Ville-sur-Yron est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
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Ville-sur-Yron | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Briey |
Intercommunalité | Communauté de communes Orne Lorraine Confluences |
Maire Mandat |
Maud Lorenzi 2020-2026 |
Code postal | 54800 |
Code commune | 54581 |
Démographie | |
Gentilé | Ville-sur-Yronais [1] |
Population municipale |
297 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 07″ nord, 5° 51′ 58″ est |
Altitude | Min. 190 m Max. 252 m |
Superficie | 11,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Jarny |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ville-sur-Yron est une commune (dans l'ancienne province du Barrois, sur l'Yron) située dans le parc naturel régional de Lorraine en Meurthe-et-Moselle à 30 minutes de Metz et à 8 minutes de Jarny.
Jarny | ||
Brainville | ![]() |
Bruville |
Hannonville-Suzémont | Mars-la-Tour |
Ville-sur-Yron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,3 %), prairies (16,2 %), forêts (6,1 %), zones urbanisées (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
La seigneurie de la Ville-sur-Yron fut d'abord la propriété de la famille qui porte ce nom puis celle de la Maison de Gourcy ainsi que des Chamissot et autres nobles familles en vue à la Cour de Lorraine (cf Petits Chevaux de Lorraine).
La bataille de Mars-la-Tour, le , se déroula en partie autour de la ferme de Grizières qui est située sur la commune de Ville-sur-Yron[12]
Après quelques semaines de combats sur les frontières de l’Est, les troupes françaises se replient sur les hauteurs de Meuse et pendant 52 mois, le village sert de village de repos pour les unités allemandes qui se battent autour de Verdun et dans le saillant de Saint-Mihiel.
Au moment où la guerre éclate, les jeunes et un peu moins jeunes de 18 à 40 ans ont été mobilisés… 68 jeunes hommes mobilisés en 1914 et parmi eux les seize « Morts pour la France » figurant sur le monument aux morts.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1959
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1959 | 1965 | Poirot Léon Paul René | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1967 | Thouvenin Léon Albert | Démission | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1967 | 1971 | Schwartz Jean | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1973 | Moras Joseph | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1973 | 1973 | Daul Jean-Pierre | Démission | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1973 | 1977 | Dupuis Gilbert | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | mars 2008 | Guilhen Daniel | DVG | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | mai 2020 | Jacques Schwartz | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours (au 24 mai 2020) |
Maud Lorenzi [15] | Professions intermédiaires administratives de la fonction publique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Sous la Révolution, les maires sont d'abord élus. Puis et pendant longtemps, ils seront nommés de 1800 à 1884. C'est le , qu'une loi sur l’organisation municipale est promulguée, qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal (mandat de quatre ans, puis six ans à partir d'). En 1940, le gouvernement de Vichy décide de nommer les maires, sauf pour les petites communes. En 1945 les femmes sont enfin admises non seulement à voter mais aussi à administrer les municipalités. Cela n'est jamais arrivé à Ville-sur-Yron.
Les premiers maires sous la Révolution sont élus.
« Ce jourd'hui 14 février 1790, les habitants de la communauté de Ville-sur-Yron et Grihières étant assemblés chez le sieur François François syndic de ladite communauté en conséquence de l'avertissement qu'on nous a donné dans le courant de la présente semaine et de celui qui nous a été donné le dimanche précédent et relu au prône de notre messe pour nous conformer au décret de l'Assemblée Nationale sanctionné par le Roy au mois de décembre dernier portant la formation des municipalités nous avons d'abord élu au scrutin le président de notre assemblée à la pluralité des voix qui a été maître Collin notre curé et ensuite pour secrétaire Alexandre Mabire laboureur à Ville-sur-Yron; les 3 anciens d'âge, ayant ouvert les billets du scrutin, ensuite nous avons procédé à l'élection de 3 scrutateurs qui ont été René Frochard charron, Louis Didier laboureur au même lieu et Dominique Gandelet tisserand au même lieu qui ont eu la pluralité des voix »[réf. nécessaire].
« Ce jourd'hui 10 novembre 1793 an II de la République Française Une et Indivisible, nous maire et officiers municipaux, et élus et autres habitants de Ville-sur-Yron, assemblés au lieu ordinaire des séances, à la requête du procureur de la commune pour renouveler et faire élire une nouvelle municipalité nous avons procédé à l'élection d'un maire et les suffrages ont été en faveur de J.P. Thomas munier [meunier] au moulin dudit Ville-sur-Yron qui a réuni 8 voix entre 13 votants, par conséquent il a eu la majorité absolue des suffrages et a été [élu] maire »[réf. nécessaire].
Puis les maires sont désignés :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en diminution de 1 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1872 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
236 | 142 | 175 | 307 | 369 | 380 | 361 | 356 | 336 |
1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 338 | 322 | 325 | 300 | 294 | 297 | 327 | 321 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 294 | 278 | 264 | 279 | 258 | 240 | 209 | 259 |
1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
284 | 293 | 285 | 284 | 301 | 300 | 297 | - | - |
L’école n’a pas toujours existé sous la forme où nous la connaissons, obligatoire, gratuite et laïque. Il a fallu attendre les lois de Jules Ferry de 1882-1886 pour que la République, la IIIe, rende possible l’instruction publique pour tous, garçons et filles jusqu’à 13 ans puis 14 ans avec les lois de Jean Zay, ministre du Front populaire en 1936. Auparavant, l’école existait sous une autre forme.
Depuis l’Ancien Régime, en particulier en Lorraine, chaque paroisse avait son école et plusieurs études[Lesquelles ?] montrent que la région comptait une proportion importante d’époux sachant écrire leurs noms sur les registres de catholicité et que les conscrits du début du XIXe siècle savaient le faire aussi. Le maître d’école, contractuel, « employé » de la paroisse avait une rétribution variable et il devait ajouter à sa fonction d’écolâtre celle de chantre, de greffier, parfois de fossoyeur. Ses revenus et ses obligations étaient définis lors des plaids annuels (assemblées villageoises). En 1808, après la Révolution, le seul contrat retrouvé jusqu’à lors, est signé avec le maire. Il rappelle toutes les tâches de celui qui s’appelle désormais instituteur. Ensuite, au XIXe, les réformes toucheront peu à peu, toutes les communes. Elles sont associées à quelques noms, Guizot, Victor Duruy et puis Jules Ferry.
Le premier cadastre[20] ou cadastre napoléonien est achevé en 1817. Sur le plan montrant le village, on peut remarquer en bleu l'église et le château qui possède encore son corps central. la mairie et l'école ne sont pas construites.
En 1834 a lieu une enquête du maire d'Hannonville, René Louis Bloquin, commis par la sous-préfecture pour étudier le sujet de l'emprunt de 2 500 Fr pour construire une maison d'école. Vingt-deux habitants sont présents, tous d'accord, insistant même sur la nécessité de fixer ainsi un instituteur logé. C'est en 1836 que fut édifié le rez-de-chaussée du bâtiment actuel, à l'origine une école seulement, sans mairie.
Le , construction des lieux d'aisance à l'école, et le , enquête sur la situation matérielle des maisons d’école : la maison d’école est la propriété de la commune qui l’a fait construire à ses frais. L’état extérieur est bon, la salle d’école est très saine ; élevée au-dessus du sol, elle mesure 8,50 m sur 5,55 m sur 2,92 m de haut. Elle dispose de quatre fenêtres d’une surface totale de 6,60 m2. 58 élèves peuvent être accueillis, il faudrait refaire le blanchissage et les peintures, le mobilier devrait être complété ainsi : un poêle en fonte garni de ses buses, renouveler six tables-bancs d’élèves, à l’extérieur une clochette pour appeler les élèves… les latrines sont neuves… le logement de l’instituteur comprend une cuisine, une chambre à coucher ; une autre plus petite… les jardins attenant à la maison contient 1 a et 5 ca[Quoi ?], un second jardin éloigné de la maison est plus grand et plus productif ; sa contenance est de 9 a et 50 ca[Quoi ?]. L’instituteur jouit d’un lot de portion spécial (signé Vivien maire).
Le a lieu l'appropriation pour une extension de la maison d'école.
Cinquante francs secours sont alloués le pour des travaux à la maison d'école : blanchir et peindre la salle de classe. En 1913, avec l'ouverture de mines dans la région la population augmente de 10 % et on relance le projet envisagé 26 ans plus tôt d'agrandir l'école et de créer une mairie. En 1913, un devis estimatif, de l’architecte Henri Ménard de Jarny s’accompagne d’un questionnaire, dont voici des extraits : « école mixte population de 327 habitants soit plus 31 entre 1906 et 1911 liée à l'industrie minière dans les environs… les 5 à 13 ans sont 55 ; pas de maternelle ni d’école libre, ni d’école mixte… une classe création légale 18 janvier 1897 ». Le projet répond aux raisons suivantes :
D’après le projet on obtient :
En 1922, le maire fournit au préfet de Meurthe-et-Moselle les renseignements suivants au sujet de la demande faite par le ministre des Régions Libérées : « La commune n’a jamais eu de mairie et c’est la salle de classe de l’école primaire qui en a tenu lieu jusqu’ici, ce qui a toujours été une gêne pour l’école d’un côté et pour les services communaux et municipaux de l’autre. La création d’une mairie est donc de première utilité pour la commune. D’autre part, le logement de l’instituteur-directeur de l'école primaire est insuffisant, ne comprenant qu’une cuisine et deux pièces dont une très petite ». Finalement, les dommages de guerre permirent la construction de l'étage en 1922 et du clocher deux ans plus tard. Celui-ci singularise le bâtiment en signalant le deuxième centre spirituel de la commune issu de la séparation de l’Église et de l’État.
En 1933, est aménagée une cour de récréation dans le jardin de l’école et en 1937 est créée une classe enfantine. Un projet de l’établir dans le presbytère est abandonné au profit d’une création à l’étage, moins coûteuse et demandant que l’inspection nomme désormais un couple d’instituteurs.
Les salles d’école sont repeintes en 1946 et 1955 par M. Daumail Jarny.
En 1957 est construit un préau dans la cour de l’école.
Les maîtres, régents d’école sont en place dans les villages lorrains depuis longtemps. En retrouver la trace n’est pas commode, et les registres paroissiaux sont à nouveau des outils précieux.
En 1704 on apprend la mort le de Jean François, maître d'école de Ville-sur-Yron âgé de 63 ans. Sa femme Frémine Poincelot donne naissance à Marie le , (mariée le à Ville-sur-Yron) et à un fils né le (marié le à Ville-sur-Yron).
En 1724, Nicolas Naudin est maître d'école. On retrouve dans les années 1708-1773 des mentions de Nicolas Naudin et de Nicolas Naudin le Jeune, maître d'école… en 1753. Le , mort de Nicolas Naudin, ancien maître d'école, âgé de 80 ans. Puis on retrouve Nicolas Naudin, maître d'école, tour à tour, chantre, greffier, régent d’école, marguillier. Il est né le 7 janv. 1716, se marie le avec Françoise François, future matrone ; une fille, Catherine, naît le à Ville-sur-Yron. En 1773, on le retrouve parmi les manœuvres et artisans imposés, « maitre d'Ecolle (sic) cotisable. Il tient environ deux jours de terre à tressent sur la ban de la Ville-aux-Prés. » Il meurt le âgé de 57 ans, « greffier et ancien maître d’école».
Le , mention de René Pierlot, né à Saint-Marcel en 1755, comme nouveau maître d'école et greffier qui signe les actes de décès avec le curé de la paroisse. En 1774, le , mention de Jean-Nicolas Holdrinet, maître d'école à Ville-sur-Yron qui signe tous les actes de décès avec le curé de la paroisse jusqu’en . En 1779, nouvelle mention de René Pierlot. Sa fille Marianne naît le . Il a épousé Madeleine Pion en 1776. En 1785, le on apprend la naissance d'une autre fille de René Pierlot maître d'école. La matrone Françoise François, supplée au curé pour le baptême de l'enfant qui meurt seize heures plus tard. Ainsi, en l’absence du curé, une matrone, ancienne sage-femme (désignée lors d’assemblée de femmes pour leur expérience et leur moralité) pouvait suppléer le curé pour baptiser les enfants morts-nés afin qu’ils puissent être inhumés dans le cimetière paroissial. Il meurt à Saint-Marcel le . Marié trois fois.
Jean-Nicolas Havette est mentionné en 1788, maître d'école de la paroisse, né à Dompierre. Autre document qui décrit à nouveau une naissance difficile et un baptême par la sage-femme. On y mentionne un chirurgien et l’enfant meurt le lendemain. « L'an 1788 le 7 février à deux heures et quart du matin est né et a été baptisé (sic) aussitôt sous condition à l'église vu que la sage femme Françoise François l'avait baptisé à ce quelle dit lorsqu'elle a pu apercevoir le haut de sa tête dans l'accouchement très laborieux qui a été achevé par opération du chirurgien, à cause de ces circonstances qui ont laissé bien du doute sur le batème (sic) donné par ladite matrone, Joseph fils légitime de Jean Nicolas Havette maître d'école de cette paroisse, originaire de Dompierre et de Elisabeth Mayence ? originaire d'Auboué paroisse de Coinville… ». On le retrouve comme maître d’école en 1790 à la naissance de sa fille Marie Adélaïde puis en où il cosigne un acte de décès… puis peu de traces, il est propriétaire en 1816 au mariage de sa fille à Jeandelize.
En 1792 on note que l’année scolaire va de la Saint-Rémy (1er octobre) à la Saint-Georges (), date où les contrats sont signés. « Pour ceux qui apprennent à écrire 5 sols par mois, les autres 4 sols par mois, les honoraires sont de 30 sols par famille, plus blanchir le linge de l’église 3 livres, sonnerie des orages 1 gerbe de blé plus 3 d’orge par laboureur… et tous ceux qui ensemenceront donneront à leur bon plaisir ». En 1794, les maîtres d’école deviennent des instituteurs.
En 1805, est fait mention de l’instituteur Jean Claude Cointret. En 1808, le contrat de travail qu’il signe avec la municipalité de Ville-sur-Yron, nous est parvenu : « Ce jourd'hui 18 avril 1808 en vertu d'un arrêté pris dans la session dernière nous maires des communes de Ville aux Prés et Ville-sur-Yron avons traité avec Jean Claude Cointret pour servir en qualité d'instituteur aux conditions suivantes. Savoir :
Le présent traité fait et arrêté par les maires susdits et transmis sur le présent registre à charge par ledit Cointret de se faire recevoir par le jury du premier arrondissement à Briey.
Ville-sur-Yron les jour mois et an susdits ; ont signé […] ».
Il meurt le , à l’âge de 67 ans et est inhumé à Mars-la-Tour à la demande de ses enfants.
Autres instituteurs :
L'ordonnance de stipule que pour enseigner, les maîtres devront être titulaires d'un brevet de capacité délivré par l'inspecteur d'académie.
Le , le conseil municipal se demande comment mettre en application la loi Guizot qui demande dans son article 9 que : « Toute commune [soit] tenue, […] d'entretenir au moins une école primaire élémentaire ». La loi définit l’autorisation d’enseigner, délivrée par le recteur après agrément du préfet, sur présentation du brevet et d'un certificat de bonne vie et mœurs. Beaucoup de maîtres en sont encore dépourvus en 1833. Cette loi définit aussi ce que les instituteurs doivent enseigner : « l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et mesures ».
En 1844 : M. Verronais note : « un revenu de 450 francs pour l’instituteur et une fréquentation scolaire de 36 garçons et 36 filles ».
Ensuite les instituteurs sont plus stables et le métier acquiert une position plus respectable dans les villages. Les lois de Jules Ferry, la formation en école normale, une réelle indépendance vis-à-vis de l’église expliquent ce nouveau statut.
Pendant la guerre 1914-1918, « l’école, on la faisait chez Eugénie Trichot, c’était Adeline Sarion qui faisait l’école et un Allemand pour les grands » (Mme Louis[Qui ?]).
La tentative de germanisation par les occupants passait par l’instruction élémentaire, comme le note la circulaire officielle rédigée dans les deux langues et comme on peut le voir sur une photo avec l’inscription « Schule » sur la façade. L’école continue, mais certains suivront leurs classes dans les villages où ils ont été évacués, à Marvejols et à Saint-Hippolyte-du-Fort. Un extrait du cahier d’écolier de Marcellin Sarion le mardi « feuille de chêne ». Il a alors 15 ans. Son dernier dessin est de , date du retour des évacués au village.
En 1936, lors du recensement, Roger George est toujours instituteur (en 1945 on apprend qu’il a été prisonnier de guerre alors qu’il demeurait à Fréménil et rapatrié en déclarant alors habiter à Ville-sur-Yron).
À la veille de la guerre, en 1938, André Boubel, né en 1911 à Longwy est l’instituteur des grands. Son épouse Marie Thérèse née Vuillaume, est l'institutrice des petits. Prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale, sa femme assure alors en alternance les deux classes petits et grands. Puis avec Mme Villevot. De 1939-1945 elle assura le secrétariat de mairie. Son mari rentre en et reprend sa classe. L’effectif scolaire est alors de 43 élèves dont 35 sont examinés par la médecine scolaire.
En 1974, première fermeture de l’école… la population passe de 240 en 1968 à 209. Seuls treize enfants sont scolarisés dans la commune et vingt-cinq à l’extérieur. L’école ouvre à nouveau en 1982, encadrée par des institutrices qui ne résident plus dans la commune.
L’école est définitivement fermée à la rentrée 1992.
Chaque année, au mois de mai, le village se met au rythme du cinéma avec le Festival international du film documentaire sur la ruralité, dont le libellé est aussi Caméras des champs[21].
Le Festival international du film documentaire sur la ruralité se tient à Ville-sur-Yron à la fin du mois de mai. Il est organisé par la commune et le foyer rural de Ville-sur-Yron, avec le concours du Parc naturel régional de Lorraine. Le festival est soutenu par le Conseil régional de Lorraine, le Conseil général de Meurthe-et-Moselle, la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Lorraine et la Communauté de Communes du Jarnisy. Depuis 15 ans Caméras des Champs permet de montrer les mutations des mondes ruraux. Aussi, loin d'un regard passéiste sur les campagnes, l'objectif du festival reste le même :
Ce regard et ces évolutions ne se limitent pas aux horizons proches, aux paysages et modes de vie régionaux. Ils s'étendent bien au-delà des clichés identitaires trop souvent réducteurs. En effet, la diversité des mondes ruraux doit donner l'occasion à chacun de comparer, de remettre en cause, de changer l'échelle de ses propres perceptions. Seule l'image, l'image multiple, permet cet échange, cette vision singulière, cette composition en mosaïque des espaces ruraux. Et la vidéo, support de création souple et accessible à tous, permet aux amateurs comme aux professionnels de saisir et de reproduire une vision plurielle du monde. Un festival est l'occasion d'une rencontre. Il permet par la diffusion d'images autour du thème central, ici le monde rural, de provoquer une réflexion riche en donnant aux spectateurs comme aux créateurs l'occasion de briser la routine du flux ininterrompu d'images télévisuelles trop souvent reçues passivement. Il permet aux créateurs indépendants de trouver dans la compétition organisée une motivation supplémentaire et surtout de rencontrer ensuite le public de manière critique. Il permet aussi d'offrir aux réalisateurs une occasion de voir leur œuvre diffusée et reconnue.
À l'issue de la compétition trois prix sont attribués par les membres du jury auxquels s’ajoutent le prix des habitants de Ville-sur-Yron et du public et le prix des lycéens.
Le joug du chœur est ouvert vers la nef par un arc de même hauteur et largeur que les arcs de l'espace médian sous la tour-clocher. L'abside se ferme en forme de cul de four avec deux fenêtres baroques. La fenêtre se trouvant dans l'axe médian a été modifiée avec la niche extérieure. Aujourd'hui, trois grandes fenêtres sur les côtés nord et sud éclairent la nef couverte à plat mise en place à l'époque baroque ; dans le coin nord-est de la nef, les restes de la corniche du toit ont été retrouvés avec l’amorce du pan des combles originaux. En conséquence, la hauteur de la salle originelle se trouve environ un demi-mètre au-dessous du commencement du toit d'aujourd'hui. Les points de repère pour la datation, sont les tailloirs des supports centraux et des piliers engagés. Le profil en trois parties domine dans la deuxième moitié XIIe siècle dans la région lorraine ; dans la première moitié apparaît isolé le profil des tailloirs en quatre parties. Oscillant entre des tailloirs à quatre ou trois parties ils se montrent comparables aux parties orientales de la cathédrale de Verdun. Tous les signes indiquent une époque d'origine situé dans deuxième quart du XIIe siècle[22].
Le « blason » ci-dessous, souvent repris par des documents officiels, n'a aucune réalité historique communale, même récente, sinon d'être le blason de Jacques de Ville-sur-Iron, résident à Sierck à la fin du XVIe siècle (acte de mariage 1582).
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D'or à trois fasces d'azur à la bande d'argent chargée d'un cœur de gueules entre deux roses de même.
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Ce blason est copié du Nobiliaire ou Armorial général de la Lorraine d'Ambroise Pelletier daté de 1758, page 821.
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