Sautron est une commune de l'Ouest de la France, située dans l'agglomération nantaise, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Sautron | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Nantes |
Intercommunalité | Nantes Métropole |
Maire Mandat |
Marie-Cécile Gessant 2020-2026 |
Code postal | 44880 |
Code commune | 44194 |
Démographie | |
Gentilé | Sautronnais, Sautronnaise(s) |
Population municipale |
8 478 hab. (2019 ![]() |
Densité | 491 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 15′ 52″ nord, 1° 40′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 25 m Max. 80 m |
Superficie | 17,28 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Nantes (banlieue) |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Herblain-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sautron.fr |
modifier ![]() |
Les communes limitrophes sont Vigneux-de-Bretagne, Orvault, Saint-Herblain et Couëron.
Selon le classement établi par l'Insee, Sautron est une commune urbaine, une des 24 communes de banlieue de l'unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
La ville s’étend sur un peu plus de 17 km2.
Sautron est desservie par la ligne 69 du réseau TAN[1] et par la ligne 320 du réseau régional Aléop[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].
Sautron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[17] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Le territoire communal s'articule autour de l'ancienne route nationale reliant Nantes à Vannes, devenue route départementale 965. Le centre-ville s'est développé autour de cet axe avec de nombreux commerces, la Halle de la Linière, la Gendarmerie, les services municipaux et toutes les infrastructures communales (deux écoles publiques, une école privée et de nombreux équipements sportifs, associatifs et culturels).
Au Nord et au Sud de cet axe, l'urbanisme est en grande majorité pavillonnaire et résidentiel, parsemé de grands espaces verts. Le Nord du territoire est rural. La vallée du Cens accueille encore sept exploitations agricoles, et plusieurs sentiers de randonnée ont été aménagés, offrant ainsi de nombreuses possibilités de balades à pied et à vélo.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,2 %), zones urbanisées (22,2 %), prairies (16,2 %), forêts (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %), terres arables (1,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Sautron n'est cité, par les historiens, qu'en 1025, au sujet de sa forêt[24].
Au XIe siècle, le comte Budic et son épouse Adois donnèrent le domaine de Bois-Garand à un monastère de femmes, afin d'y construire un prieuré pour disposer d'un service religieux convenable lors de ses parties de chasse à courre.
François II aurait fait édifier en 1464 à Bongarant une chapelle en granit, entourée d'un cimetière, qu'il dédia à la Vierge en raison d'une guérison miraculeuse, à la suite d'un grave accident de chasse[24].
Vincent Charron, un membre du clergé de la cathédrale de Nantes, écrit dans son livre (publié vers 1637), que : « François, second du nom, Duc de Bretagne, fit bâtir, auprès de la forêt de Sautron, qui est à deux lieues de Nantes, une très belle chapelle en l'honneur de la Sainte Vierge, Mère de Dieu, à laquelle il était fort dévôt afin d'y entendre toujours la Sainte Messe lorsqu'il allait à la chasse de ce côté-là »[25].
Le de l'an 1464 (ou 1474, d'après le recteur Domallain), le Coadjuteur de Rennes, portant le titre d'évêque de Sinople, inaugura la chapelle: car le Duc François II était en désaccord avec l'évêque de Nantes.
Au début, le prieuré se nommait « Boyas-Garand ». Puis, au fil des siècles, son nom s'est transformé en « Boisgondran », « Bois-Garand » puis enfin « Bongarant ».
Parmi les pèlerins venus à Bongarant, on peut citer Charles, duc de Berry, frère de Louis XI, qui y passa en et Anne de Bretagne, fille de François II.[24]
Autour de la chapelle naîtra un village, et, tout près, le Bois-Thoreau (ou « Boistaureau »), qui restera propriété du duc de Bretagne jusqu'en 1492.
La forêt de Sautron a commencé alors à reculer, mais Jean V le Sage, François Ier, Pierre II, Arthur III et François II y auront sans doute chassé.
À la mort de la duchesse Anne de Bretagne au château de Blois, le , la Bretagne indépendante disparut et Sautron devient alors un diocèse, car la paroisse appartenait à l'évêque de Nantes. En réalité, c'est depuis 1275 déjà et jusqu'en 1790, que Sautron appartient à l'évêque[24].
La localité est attestée sous la forme Sul Traon au Xe siècle[Information douteuse] et sous sa forme latinisée Salteronam[26] et Salterona dès 1123, puis sous celle de Sautron en 1277, et Saultron en 1486[27].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Saotron[27].
Sautron appartient au canton de Saint-Herblain-1 formé des communes de Couëron (issue de l'ancien canton de Saint-Étienne-de-Montluc) et de Sautron (issue de l'ancien canton d'Orvault), ainsi que de l'ancien canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre (formée des communes d'Indre et de l'ouest de celle de Saint-Herblain). Il est entièrement inclus dans l'arrondissement de Nantes. Le bureau centralisateur est situé à Saint-Herblain. Depuis , Hervé Corouge et Carole Grelaud sont les conseillers départementaux.
La commune est rattachée à l'arrondissement de Nantes et à la 1re circonscription de la Loire-Atlantique, dont le député est François de Rugy depuis 2007.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Thomas Bernard | ||
1792 | 1793 | Joseph Mayet | instituteur | |
1793 | 1796 | Hilaire Caille | instituteur | |
1796 | 1797 | Jacques Mégraud | chirurgien | |
1797 | 1798 | Jean-Baptiste Bernard | ||
1798 | 1804 | M. de Lisle du Fief | propriétaire | |
1804 | 1807 | Jacques Mégraud | ||
1807 | 1809 | Joseph Mabit | notaire | |
1809 | 1830 | Charles Gesbert | médecin | |
1830 | 1833 | Louis Phélippes-Beaulieux | avocat | |
1833 | 1835 | Joseph Cormerais | négociant | |
1835 | 1841 | Jean Moreau | cultivateur | |
1841 | 1847 | Guillaume Mabilais | ||
1847 | 1865 | Robert Poullain des Dodières | ||
1865 | 1870 | Jean Chatelier | ||
1870 | 1881 | Paul Thibaud | ||
1881 | 1908 | Adolphe Naux père | ||
1908 | 1910 | Adolphe Naux fils | ||
1910 | 1929 | René Naux | ||
1929 | 1935 | Henri Brochard | ||
1935 | 1944 | René Naux | ||
1944 | 1945 | Charles Borien | ||
1945 | 1945 | Henri Brochard | ||
1945 | 1964 | Léonce de Gibon père | ||
1964 | 1965 | Léonce de Gibon fils | ||
1965 | 1995 | François Baudry | DVD | |
1995 | 2008 | Claude Brétécher[Note 6] | UDF puis DVD | Inspecteur d'assurance |
2008 | En cours | Marie-Cécile Gessant[Note 7] | DVD | Cadre infirmier Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire (depuis 2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune est membre de la métropole Nantes Métropole. Elle dépend du pôle Erdre-et-Cens qui administre un territoire bordé par le Cens au sud et l'Erdre au nord-ouest, et qui couvre les communes de La Chapelle-sur-Erdre, Orvault, Sautron, et le quartier Nantes Nord.
La commune est jumelé avec Machen, Pays de Galles, Royaume-Uni.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 8 478 habitants[Note 8], en augmentation de 21,67 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
919 | 835 | 977 | 867 | 930 | 953 | 925 | 1 003 | 1 035 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 025 | 1 018 | 1 062 | 992 | 999 | 990 | 1 127 | 1 067 | 1 061 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 008 | 1 016 | 996 | 911 | 916 | 885 | 878 | 944 | 1 022 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 216 | 1 333 | 2 849 | 4 692 | 6 026 | 6 818 | 6 809 | 6 806 | 6 989 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 192 | 8 478 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 102 hommes pour 4 349 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,8 |
9,2 | 75-89 ans | 10,2 |
20,0 | 60-74 ans | 20,3 |
19,4 | 45-59 ans | 20,4 |
15,5 | 30-44 ans | 16,2 |
16,7 | 15-29 ans | 14,8 |
18,6 | 0-14 ans | 16,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |