Villeneuve-Saint-Georges est située au sud du département du Val-de-Marne, partie intégrante de l’agglomération parisienne dans la région Île-de-France. La latitude est de 48.7325 et la longitude de 2.449722. Villeneuve se situe à 16 kilomètres au sud de Paris. La Seine la sépare de la commune de Villeneuve-le-Roi[2]. La ville a une superficie de 8,75 km2 ou de 875 hectares[3]. Villeneuve est limitrophe avec le département voisin de l'Essonne. Villeneuve se trouve dans la Brie française.
Villeneuve est divisée en deux parties principales: la partie du plateau, où se trouvent le fort et l'église Saint-Georges, qui domine Villeneuve et la plaine, avec les ensembles d'habitations comme les HBM, le Foyer villeneuvois, le quartier Nord… Le plus haut point s'élève à 91 m d’altitude et le plus bas à 30 m[4].
Hydrographie
Les quais de Seine à Villeneuve-Saint-Georges
Deux cours d'eau traversent Villeneuve:
La Seine qui, au Moyen Âge, pouvait être traversée à pied au gué de Villeneuve. Il y aurait eu trois ponts sur la Seine: le premier pont était en pierre, le deuxième était le pont suspendu construit par Marc Seguin[5], endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale puis détruit et enfin le pont actuel, le pont de Villeneuve-le-Roi[6].
L’Yerres, qui prend sa source au sud-ouest de Coulommiers, longue de 88 km, se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges[2]. L'Yerres est traversée par un pont construit au XIXesiècle, la nationale 6 et les chemins de fer. Le SyAGE a été créée pour l'assainissement de la région de Villeneuve-Saint-Georges et notamment l'Yerres. Parmi ses créations, la liaison Verte des bords de l'Yerres et du Réveillon grâce à laquelle l'Yerres pourra être longée à pied de Varennes-Jarcy à Villeneuve-Saint-Georges (38 km)[7].
Climat
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Voies de communication et transports
Transports en commun
La gare de Villeneuve-Saint-Georges.La gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, raccordée aux voies ferrées de Paris à Lyon et à la ligne de grande ceinture de Paris.
La commune est au centre d'un nœud ferroviaire, avec l'axe Paris - Lyon, et par la ligne de Grande Ceinture. Il y a aussi le dépôt de locomotives et de TGV du Sud-Est de l'Île-de-France, et une importante gare de triage.
Plusieurs lignes de transports en commun desservent la commune:
les lignes 480 et 483 du réseau de bus de Seine Grand Orly;
les lignes A, B, E, G1, G2, H, J1, J2, K, L, N et O de Transdev STRAV;
les lignes Trans-Val-de-Marne (à distance, au carrefour Pompadour) et 182 du réseau de bus RATP;
les lignes N132, N134 et N135 du service de bus de nuit Noctilien.
Voies routières
La N 6 passe par le centre de Villeneuve.
Câble 1
Le projet du Câble 1 (ex-Téléval) Créteil - Valenton - Limeil-Brévannes - Villeneuve-Saint-Georges est actuellement à l'étude. Cette liaison par téléphérique urbain de type télécabine pourrait relier le quartier du Bois Matar à la station de la ligne 8 du métro de Paris Pointe du Lac en quatorze minutes[8].
Urbanisme
Typologie
Villeneuve-Saint-Georges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
L'histoire du territoire de Villeneuve-Saint-Georges est intimement liée à la présence du fleuve[17].
Morphologie urbaine
Vue aérienne de Villeneuve-Saint-Georges.
Villeneuve est divisée en sept quartiers:
Centre: situé au sud de la ville et bordé par la Seine, il regroupe de nombreux petits et moyens commerces et entreprises. Se tient le mercredi et samedi le marché principal de la ville. C'est par ce quartier qu'on peut accéder à la gare de Villeneuve-Saint-Georges. La population du centre-ville est très fortement issue de l'immigration. Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[18].
Blandin/Belleplace: quartier majoritairement pavillonnaire à la limite de Montgeron et de Crosne où se trouvent le Centre hospitalier intercommunal de la ville. Le quartier est occupé par de nombreux gens du voyage sédentarisés. On peut y voir le moulin de Senlis (commune de Montgeron) et le château de Belleplace du XVIIesiècle.
Villeneuve-Triage: desservi par la gare de Villeneuve-Triage, le quartier et cette gare doivent leur nom à la gare de triage la jouxtant: elle fut l'une des plus grandes d'Europe mais est actuellement à l'abandon. Ce quartier, très isolé du reste de la ville compte tenu de sa position (Seine à l'ouest, gare de triage à l'est) abrite l'une des dernières guinguettes du département.
Le Plateau/Hauts de Villeneuve: situé à l'est de la ville sur une partie du plateau de Brie, cette partie de Villeneuve possède une large diversité panoramique: des grands ensembles (Bois Matar/Cité SNCF) classés en zone urbaine sensible, aux pavillons, en passant par des sites remarquables (château de Beauregard, église Saint-Georges…). On y trouve un lycée polyvalent (François -Arago) et le fort de Villeneuve qui abrite maintenant le centre de formation des sapeurs-pompiers de Paris. Le quartier sensible du Bois Matar a fait l'objet d'une réhabilitation de 2012 à 2015.
Le Val Saint-Georges: quartier pavillonnaire limitrophe de Valenton et du parc départemental de la Saussaie-Pidoux (13ha).
Le Quartier Nord: comme son nom l'indique, se trouve au nord de la commune à proximité de Pompadour et déborde sur Valenton à l'est. Il est constitué en grande partie de grands ensembles (Graviers, Sellier, La Passerelle, Guynemer, Thimmonier) classés en zone urbaine sensible mais aussi de quelques pavillons. Ce quartier est actuellement en grande phase de réhabilitation des structures. Certaines parties de ce quartier ont pour code postal celui de Valenton en raison de la géographie du quartier.
Val Pompadour: (Villeneuve/Valenton) prolongement de la ZAC de Créteil du même nom. Principalement industriel avec de grandes enseignes (Conforama, Lapeyre…).
Localisation de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 13 739, alors qu'il était de 13 352 en 2013 et de 12 461 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,2% étaient des résidences principales, 0,8% des résidences secondaires et 7,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 28,1% d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,6% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villeneuve-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8%) inférieure à celle du département (1,8%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,6% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37,2% en 2013), contre 45% pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].
La commune respecte les dispositions de l'article 55 de la loi SRU, qui prescrit à certaines communes de disposer de 20% ou 25% de logements sociaux. En effet, au sens du recensement, la commune en comptait 4 070 en 2008 (37,7% du parc des résidences principales), nombre qui s'est réduit proportionnellement à 4 130 logements HLM en 2018 (32,6%)[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
0,8
1,8
9,7
Logements vacants (en%)
7,1
5,7
8,2
Habitations à bon marché «Anatole France»
Dans l’entre-deux guerres, la crise du logement se fait durement sentir. Pour y remédier des habitations à bon marché (HBM) sont construites. À Villeneuve-Saint-Georges, le conseil municipal du 3 avril 1927, décide l’acquisition du terrain sis avenue Anatole-France, lieu-dit «l’Orme sainte Marie»; les architectes sont Jean-Charles Moreux et Roger Ginsburger[19].
Les quatre premiers immeubles sont mis en location en mars 1929. Une deuxième tranche de huit immeubles est disponible à la fin de l’année 1930. Enfin, un troisième groupe de cinq immeubles met ses logements en location dans le courant de l’année 1932. «Le village des "H. B" est né».
HBM «Triage»
Dans le même esprit social qui a conduit à la construction des premiers HBM, le quartier de Triage voit s'ouvrir le les travaux de construction de trois immeubles comprenant quatre-vingt-quinze logements et deux boutiques, auxquels s'ajoutent cinquante boxes et un lavoir pour répondre aux besoins d'une population alors en constante augmentation.
Toponymie
Villa nova au VIIIesiècle, Villa nova Sancti Georgii[20].
En 960, la commune sera placée sous la protection de saint Georges, un chrétien mort en martyr à Cordoue, lorsque ses reliques venues d'Espagne seront données à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Pendant la Révolution française, Villeneuve-Saint-Georges prendra le nom de Villeneuve-la-Montagne avant de reprendre son ancien nom[21].
Histoire
L'histoire de la commune est connue grâce à l'ouvrage de deux historiens locaux[22].
Préhistoire et Antiquité
Villeneuve-Saint-Georges est occupée dès le Paléolithique et le Néolithique à la confluence de l'Yerres et de la Seine ainsi qu'à Triage, comme en témoignent les vestiges archéologiques. Francis Martin a trouvé de nombreux silex au XIXesiècle.
Après la bataille de Melun, Villeneuve est ensuite intégrée à l'Empire romain. C'est à ce moment-là qu'elle est nommée Villa Nova[23].
Moyen Âge
Au Moyen Âge, elle est une possession de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le nom de saint Georges est celui d'un chrétien qui périt en martyr à Cordoue pour avoir insulté l'Islam. Les moines Usuard et Odilard ramenèrent ses restes en 858 et donnèrent son nom à la ville. Elle vit principalement de la viticulture et de l'agriculture. Elle est un lieu de passage très fréquenté par des rois, comme Saint Louis. Villeneuve possède une position particulière qui lui vaut d'être assiégée et pillée à de nombreuses reprises comme lors de la guerre de Cent Ans.
Renaissance et Temps modernes
Vision panoramique sur la boucle de la Seine à Villeneuve-Saint-Georges au XVIIIe siècle, depuis les jardins du château de Beauregard
Le , afin de délivrer Paris assiégé, le capitaine Saint-Paul[24] entre de force dans Villeneuve-Saint-Georges et passe au fil de l'épée 200 à 300 hommes qui y tenaient garnison au nom du Henri IV roi de Navarre.
Lors des temps modernes, Villeneuve devient une ville bourgeoise. Des demeures, comme les châteaux de Beauregard et Bellevue, sont construites et des personnalités viennent à Villeneuve, comme Henri IV, Catherine de Médicis ou Mme de Sévigné[21].
En 1652, une bataille entre l'armée royale dirigée par Turenne et Charles IV de Lorraine a lieu.
Révolution et XIXesiècle
Lors de La Révolution, la garde nationale fut créée et l'église fut pillée. Peu après Villeneuve redevint une ville tranquille. De nombreuses personnes vinrent habiter à Villeneuve: des compositeurs (Boieldieu), des peintres (Francesco Casanova, Karl Joseph Kuwasseg) des naturalistes (Charles Athanase Walckenaer), des ministres (Victor Duruy), des céramistes (Jean-Paul Louis Chesnel-Larossière), des ambassadeurs (Louis-Jules Mancini-Mazarini)… De nombreuses personnalités, telles Napoléon, Joachim Murat et le prince Eugène, se sont aussi arrêtés à Villeneuve. En 1876, le fort de Villeneuve est construit pour protéger Paris en prévision d'une future guerre. L’implantation du chemin de fer en 1847 modifie la ville. Le village agricole devient très vite une cité ouvrière[25].
L’auberge Au réveil matin sur la commune voisine de Montgeron fut le lieu choisi pour la signature de la feuille d’engagement par les coureurs cyclistes de la première étape du premier Tour de France, le 1er juillet 1903. Mais le départ réel de l’étape sera donnée au-delà de la fourche faisant face à l’auberge soit sur Villeneuve-Saint-Georges.
À la veille de la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges compte plus de 10 000 habitants. C'est la première ville cheminote du pays avec le plus grand triage d’Europe. Les ensembles du Foyer et des HBM sont construits à ce moment-là.
Le , à la suite de l'appel à une grève générale de 24 heures lancé par la CGT pour demander la journée de 10 heures, le repos hebdomadaire, une augmentation de salaire et la fin du travail à la tâche, des milliers de manifestants se rassemblent à Vigneux et Draveil, puis convergent vers la ville où a lieu une confrontation violente avec la gendarmerie et la troupe. On relèvera quatre morts et plus de 200 blessés parmi les ouvriers, et 69 blessés du côté des forces de l'ordre[26],[27]. Un odonyme local («Place du 30-Juillet-1908») rappelle ces événements. Le lendemain, Georges Clemenceau ordonne l'arrestation de trente dirigeants de la CGT, dont son secrétaire général Victor Griffuelhes, pour neutraliser le syndicat[26].
Un tableau de Théodore Rousseau qui se trouvait au Palais des Beaux-Arts de Lille a été détruit en 1916 [28]
Pendant la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges accueille le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan)[29]. L'hôpital-école devient l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°42, tandis que le groupe scolaire Ferry devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°248[29].
Après l'instauration des congés payés, au moment des grands départs en vacances, le déraillement du 30 juillet 1937 fait vingt-neuf morts et cent dix blessés à la bifurcation entre les lignes de Brunoy et de Corbeil.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est bombardée par l'aviation alliée car la Wehrmacht utilise les installations ferroviaires. De nombreux Résistants sont aussi tués après le «sabotage de Triage». Après ces événements, une nouvelle poussée démographique voit la construction des grands ensembles au quartier Nord et au Bois Matar[30].
Au , Villeneuve-Saint-Georges qui faisait jusqu'alors partie du département de Seine-et-Oise, devient l'une des communes du nouveau Val-de-Marne.
XXIesiècle
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De nos jours, elle est la ville la plus bruyante[réf.nécessaire] d’Île-de-France. Elle est placée exactement sous les lignes aériennes de l'aéroport d'Orly, situé à proximité immédiate. Aux bruits incessants des avions s'ajoutent les nuisances d'une gare routière, de la gare RER et d'un important nœud ferroviaire partagé avec Valenton, ainsi que la route nationale 6 traversant la ville dans un axe nord-sud, constamment sujette aux embouteillages.
Villeneuve-Saint-Georges est également la ville la plus pauvre du Val-de-Marne, accueillant majoritairement une population immigrée ou issue de l'immigration. Elle rencontre des problèmes d'insalubrité et de squats.
Souvent comparée aux villes cosmopolites et difficiles de Seine-Saint-Denis, Villeneuve-Saint-Georges n'est pas parvenue à conserver son attrait des XVIIIeetXIXesiècles. Depuis 1980, sa population ouvrière à déserté la ville et a été remplacée par une immigration massive des pays du Maghreb, d'Afrique Subsaharienne et des pays de l'Est.
Plus de 110 nationalités différentes sont représentées dans la ville, celle-ci devenant l'étape finale du périple de nombreux migrants, et un lieu de regroupement des communautés parfois jugées indésirables dans la Capitale.
Chronologie
Antiquité
52 av. J.-C.: Combat de Metiosedum (peut-être Melun) où les Gaulois combattent Labienus et les Romains, le nom de «Villa Nova» (Ville Nouvelle) est donné à Villeneuve-Saint-Georges après la victoire des Romains[31].
Moyen Âge et Renaissance
IXesiècle: constructions du clocher de l'église Saint-George[32].
IXesiècle: Villeneuve est acquis par l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Xesiècle: Villa Nova (Villeneuve) devient Villa Nova Sancti Georgii (Villeneuve-Saint-Georges)[33].
1031: Henri Ier de France infligea une défaite à la reine Constance d'Arles, sa mère, et à ses frères. Il devint roi de France grâce à cette victoire[34].
1204: Philippe Auguste permit aux marchands de vin en provenance de Bourgogne de transporter leurs vins sans payer quoi que ce soit jusqu'à Villeneuve[35].
1244: Saint Louis séjourna à Villeneuve.
1249: les habitants de Villeneuve-Saint-Georges, de Crosne et de Valenton acquièrent de Thomas de Mauléon, abbé de Saint-Germain-des-Prés, au prix de 1 400 livres, l'exemption des impôts de taille et de formariage.
1255: Saint Louis séjourna pour la deuxième fois à Villeneuve.
1257: deux faux-monnayeurs furent pris à Villeneuve-Saint-Georges. Ils furent pendus dans la justice de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, et furent réclamés comme justiciables du roi. Ils furent détachés du gibet des moines pour être rependus à celui des juges royaux; mais l'abbaye ayant fait valoir ses droits devant le parlement, les voleurs furent retirés des gibets royaux et pendus une troisième fois à l'abbaye[36].
14-15 janvier 1302: Philippe le Bel s'arrêta à Villeneuve sur la route du Gâtinais et de la Brie[37].
1834: le nouveau pont sur l'Yerres (la rivière) est inauguré[60].
1847: constructions des chemins de fer à Villeneuve[21].
1854: Victor Duruy achète la propriété au 10, rue du Moutier[61].
1856: la comtesse Hanska achète le château de Beauregard[47].
1862: découverte de 20 bustums (place vide sur laquelle on élevait un bûcher et on brûlait le corps).
1869-1870: restauration de l'église Saint-Georges[62].
1870: Villeneuve est occupée par les Prussiens.
1876: construction du presbytère par Jules Laroche.
1876: construction du fort de Villeneuve pour protéger Paris.
12 mars 1882: inauguration de la première école Jules-Ferry dans la rue Henri-Janin.
10 avril 1882: mort de la comtesse Hanska.
25 novembre 1894: mort de Victor Duruy.
1896: installation de l'hôtel de ville au château de Beauregard[63].
1898: inauguration du 1ergroupe de maisons du foyer (récompensé aux expositions universelles de 1900, 1905, 1910, 1912 et 1913)[64].
XXesiècle
27 mai 1900: inauguration de la statue de Victor Duruy[65].
1902: inauguration de la nouvelle école Jules-Ferry.
1903: inauguration du groupe Paul-Bert à Triage.
30 juillet 1908: pendant la grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges, une fusillade entre cuirassiers et manifestants a lieu à la gare de Villeneuve-Saint-Georges après deux mois de grèves[66].
20 juin 1909: le théâtre de verdure est inauguré[67].
1910: inondations de la Seine.
1913: l'église Sainte-Geneviève est construite.
1918-1919: la propriété de Belleplace est lotie.
1966: La brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) s'installe dans le fort de Villeneuve.
1993-1994: construction de la façade de l'église Notre-Dame-de-Lourdes[68].
7 octobre 2000: inauguration de la statue du maréchal Juin.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[69], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription du Val-de-Marne.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est répartie entre[72]:
le canton de Choisy-le-Roi, pour la partie « située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes: depuis la limite territoriale de la commune de Valenton, avenue Winston-Churchill, rue de Paris, rue Bernard-Palissy, avenue Anatole-France, rue Ferrer-et-Siegfried, avenue de Valenton, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Valenton ».
Jusqu'en 2015, la ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[73].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[74].
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne.
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Villeneuve-Saint-Georges.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[75],[76],[77]
Attachée principale territoriale Conseillère régionale d'Île-de-France (1998 → 2015) Chevalier de l'ordre national du Mérite[92]
4 juillet 2020
En cours
Philippe Gaudin
DVD
Sécurité
Villeneuve possède un poste de police. Il y a aussi la caserne des sapeurs-pompiers de Paris et le centre d'instruction des sapeurs pompiers au fort de Villeneuve[93].
Politique environnementale
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Jumelages
Villeneuve est jumelée avec Kornwestheim (Allemagne) et Eastleigh (Angleterre)[94].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95],[Note 3].
En 2019, la commune comptait 34 890 habitants[Note 4], en augmentation de 7,11% par rapport à 2013 (Val-de-Marne: +3,92%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 088
939
964
953
1 090
1 083
1 035
1 071
1 069
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 031
1 069
1 758
1 627
2 262
2 588
4 315
5 193
6 485
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
8 178
9 661
11 393
14 034
16 477
19 625
21 237
18 299
21 596
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
28 091
30 467
31 664
28 119
26 952
28 361
30 450
32 767
32 966
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
34 890
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[96].)
À la rentrée 2007/2008, le nombre d’élèves scolarisé était de 6 206[100].
Manifestations culturelles et festivités
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Santé
Villeneuve possède un hôpital intercommunal avec un pôle femmes-enfants, une clinique, la clinique du Docteur-Boyer, la résidence de Beauregard et la résidence des vignes[101].
Sports
Sur le plateau se trouvent les stades Clément-Ader A et B. Il y a aussi le stade SNCF et une piscine.
Médias
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Cultes
On trouve dans cette ville les différentes composantes religieuses que l'on trouve en France. Les Catholiques ont actuellement cinq lieux de cultes: l'église Notre-Dame-de-Lourdes (av. Anatole France), la chapelle Saint-Louis (quartier nord), la chapelle Saint-Joseph (plateau), l'église Sainte-Geneviève (Triage) et l'église Saint-Georges (la plus ancienne). Les communautés protestantes, juives y sont aussi présentes par différents lieux de cultes.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 835€, ce qui plaçait Villeneuve-Saint-Georges au 26 669e rang ex-æquo parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole, ainsi qu'au dernier rang des communes du Val-de-Marne[102].
Emploi
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Entreprises et commerces
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Culture locale et patrimoine
Patrimoine naturel
Villeneuve a obtenu une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2010 et une deuxième en 2016[103].
Il existe plusieurs parcs et bois à Villeneuve:
le parc de Beauregard, site inscrit à l'Inventaire des sites pittoresques;
le parc de Chevrette, où se trouvait le château de Chevrette;
le parc départemental de la Saussaie Pidoux;
le square Dupleix, derrière le château de Bellevue;
le square de la mairie;
le square de l'Europe;
les bois Cobert et des Carrière;
les bords de l'Yerres et de la Seine.
Patrimoine culturel
Le patrimoine religieux
L'église Saint-Georges (XIIe-XVIe), dont le clocher date du IXesiècle[104].
L'église Sainte-Geneviève à Villeneuve-Triage et bâtie en 1913.
L'église Notre-Dame-de-Lourdes, ouverte en 1924[68].
La maison de la Seigneurie au no8 place Solférino (XVIIe – XVIIIesiècle).
Le patrimoine ferroviaire
La rotonde de Villeneuve
La Pacific 231 K 8, machine de l'association MFPN (matériel ferroviaire du patrimoine national)
Les ponts et moulins
Le pont sur l'Yerres (XIXesiècle).
Conservatoire
La ville possède un conservatoire. Les instruments enseignés sont le piano, l'accordéon, l'alto, le violoncelle, la guitare, la clarinette, la flûte traversière, le saxophone, la trompette, les percussions classiques, la batterie, la guitare jazz et la guitare basse. Il y a aussi différents ensembles: ensemble de flûtes, ensemble de guitares, ensemble d'accordéons, orchestre et musique de chambre. On peut encore y faire du chant, de la chorale et de la danse (classique, jazz, claquettes, contemporaine, stretching) et du théâtre[106].
Villeneuve possède deux bibliothèques: la bibliothèque René-Fallet et la bibliothèque Jean-Ferrat. Dans ces bibliothèques, des cercles littéraire et philosophique ont été créés.
Personnalités liées à la commune
Portrait du compositeur Boieldieu.
Musiciens
François-Adrien Boieldieu (compositeur romantique) a habité à Villeneuve quelques années[110].
Élie Poirée, musicographe et compositeur, né en 1850 à Villeneuve.
MC Solaar, né le 5 mars 1969 à Dakar, a passé la majeure partie de son enfance dans le quartier Nord de Villeneuve.
Soon E MC (rappeur), né le 23 juin 1970 à Villeneuve, y a vécu.
Bambi Cruz (rappeur), né 1972 à Villeneuve, y a vécu.
Mickaël Tavares (né en 1982), footballeur international sénégalais, est né à Villeneuve-Saint-Georges.
Politiques et hommes de loi
Sylvie Altman, maire et conseillère régionale d'Île-de-France (Front de Gauche).
Jean-Paul Louis Chesnel-Larossière (avocat et céramiste), a vécu au château de Beauregard[118].
Cécile Duflot (ministre de l'égalité des territoires et du logement des gouvernements Ayrault I et II de 2012 à 2014, ancienne secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts), est née et habite à Villeneuve.
Victor Duruy (ancien ministre de l'instruction publique sous Napoléon III), a habité à Villeneuve.
Achille Fanien (député du Pas-de-Calais), vécut au château de Valseine[119].
Claude Le Peletier (conseiller au parlement et président de chambre), a vécu au château de Beauregard[47].
Lena Louarn, vice-présidente du conseil régional de Bretagne, née dans la commune.
Rachid Nekkaz (homme d'affaires algérien et personnalité politique), est né à Villeneuve.
René Quenouille, (médecin), ancien adjoint au maire de la ville, résistant, déporté, assassiné par les nazis en 1945.
Roger-Gérard Schwartzenberg (juriste et homme politique), professeur émérite de droit public à l'Université Panthéon-Assas, député, ancien ministre, ancien président du Mouvement des radicaux de gauche, maire de la commune de 1989 à 1995 et de 2001 à 2008.
Raymond de Sèze (magistrat), a été emprisonné à Villeneuve[120].
Théodore Vernier (juriste et homme politique), a vécu au château de Beauregard[121].
Comtes, Comtesse et Marquises
François-Louis de Bourbon-Conti, a séjourné chez l'architecte Jacques Gabriel au château de Belleplace[117].
Ewelina Hańska (comtesse polonaise et épouse d'Honoré de Balzac), a vécu au château de Beauregard[118].
Madame de Pompadour (marquise, favorite de Louis XV), a séjourné à Villeneuve dans l'ancienne raffinerie[122].
Autres
Joseph Dupleix de Bacquencourt (gouverneur général des Établissements français de l'Inde), a vécu au château de Bellevue[114].
Colonel Fabien (résistant communiste de la Seconde Guerre mondiale), a vécu à Villeneuve.
Gaston Pateau (commissaire de police et résistant français), a vécu à Villeneuve.
Charles Guignebert (historien, auteur de la première biographie non confessionnelle en français de Jésus de Nazareth), est né à Villeneuve.
François Martin (historien sur Villeneuve-Saint-Georges), a vécu à Villeneuve[123].
Baron Walckenaer (naturaliste), a vécu au château de Bellevue[114].
Guillaume-Egon de Fürstenberg (évêque de Metz et de Strasbourg), a vécu au château de Beauregard[118].
Marc Seguin (ingénieur et inventeur), a construit le pont suspendu (aujourd'hui détruit)[5].
Hippolyte Kuwasseg (militaire), né à Villeneuve.
Patrick Pelloux (médecin urgentiste), né à Villeneuve.
Jacqueline Verdeau-Paillès (neuropsychiatre et musicothérapeute), né à Villeneuve.
Hippolyte de Villemessant (journaliste et créateur du Figaro) séjourna de nombreuses fois chez le sieur Bégon[124].
André et Jeanne Marchoix, et leur fils Roland, reconnus Justes parmi les nations en 2019 pour avoir sauvés en 1942 deux enfants persécutés parce que nés juifs[125].
De nombreux rois, ministres ou militaires se sont aussi arrêtés à Villeneuve: Saint Louis, Henri IV, Catherine de Médicis, Sully, Louis XIII, Mazarin, Louis XIV, Louis de France (1661-1711), Louis XV, Louis XVI, Napoléon Bonaparte, Joachim Murat, Eugène de Beauharnais ou encore Louis-Philippe[120],[21].
Héraldique, logotype et devise
Blason
D'azur à saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout contourné d'argent, à la champagne aussi d'azur chargée d'un écusson cousu de sable mouvant en pointe de la partition, surchargé de trois besants d'argent et accompagné de trois fleurs de lys d'or[126].
Devise
Sicut Sequena, semper ad planum revertor (Comme la Seine, je reviens toujours à mon niveau)[127].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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Marie-Claire Roux, En arrière toutes! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96p. (ISBN978-2-9538890-8-6).
Jean-Marie Castel et Raymond Juret, Les Villeneuvois et les Villeneuvoises sous l’Occupation 1940-1944 (Éditions Desbouis Grésil) et pour la grève de 1908.
Henri Javelle, Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, page 12.
Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, édition Flohic, page 383.
H-V. Et A. Dandrieux, Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, page 17.
«Décret n°84-1242 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne», Journal officiel de la République française, , p.4144-4155 (lire en ligne[PDF]).
V. V., «Villeneuve-Saint-Georges la versatile», Le Parisien -Élections 2008, (lire en ligne, consulté le )«Depuis 1977, la ville de Villeneuve-Saint-Georges a éconduit tous ses maires sortants. De Marius Faïsses (SFIO, puis PS) en 1977 et 1989, en passant par le communiste Roger Gaudon en 1983, le PRG Roger-Gérard Schwartzenberg en 1995 et le RPR Roger Grésil en 2001, toutes les majorités sortantes ont subi le verdict implacable des urnes».
Jean-Michel Rollot, «Paris-banlieue, un second tour surprise: Défaite de Balkany à Levallois, percées socialistes dans la petite couronne…», Libération (journal), (lire en ligne, consulté le )«Autre ancien ministre défait, le radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg, qui s'incline devant l'UDF Roger Grésil à Villeneuve-Saint-Georges».
Patrice Drouin, «Villeneuve-Saint-Georges: Schwartzenberg joue la carte de ministre-maire», Les Échos, (lire en ligne, consulté le )«En juin 1995, la victoire de la liste de droite conduite par Roger Grésil, un imprimeur alors proche de l'UDF, a donc surpris la plupart des observateurs. D'autant que le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg, était déjà l'une des figures de proue de la gauche. Que le Front national se soit maintenu au second tour aurait plus pénalisé l'actuel ministre de la Recherche du gouvernement Jospin que la coalition de droite».
Fabienne Huger, «Schwartzenberg prend sa revanche», Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )«L'élection au premier tour, dimanche, du ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) résonne comme une revanche sur le maire sortant Roger Grésil (DVD) à Villeneuve-Saint-Georges. Battu en 1995 à 183 voix près, le ministre candidat a infligé cette fois-ci une cuisante défaite à son adversaire».
«Schwartzenberg quitte sa mairie: Le ministre de la Recherche a démissionné du poste de premier magistrat de Villeneuve-Saint-Georges pour respecter les consignes de Lionel Jospin», Le Nouvel Observateur, (lire en ligne, consulté le ).
Fabienne Huger, «Gérard Racine élu maire à la place du ministre», Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Désignant Gérard Racine (PRG), comme son successeur, [Roger-Gérard Schwartzenberg] a insisté sur «sa compétence et l'expérience requise», ayant déjà été maire adjoint pendant 6 ans, de 1989 à 1995, et étant premier maire adjoint depuis mars dernier».
Fabienne Huger, «Le ministre récupère sa mairie à Villeneuve-Saint-Georges», Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Membre d'un gouvernement devenu démissionnaire lundi, l'ex-ministre de la Recherche récupérera logiquement sa mairie le soir même».
AFP, «Schwartzenberg renonce à briguer un nouveau mandat à Villeneuve-Saint-Georges: L'ancien ministre PRG pointe notamment de "l'attitude stérile" du PCF, qui va présenter sa propre liste aux municipales.», Le Monde, (lire en ligne, consulté le )«Il a dénoncé une "attitude stérile" du PCF, qui "fait fi des directives départementales" du parti et a "décidé de rompre l'union de la gauche au bout de sept ans d'union", avec une liste autonome conduite par Sylvie Altman, conseillère municipale sortante et candidate du PCF aux dernières législatives dans la 3ecirconscription du Val-de-Marne». Une circonscription où Roger-Gérard Schwartzenberg, qui en était le député depuis vingt et un ans, a été battu de 139 voix par Didier Gonzalès, maire (UMP) de Villeneuve-le-Roi
«Passage de flambeau glacial entre Schwartzenberg et Altman», Le Parisien, municipales 2014, (lire en ligne, consulté le )«Arrivée en tête avec 49,5% des suffrages, l’adjointe PCF à la culture a gagné son pari, rassemblant la gauche après avoir poussé vers la sortie le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG)».
Corentin Lesueur, «Villeneuve-Saint-Georges: la famille reconnue «Juste» pour avoir sauvé un enfant juif: André et Jeanne Marchoix, et leur fils Roland, ont été faits «Justes parmi les nations» jeudi, après avoir sauvé deux enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale», Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
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