Vigneux-de-Bretagne est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Vigneux-de-Bretagne | |
![]() Le parc du château de la Bretonnière. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Erdre et Gesvres |
Maire Mandat |
Gwënola Franco 2021-2026 |
Code postal | 44360 |
Code commune | 44217 |
Démographie | |
Population municipale |
6 175 hab. (2019 ![]() |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 37″ nord, 1° 44′ 14″ ouest |
Altitude | Min. 24 m Max. 92 m |
Superficie | 54,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Vigneux-de-Bretagne (ville-centre) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Chapelle-sur-Erdre |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.vigneuxdebretagne.fr/ |
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Elle fait partie de la Bretagne historique, située en pays Nantais, un des pays traditionnels de Bretagne. Ses habitants s'appellent les Vignolais.
Fay-de-Bretagne | Notre-Dame-des-Landes | Grandchamps-des-Fontaines |
Le Temple-de-Bretagne Cordemais |
![]() |
Treillières |
Saint-Étienne-de-Montluc | Sautron | Orvault |
Vigneux-de-Bretagne est située sur le Sillon de Bretagne, à environ 20 km au nord-ouest de Nantes.
Les communes limitrophes sont Notre-Dame-des-Landes, Treillières, Orvault, Sautron, Saint-Étienne-de-Montluc, Cordemais, Le Temple-de-Bretagne et Fay-de-Bretagne.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Vigneux-de-Bretagne est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
La commune compte deux bourgs distincts : le bourg de Vigneux et celui de La Pâquelais.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vigneuc et Vigno en 1038, Vigneu en 1287, Vignou en 1308, Vigneu en 1452, 1472 et en 1475, Vigneuf en 1477, Vigneu en 1731[1].
Vigneux se compose du latin vinea « vigne », cf. gwinieg « vignoble » en breton. Une explication assez largement répandue, « c'est un pays où abonde la vigne ». Elle est fondée sur le fait que le territoire de Vigneux a par le passé comporté des parcelles plantées de vigne[2], suivi du suffixe brittonique -ōgon (vieux breton -oc > -euc > -ec / -eg) localisant et marquant la propriété, il s'est dans ce cas substitué au suffixe indigène -(i)acum de même origine celtique cf. Vignec, Vigny, etc. Dans le département voisin de l'Ille-et-Vilaine, il existe un nom de commune qui partage la même étymologie, à savoir Vignoc qui s'est fixé sous la forme de l'ancien breton, car cette langue a dû cessé d'être parlée antérieurement au Xe siècle. En revanche, le breton a été plus longtemps à Vigneux, car la mutation -oc > -euc s'est produite. Grâce à cela, on peut dire qu'on a arrêté de parler breton à Vigneux plutôt vers la fin du Xe siècle. Par la suite, le -c final s'est amuï régulièrement en gallo et un -x a été ajouté à l'époque moderne (francisation). L'homophonie avec les autres Vigneux est partiellement fortuite.
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Gwinieg-Breizh[3].
Le nom (anciennement orthographié « La Paclais »), viendrait du mot patelin (attesté par l'altération en pasquelin), petit pâturage, et serait apparu dès l'an 840[2]. Paquelais, Paclais, Paquier (pâturage maigre), Paquei (pacage, pâturage), Paquerage ou encore Paquis ont tous le sens de Pâtures dans différents dialectes roman.
En latin pascuum signifie « pâturage » et a donné pacage en français, pascuus veut dire « qui est propre au pâturage ».
L'étymologie qui voudrait que La Paquelais (autrefois Pasque-Lez c'est-à-dire « près de Pâques ») soit liée aux pratiques religieuses de ses habitants, alors en majorité protestants, n'a donc aucun lien avec cette période de l'histoire locale[2].
Vers l’an 840, Lambert, usurpateur du comté de Nantes, s’arrête quelques jours avec ses troupes à La Paquelais.
La bienheureuse Françoise d’Amboise y séjourna : une croix dite « de la Bonne Duchesse » a été élevée en souvenir d'elle à l’entrée du bourg en 1868.
Un acte signé au temps de l’évêque Benoît de Nantes (1079-1115) sous le règne d’Alain Fergent, duc de Bretagne (1084-1112), faisait don du fief de la Boissière en Vigneux au chapitre de Saint-Pierre pour le rachat des âmes des seigneurs.
La paroisse de Vigneux date du XIIIe siècle, partagée en six frairies :
En 1489, la duchesse Anne de Bretagne séjourne quelques semaines à la Paquelais, le maréchal de Rieux, son tuteur, lui interdisant l’entrée de Nantes, il cherche à la marier de force au seigneur d'Albret. Elle traverse, à cette occasion, le pont Auduc, édifié sur le Gesvres à la Paquelais en 1330. On rapporte qu’elle fit ferrer ses chevaux à l’envers pour tromper ses poursuivants.
En 1581, le premier curé de Vigneux, Jean Legrand s’installe.
En 1595, l’église primitive de Vigneux fait l’objet de travaux d’agrandissement. Au cours de ces travaux, la statue équestre de Saint-Martin est enfouie dans les fondations du bâtiment. Elle n’en sortira que 260 années plus tard.
Pendant près d’un siècle (fin XVIe siècle jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes, le ), le protestantisme divise la communauté religieuse.
Durant la Révolution, l’ordre fut maintenu dans la paroisse par Joseph François Rose Ollivier, curé constitutionnel. Mais en 1793, l’église de Vigneux fut pillée et vendue.
La grande majorité des maisons rurales de la commune sont construites au XIXe siècle. Elles utilisent le granit extrait des nombreuses carrières vignolaises. Ces mêmes carrières contribuent largement à façonner des quartiers de Nantes.
En 1850, commencent les travaux de l’église de La Paquelais.
En 1860, l’église de Vigneux, datant de 1595, est démolie et reconstruite au même endroit. On retrouvera alors dans les fouilles la statue équestre de Saint-Martin, patron de la paroisse. Cette statue se trouve actuellement dans le porche de l’église.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | ? | Charles-René Ollivier | ||
1799 | 1801 | Rémi Nicaise | ||
1801 | 1804 | Jean Ricordeau | cultivateur | |
1804 | 1811 | M. Sotin de La Géraudière | notaire | |
1812 | 1820 | Jean-Baptiste Hersart de Lannuguy | ||
1821 | 1828 | Pierre Ménager | ||
1828 | 1830 | M. Espivent de Perran | ||
1830 | 1833 | Olivier des Préauderies | ||
1833 | 1837 | Théophile Ceineray | notaire, petit-fils de Jean-Baptiste Ceineray | |
1837 | 1840 | François Deniaud | ||
1840 | 1844 | René Chatellier fils | ||
1844 | 1848 | Edward Moncourt | notaire | |
1848 | 1858 | Eugène Sotin-Géraudière | ||
1858 | 1869 | Théophile Ceineray | ||
1870 | 1870 | Jean Deniaud | ||
1870 | 1871 | François Bernard | aubergiste | |
1871 | 1874 | Alexandre de Monti de Rezé | Légitimiste | |
1874 | 1888 | Jean Deniaud | ||
1888 | 1888 | Pierre Bernard | ||
1888 | 1892 | François Joulain | ||
1892 | 1919 | Jean Deniaud | ancien secrétaire de mairie | |
1919 | 1920 | Pierre Menet | ||
1920 | 1925 | Eugène Deniaud | ||
1925 | 1935 | Henri Martin | ||
1935 | 1945 | Jean Saulnier | Commerçant | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1971 | Guillaume Hersart de la Villemarqué | DVD | Conseiller général (1949-1967) |
1971 | mars 1989 | Nicole Hersart de la Villemarqué | DVD | Épouse du précédent Conseillère générale (1967-1979) |
mars 1989 | mars 2008 | Claude Ménager[Note 1] | DVD | Retraité |
mars 2008 | mars 2014 | Philippe Trotté | DVG[4] | Technicien retraité |
mars 2014 | 26 mai 2020 | Joseph Bézier | DVD | Menuisier ébéniste retraité |
26 mai 2020 | mars 2021 (démission) |
Vincent Plassard[5] | DVD | ingénieur |
avril 2021 | En cours | Gwënola Franco | DVD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
![]() |
Taxe d'habitation | 20.37% | 21.59% | 21.59% | 21.59% | 21.59% | 21.59% | 21.59% |
Foncier bâti | 30.37% | 33.85% | 33.85% | 33.85% | 33.85% | 33.85% | 33.85% |
Foncier non bâti | 49.94% | 50.94% | 50.94% | 50.94% | 50.94% | 50.94% | 50.94% |
2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blain », sur la commune de Blain, mise en service en 1989[13] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 831 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 18 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,5 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[19].
Vigneux-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vigneux-de-Bretagne, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[23] et 7 997 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,8 %), prairies (17,7 %), terres arables (9,4 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 6 175 habitants[Note 7], en augmentation de 9,72 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 464 | 2 585 | 2 201 | 2 632 | 2 695 | 2 734 | 2 771 | 3 009 | 3 026 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 112 | 3 093 | 3 307 | 3 290 | 3 435 | 3 369 | 3 399 | 3 390 | 3 371 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 255 | 3 170 | 3 063 | 2 542 | 2 456 | 2 374 | 2 261 | 2 131 | 2 109 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 941 | 1 926 | 2 274 | 3 183 | 4 026 | 4 712 | 5 165 | 5 514 | 5 923 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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6 175 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 032 hommes pour 3 065 femmes, soit un taux de 50,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,4 |
3,6 | 75-89 ans | 6,6 |
15,1 | 60-74 ans | 14,3 |
23,7 | 45-59 ans | 22,8 |
20,0 | 30-44 ans | 19,8 |
15,9 | 15-29 ans | 14,8 |
21,3 | 0-14 ans | 20,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
La commune compte une zone industrielle : la zone des quatre nations. Elle était concernée par le projet d'aéroport du grand ouest.
Vigneux abrite le golf de Nantes situé au sud de la commune en limite de celle de Sautron, à moins de 5 kilomètres au sud-est du bourg.
Vigneux-de-Bretagne comporte plusieurs monuments :
Vigneux-de-Bretagne a de plus accueilli le festival Utopie : Point Zéro le sur le Domaine de Land Rohan, avec la participation entre autres de Jacques Gamblin, qui a lu son texte Mon climat.
La Paquelais a également accueilli à deux reprises le festival "Yapaklévignes". Ce nom vient d'un jeu de mot entre "La Paquelais" et "Vigneux".
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