernard Sournia, « Rapport d'opérations archéologiques (décapage, prospection à la parcelle, observations sur le bâti) à la tour Philippe le Bel de Villeneuve-lès-Avignon (30) », Pavage, 7-9 déc. 2012 (lire en ligne, consulté le ).
    38. Marie-Luce Fabrié, op. cit., p. 152.
    39. Paul Payan, « L’abbaye Saint-André à la rencontre des pouvoirs. Un enjeu stratégique entre France et Avignon », in Guy Barruol, et alii, L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon..., op. cit., p. 156.
    40. Paul Payan, op. cit., p. 160.
    41. Lettres patentes de Louis XI, Tours, novembre 1461.
    42. Bruno Eyrier, op. cit., p. 21.
    43. « Villeneuve les Avignons », sur Notice du Louvre (consulté le ).
    44. « Avignon », sur Musées d'Occitane (consulté le ).
    45. « Entreprises à Villeneuve-lès-Avignon », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    46. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    47. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Villeneuve-lès-Avignon - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
    50. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
    51. Histoire contemporaine Languedoc-Roussillon
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    55. « Eglise Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    56. « Chapelle des Pénitents-Gris », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    57. « Saints Valens et Cazarie », sur nominis.cef.fr (consulté le )
    58. 6Medias, « La famille Obama débarque une semaine dans le Gard pour les vacances », sur Orange Actualités, (consulté le ).

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Villeneuve-lès-Avignon

    Villeneuve-lès-Avignon (alternative Schreibweise: Villeneuve-lez-Avignon; okzitanisch Vilanòva d’Avinhon) ist eine Gemeinde im Département Gard, Region Okzitanien, Südost-Frankreich, mit 12.216 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019). Sie ist die östlichste Gemeinde des Départements Gard und liegt gegenüber von Avignon am rechten Ufer der Rhône.

    [en] Villeneuve-lès-Avignon

    Villeneuve-lès-Avignon (French pronunciation: ​[vil'nœv lez‿avi'ɲɔ̃]; Provençal: Vilanòva d’Avinhon) is a commune in the Gard department in southern France. It can also be spelled Villeneuve-lez-Avignon.

    [es] Villeneuve-lès-Avignon

    Villeneuve-lès-Avignon (en occitano: Vilanòva d'Avinhon) es una comuna francesa situada en el departamento de Gard, de la región de Occitania.
    - [fr] Villeneuve-lès-Avignon

    [ru] Вильнёв-лез-Авиньон

    Вильнёв-лез-Авиньон (фр. Villeneuve-lès-Avignon) — город во Франции, в регионе Лангедок — Руссильон, департамент Гар. Население составляет 12 463 человек (2009).



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